Ministère ivoirien de l’Economie et des Finances: COOPERATION UE-ACP : LE NOUVEL ACCORD IMPACTERA LA VIE DE 1,5 MILLIARD DE PERSONNES

  
  

Abidjan, le 27 janvier 2021 - Le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a déclaré que la signature du nouvel accord de partenariat entre l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et l’Union Européenne (UE), notamment l’Instrument du voisinage, du développement et de la coopération internationale (NDICI), impactera la vie de plus de 1,5 milliard de personnes.

Il présidait, le mardi 26 janvier 2021 à Abidjan, la cérémonie d’ouverture de la rencontre extraordinaire du Réseau ouest africain des Cellules d’appui aux ordonnateurs nationaux du Fonds européen de développement (ROAC-FED).

Le NDICI succédera au FED dit Accord de Cotonou conclu il y a près de 20 ans et qui, après une ultime prolongation, devrait arriver à échéance le 30 novembre 2021.

« En fin 2020, un accord politique a été conclu sur le futur partenariat entre l’Union européenne et l’Organisation des Etats ACP (OEACP). Cet accord dit post-Cotonou implique les 27 États membres de l’UE et les 79 pays ACP, 48 d’Afrique subsaharienne, 16 des Caraïbes et 15 de l’océan Pacifique. La signature de l’accord qui aura lieu en 2021, impactera la vie de plus de 1,5 milliard de personnes », a annoncé Adama Coulibaly.

Le ministre a indiqué que grâce au FED, l’UE est devenue un partenaire économique, commercial et politique important pour chacun des pays de l’Afrique de l’Ouest et de la CEDEAO en tant qu’organisation. « L’UE demeure pour la Côte d’Ivoire, le premier marché avec une part des exportations de 45,0% en 2019, le premier fournisseur avec une part des importations de 33,5% et le premier investisseur avec environ la moitié des investissements directs à l’étranger », a-t-il relevé.

Il a appelé les Etats à bien préparer la mise en œuvre du nouvel accord vu les nombreux défis auxquels ils restent confrontés.

L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a, pour sa part, soutenu que ce nouvel instrument de coopération, doté de près de 100 milliards d’euros, prendra en compte les questions de droit de l’homme, de gouvernance et démocratie, de migration et mobilité, de changement climatique, etc.