COMMERCIALISATION DE LA NOIX DE CAJOU : L’OUVERTURE DE LA CAMPAGNE FIXEE AU 04 FEVRIER 2022 AVEC UN PRIX PLANCHER OBLIGATOIRE BORD CHAMP DE 305 FCFA/KG

Abidjan, le 26 janvier 2022- L’ouverture de la campagne 2022 de commercialisation de la noix de cajou est fixée au 04 février 2022 avec un prix plancher obligatoire bord champ fixé à 305 FCFA/Kg, a annoncé le mercredi 26 janvier 2022 à Abidjan au terme du Conseil des ministres, le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Les autres prix planchers obligatoires, a poursuivi Amadou Coulibaly, sont respectivement 330 FCFA/Kg au magasin intérieur, 359 FCFA/Kg au magasin usine et 389 FCFA/Kg au magasin portuaire.

Pour l’année 2022, une production de 1 040 000 tonnes de noix de cajou est attendue, selon Amadou Coulibaly. "Ce qui représenterait quasiment le 1/4 de la production mondiale", a-t-il dit.

Au titre du bilan dans la filière anacarde en 2021, il ressort de la campagne 2021 que la production nationale a atteint 968 676 tonnes de noix de cajou, soit une hausse de 14% par rapport à l’année 2020 qui avait enregistré une production de 848 700 tonnes, a rappelé Amadou Coulibaly.

Le respect du prix minimum plancher bord champ fixé à 305 FCFA/Kg a permis en 2021 une hausse de 14% des revenus des producteurs de l’anacarde, passant ainsi de 297 milliards de FCFA qui ont été distribués dans la filière en 2020 à 339 milliards de FCFA pour l’année 2021.

Le porte-parole du gouvernement s’est félicité qu’en dépit des conséquences liées à la pandémie de Covid-19, notre pays soit devenu le premier pays transformateur de noix de cajou en Afrique et le troisième dans le monde en 2021 avec 136 854 tonnes transformées, tout en maintenant sa place de leader mondial au niveau de la production mondiale et de l’exportation de la noix de cajou brute avec 805 748 tonnes exportées.

Selon Amadou Coulibaly, cela témoigne du succès de toute la politique de transformation de la noix de cajou actuellement qui s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État de transformer notre économie par l’industrialisation.