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CONSEIL DES MINISTRES : LE GOUVERNEMENT VA CONSACRER 3.760 MILLIARDS DE FCFA AU DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR ROUTIER NATIONAL SUR LA PÉRIODE 2016-2025

Le Conseil des ministres du 03 août au Palais présidentiel, a annoncé la mise en œuvre du programme national du développement routier (PNDR) pour la période 2016-2025. Un important investissement de 3.760 milliards de FCFA sera consacré sur cette période à ce programme ; qui prévoit pour la ville d’Abidjan, « un renforcement et une extension des voiries urbaines ainsi que la construction de grands ouvrages d’art ». A l’intérieur du pays, le programme envisage de procéder à « une extension du revêtement du réseau routier dans les chefs-lieux de district, les chefs-lieux de région, les chefs-lieux de département avec dans chaque cas, un kilométrage précis de routes à bitumer ».

L’exécution dudit programme va accorder une priorité aux routes interurbaines pour faciliter les déplacements par la route entre les chefs-lieux de départements». Le Porte-parole du gouvernement, le ministre de la Poste et de l’Economie numérique, M. Bruno Koné qui a fait cette annonce, a précisé que le PNDR a été initié pour faire face, « à la situation préoccupante » dans laquelle se trouvait le réseau routier national depuis 2011.

A ce titre, a rappelé le Porte-parole, « le gouvernement a pris des engagements pour rééquilibrer les investissements dans le secteur et améliorer la situation du réseau routier avec un plan d’investissement de 1263 milliards de FCFA » à travers le PNDR.

L’objectif recherché par les pouvoirs publics est d’arriver à « la préservation du réseau routier bitumé existant, la remise à niveau et la poursuite de l’entretien du réseau de route non revêtu, la poursuite du bitumage du réseau structurant ainsi que le développement du réseau autoroutier », a fait savoir le ministre Bruno Koné.
Autre point majeur de ce Conseil des ministres, est l’annonce d’un projet de loi portant régime juridique de la presse qui selon les explications du Porte-parole du gouvernement, « vise à adapter le cadre juridique de la presse aux exigences actuelles liées à l’évolution du secteur ».

Notamment par la prise en compte des médias faisant usage des technologies de l’information et de la communication (TIC), tels que l’internet et les réseaux téléphoniques. Autres innovations de ce nouveau texte de loi, « est l’assouplissement des conditions de création des entreprises de presse en Côte d’Ivoire et le renforcement de la liberté de presse en Côte d’Ivoire » par certaines dispositions qui excluent par exemple, « la garde à vue, la détention préventive et la peine d’emprisonnement de journalistes pour des faits qualifiés de délit de presse ».

Le Porte-parole du gouvernement a fait savoir que le ministre de la Communication fera bientôt une communication à l’effet d’expliquer ce projet de loi.

Par ailleurs, le gouvernement a entériné la mise en œuvre de programmes de sensibilisation suivi d’une forte répression pour faire respecter d’une part, la mesure d’interdiction de la production, de la commercialisation et l’utilisation des sachets plastiques et d’autres part, la commercialisation des médicaments illicites.

Enfin, le gouvernement a adopté lors dudit Conseil, une communication instituant la protection juridique de l’appellation « attiéké », du nom de la denrée alimentaire locale à base de semoule de manioc. Cette protection juridique va inscrire dans le système de la protection intellectuel, l’appellation de cette denrée alimentaire et son processus de fabrication pour en faire désormais, une marque internationale de produits et de services, a fait savoir le Porte-parole du gouvernement.

Il a expliqué que cette mesure a été prise suite au constat d’une commercialisation importante de cette denrée alimentaire sous l’appellation « attiéké » à l’extérieur de la Côte d’Ivoire par des pays « qui utilisent une partie seulement du processus de fabrication de cette denrée en Côte d’Ivoire ».