Éditorial

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BAKARY SANOGO

Directeur du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale - CICG

Côte d’Ivoire : une place politique de choix portée par des progrès économiques

Depuis l’arrivée aux affaires du Président Alassane Ouattara en 2011, la Côte d’Ivoire n’a pas que renoué avec la croissance économique, les progrès socio-économiques ou le développement tout court. 

Elle a également réussi un repositionnement spectaculaire sur la scène diplomatique internationale, notamment sous-régionale ; devenant la capitale politique de l’Afrique de l’Ouest.
Au cours des récents mois, Abidjan accueillait les Présidents du Mali, du Burkina Faso, du Togo, du Bénin, du Ghana, du Libéria, du Zimbabwe, de la Sierra Leone, etc.  Et, dans  la foulée, le pays a organisé le sommet Union Africaine-Union Européenne et les 8èmes Jeux de la Francophonie, avec tout le gratin de la diplomatie africaine, européenne et de l’espace francophone. 

Sans compter les visites de Présidents, Souverains et Chefs de gouvernement d’autres régions du monde, dont la Turquie, le Maroc et  la Belgique. Et, cerise sur le gâteau, elle a réussi à se faire élire comme membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. 

Des évènements  bien significatifs de la marche globale du pays. Ces visites et sommets internationaux ne sont pas le fait d’un amour  inconsidéré pour l’espace territorial ivoirien. Ils traduisent, non seulement la qualité des relations du pays avec ses partenaires, mais aussi la sagesse des positions ivoiriennes dans la conduite des affaires du monde, et plus particulièrement de la sous-région. 

Ils attestent aussi, de manière fort éloquente, de la qualité des perspectives des autorités ivoiriennes, et précisément du Président Alassane Ouattara, sur les questions économiques et de développement au sein de la CEDEAO, de l’UEMOA et de l’Union Africaine. 

Et, ne nous y trompons pas, ce retour sur la scène diplomatique sous-régionale et  internationale trouve sa première explication dans les progrès obtenus par le gouvernement en matière de développement.  

C’est une lapalissade de dire que la communauté internationale n’organise pas de sommets là où il n’y a pas de sécurité, là où il n’y a pas d’infrastructures hôtelières, aéroportuaires, routières ou de télécommunication. Elle ne va pas non plus là où prévalent l’ostracisme politique et le manque  d’ouverture. Quant à la communauté des affaires, elle n’est attirée que par un environnement favorable aux affaires, et plus précisément au développement du secteur privé.

Pour être un pôle diplomatique, il faut d’abord asseoir de solides fondations socio-économiques. Et, c’est bien ce que l’Administration Ouattara réussit depuis des années. La Côte d’Ivoire est passée du statut de paria international, à celui de destination de premier choix. Un pays résolument engagé sur la voie du développement, du modernisme et des nouvelles technologies. 

On fait le déplacement d’Abidjan, parce que les autorités ivoiriennes ont une crédibilité établie, parce qu’on y a des interlocuteurs de qualité, parce que le Président Alassane Ouattara a une aura à nulle autre pareille, et un leadership respecté sur le continent.  Et parce que le gouvernement en place obtient des résultats  qui font du pays un ‘’success story’’, un cas d’école et un modèle qui inspire. 

Rien qu’en six ans, le gouvernement a réussi un spectaculaire retournement de situation économique passant,  d’une croissance économique négative (-4.2 %) en 2011 à une moyenne de 9 % sur la période 2012-2016.

Une croissance, accompagnée de développement, avec une amélioration des pistes rurales pour l’écoulement des produits agricoles, la construction d’infrastructures routières, aéroportuaires, énergétiques, etc.  

Les progrès sont aussi notables en matière d’approvisionnement en eau potable, de construction de centres de santé ruraux, de collèges de proximité, d’amélioration de l’environnement des affaires, etc. Sans oublier l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de la Fonction Publique et du secteur privé, avec le déblocage des salaires après vingt-cinq ans de stagnation (1988-2013).  

C’est donc cette base socio-économique, de progrès en matière de développement et de stabilité politique retrouvée qui vaut aujourd’hui au pays sa place de choix sur la scène politique internationale.

N°05/ Juil-Août. 2018 Partager :