François Amichia

Ministre des Sports et des Loisirs

Au sujet de l'athlétisme ivoirien

Les sports dits mineurs apportent une grande satisfaction à la Côte d’Ivoire, en termes de trophées à l’international. Quelle analyse en faites-vous ?
Dans la Politique Nationale du Sport, il n’existe pas de sports mineurs, même s’il y a des différences au niveau des moyens mis à disposition, en fonction des spécificités. Les résultats de Murielle Ahouré et Marie-Josée Ta Lou aux Championnats du Monde d’Athlétisme en salle en mars 2018, à Birmingham (Royaume-Uni) constituent une satisfaction pour le pays. Ils restent dans la dynamique des performances réalisées par les sportifs ivoiriens depuis 2016.

Quelle est la politique du gouvernement en matière de promotion des sports, afin d’encourager les jeunes à s’y intéresser ?
La politique en matière de promotion des sports repose sur la Loi N°2014-856 et la Politique Nationale du Sport adoptée en 2017. Par ailleurs, l’Etat alloue à toutes les fédérations sportives une subvention pour la vulgarisation des activités au niveau national, une subvention pour les compétitions internationales et des bourses pour les athlètes de haut niveau résidant en Côte d’Ivoire et hors du pays. Enfin, pour encourager la pratique du sport par les jeunes, le décret relatif au statut du sportif de haut niveau accorde des avantages à tous les sportifs de haut niveau, sans exception.

Est-il possible d’avoir des sportifs de haut niveau comme Ahouré et Ta Lou, résidant et évoluant en Côte d’Ivoire ?
Bien entendu. Pour preuve, Cheick Sallah Cissé et Ruth Gbagbi, pour le Taekwondo, ont effectué toute leur préparation pour les Jeux Olympiques de Rio 2016 à Abidjan. En outre, des dispositions sont prises pour la création du Centre National du Sport de Haut Niveau, la mise en place des pôles de performances et l’attribution de subventions aux athlètes de haut niveau.