COP 15 : LA FAO SATISFAITE DE L’ORGANISATION

Abidjan, le 19 mai 2022- La représentante de la Division Terre et Eau de la FAO à Rome, Vera Boerger et le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, se sont dit satisfaits de l’organisation et des discussions de la Cop 15 et ont fait le point de la participation et de l’appui de la FAO à la Côte d’Ivoire dans la lutte contre la désertification.

C’était le jeudi 19 mai 2022 à l’occasion d’une conférence de presse bilan de la participation de cette organisation onusienne à la Cop 15 qui a débuté le 09 mai et prendra fin le 20 mai 2022.

"Cette Cop 15 a été un franc succès. Il a y a eu une bonne interaction entre les différents participants. Et cela augure de bonnes perspectives pour la protection de la nature", a souligné Vera Boerger.

Tout en annonçant que la FAO discutera de l’Initiative d’Abidjan à son siège en vue de l’accompagner. La FAO a conduit une grande délégation de haut niveau, avec à sa tête la directrice générale adjointe de l’organisation, Maria Helena Semedo.

La FAO, selon Vera Boerger, a participé à plusieurs panels de haut niveau sur la sécheresse, la tempête de sable, la Grande Muraille verte, le Caucus du genre, etc.

La FAO a également conduit une sortie découverte sur des actions locales réussies sur le reboisement et la cacaoculture durable dans la localité d’Azaguié (sur l’axe Abidjan-Agboville).

Dressant la contribution de la FAO à la lutte contre la désertification en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a déclaré que son organisation a aidé le pays à obtenir un financement à hauteur de 20 millions de dollars pour développer l’agroforesterie avec le cacao 0 déforestation, l’agriculture intelligente et l’agro-écologie qui promeut la cohabitation de l’arbre forestier avec les produits alimentaires.

Il a révélé que la FAO a été le premier partenaire à aider au démarrage de la mise en œuvre de l’Initiative d’Abidjan, à travers la signature avec le ministère d’État en charge de l’Agriculture d’une convention de 5,3 millions de dollars portant sur l’agroforesterie avec le cacao.

De son côté, la chargée de programme Anne-Marie N’dah Kouassi, a insisté sur les avantages de l’agriculture intelligente.

Selon elle, cette solution innovante promeut des aliments nutritifs tels que le niébé, le soja, etc. et fait de la sensibilisation et de l’éducation aux bonnes pratiques nutritives.

Cette agriculture intelligente fait aussi la promotion de techniques de rétention d’eau à partir des citernes (comme cela se fait déjà au Sénégal) qui seront installées dans les champs pour servir de réserve en période de saison sèche.

Anne-Marie N’dah a d’ailleurs annoncé qu’un "programme citernes" est en cours dans ce sens au Nord-est du pays, précisément dans la localité de Bouna et ce projet dont la mise en œuvre sera facilitée par la FAO devrait démarrer cette année.