Éditorial

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BAKARY SANOGO

Directeur du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale - CICG

Côte d’Ivoire : de l’inattaquable bilan du Président Ouattara

S’il est un défi majeur de toute sa vie professionnelle qu’Alassane Ouattara aura réussi à relever avec brio, c’est bien d’avoir remis sur pied son pays, après la profonde crise post-électorale de 2011. Et son bilan sur la période 2011-2018 est, à cet effet, inattaquable à tous égards. Les Ivoiriens ne sont certes pas désormais dans le meilleur des mondes, mais les réalisations du Président Ouattara en seulement 7 ans apparaissent comme un miracle.

L’ancien Directeur Général Adjoint du FMI a toujours su qu’il n’est de développement que ce qui améliore le quotidien des populations, avec notamment la mise à disposition de services sociaux.  De ce point de vue, son bilan est inattaquable. Dans le secteur de l’eau potable, ce sont plus de 3 000 nouvelles localités qui ont été reliées au réseau. Certaines ont dû attendre 30 ans pour avoir un château.  

En matière d’électricité, à fin 2017, 4 600 localités étaient électrifiées, contre 2 847 en 2011. En outre, 408 882 ménages ont bénéficié de branchements sociaux d’octobre 2014 à septembre 2018, grâce à un paiement initial de 1 000 FCFA. Le Barrage hydro-électrique de Soubré, d’une puissance de 275 MW, participe de la bonne performance du secteur. Résultat : le taux de couverture nationale en eau potable et électricité est aujourd’hui de l’ordre de 80 %. 

Un autre chapitre où le bilan est tout autant inattaquable, c’est celui de l’éducation. De 2011 à 2018, ce sont 30 621 salles de classe du préscolaire et du primaire, 242 établissements secondaires, 02 CAFOP et 07 établissements d’enseignement technique et professionnel qui ont été construits.

En plus des infrastructures, 54 318 personnels enseignants et d’encadrement ont été recrutés, dont 43 137 enseignants du préscolaire et du primaire, 8 641 enseignants du secondaire et 2 540 personnels d’encadrement. Les universités de Man, Daloa et Korhogo sont également signées ‘’Ouattara’’. 

Volet santé, 300 centres de premier contact ont été construits et équipés de 2012 à 2016. A cela, il faut ajouter, entre autres, le Centre de traitement du cancer et le CHU d’Angré. Pour ce qui est du personnel, ce sont 10 000 médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, infirmiers et sages-femmes qui ont été recrutés sur la période 2015-2017. Inattaquable bilan, là aussi. 
Concernant les routes, pistes rurales et ponts, Ouattara n'a pas fait dans la dentelle, avec à son actif 612 km de routes bitumées et 154 000 km de routes en terre reprofilées. Un bilan tout simplement inattaquable, avec surtout 15 ponts, dont l’emblématique Pont à péage Henri Konan Bédié d’Abidjan. 

En termes de redistribution directe des fruits de la croissance aux populations, on notera l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 36 607 FCFA à 60 000 FCFA ; le déblocage des salaires après 25 ans et le paiement du stock des arriérés de salaire des fonctionnaires, pour un coût de 249,6 milliards de FCFA.

Aux agriculteurs, le total des revenus distribués est passé de 3 400 milliards de FCFA en 2012, à 6 400 milliards de FCFA en 2017. Comme impact, le taux de pauvreté a enregistré une baisse en milieu rural depuis 1998, passant de 62.5 % en 2008 à 56.8 % en 2015. Bilan inattaquable donc sur cet autre front. 

En diplomatie, Ouattara a réalisé un travail de titan, en hissant le pays au sommet des sommets, avec son élection, en juillet 2017, comme membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Ces progrès ont été possibles grâce à une gestion macro-économique rigoureuse. L’économie a connu une évolution fulgurante, passant d’une croissance négative (-4.2 %) en 2011 à une moyenne de 9 % sur la période 2012-2016. Le taux d’inflation est de 0.4 %, sur une norme UEMOA de 3 %. Le taux d’endettement était de 42.6 % du PIB en 2017, sur un ratio sous-régional de 70 %. Quant au taux de pauvreté, il est passé de 51 % en 2011 à 46.3 % en 2015. Une performance des plus enviées au monde. 

Au total donc, un bilan inattaquable. Qui parle de lui-même. Qui se défend seul. Et qui vaut au pays respect et admiration.  

N°09/ Mar. 2019 Partager :