BONNE GOUVERNANCE : LA HAUTE AUTORITE POUR LA BONNE GOUVERNANCE DIGITALISE SON DISPOSITIF ACTUEL DE RECUEIL DES PLAINTES ET DENONCIATIONS

Abidjan, le 1er juillet 2022- Le directeur par intérim des Investigations et des Poursuites de la Haute Autorité pour la bonne Gouvernance (HABG), Akiapo Kouadjo, a présenté, le vendredi 1er juillet 2022 à Abidjan, le projet de renforcement et de digitalisation du dispositif actuel de recueil et de traitement des plaintes et dénonciations de la HABG.

« La Haute Autorité pour la bonne Gouvernance a prévu, dans le cadre de son plan stratégique 2021-2023, l’acquisition et la mise en œuvre d’une plateforme multicanale, hautement sécurisée de signalement et de traitement des plaintes et dénonciations, pouvant garantir la confidentialité des informations et l’anonymat des requérants qui le souhaitent », a annoncé Akiapo Kouadjo.

Selon lui, cette plateforme, joignable par le numéro vert 800 800 11, permet de déposer des alertes de façon confidentielle, soumettre les plaintes 24h/24 et 7j/7 en tout lieu, utiliser une plateforme Web et une plateforme téléphonique, joindre des preuves aux saisines sous divers formats (photos, vidéos, textes, audios, etc.).

Ce dispositif renforcé a la possibilité d’intégrer les plaintes et dénonciations reçues par d’autres entités de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

En termes de sécurité des informations, ce dispositif renforcé est la seule plateforme d’alerte, à ce jour, certifiée pour la protection de la vie privée et des données à caractère personnel, et permet de retranscrire en français les plaintes reçues en autres langues.

Faisant un bilan, Akiapo Kouadjo a révélé que de 2016 à fin juin 2022, sur 107 dossiers de plaintes et dénonciations examinés, 92% concernent le secteur public et 8% le secteur privé, tandis que 54% des 107 dossiers relèvent de faits de corruption et 46% de faits de dysfonctionnement administratif.

Le secrétaire général de la HABG, Henri Augustin Aka, s’est félicité que, désormais, les plaintes ne soient plus retranscrites de façon manuelle. Leur retranscription est digitalisée.

Ce qui va permettre aujourd’hui à la HABG, a-t-il ajouté, en plus de la capacité de ressources humaines renforcée, d’accélérer le processus de traitement des plaintes et dénonciations et atteindre ses résultats. Et aussi de rendre compte à l’Etat et à la population du travail que la HABG fait.

La mise en œuvre de cette plateforme de recueil et de traitement des actes de corruption et des infractions bénéficie de l’appui de la coopération allemande GIZ.