Ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté: ACCENTUER LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETE

  
  

Abidjan, le 11 juillet 2018 – Intervenant le 11 juillet 2018 à Abidjan, à l’issue du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement mis en place le 10 juillet 2018, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a indiqué que l’action gouvernementale sera renforcée en matière de réduction de la pauvreté.

« Le Président de la République a insisté pour que la question de la réduction de la pauvreté soit un axe extrêmement fort de l’action gouvernementale. D’où la création du ministère de la Solidarité, de la Cohésion sociale et de la Lutte contre la pauvreté », a indiqué le Chef du gouvernement.

Ce ministère, en charge de la lutte contre la pauvreté, aura, entre autres activités, le programme des filets sociaux. Un programme qui accorde aux 35 000 ménages les plus défavorisés, une allocation trimestrielle de 36.000 FCFA. Cette somme contribue à améliorer leurs conditions de vie, en termes d’alimentation, de scolarisation et de suivi de la santé de leurs enfants. « Le programme sera amplifié, non seulement en termes de nombre de familles concernées, mais aussi en termes de revenus alloués », a dit le Chef du gouvernement.

Financé à hauteur de 25 milliards de FCFA par la Banque mondiale, le programme devrait bénéficier d’un financement additionnel de 25 milliards de FCFA.

Parlant, le 07 juillet 2018 à Dabakala, de croissance économique et de redistribution des fruits de la croissance, le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, a dit que la croissance soutenue de la Côte d’Ivoire a permis de réaliser des investissements importants dans divers secteurs sociaux, notamment l’éducation, la santé, l’approvisionnement en eau potable, etc. Ces efforts du gouvernement, a-t-il expliqué, contribuent à améliorer les conditions de vie des populations, et donc à réduire la pauvreté.

Notons que l’Enquête sur le Niveau de Vie (ENV) réalisée en 2015 a montré que le taux de pauvreté a baissé en Côte d’Ivoire, passant de 48.9% en 2008 à 46.3% en 2015.