MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE : RÉUNION DE RENTRÉE SCOLAIRE 2016-2017

  
  

• Mesdames et Messieurs les Ministres, chers collègues ;

• Monsieur Yao YDO, Représentant Résident UNESCO Côte d’Ivoire ;

• Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations du système des Nations-Unies et des Partenaires au développement ;

• Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Non Gouvernementales (ONG) ;

• Mesdames et Messieurs les Membres des Cabinets ministériels ;

• Mesdames et Messieurs les Inspecteurs Généraux ;

• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux ;

• Mesdames et Messieurs les Chefs des Services Rattachés aux Cabinets ;

• Monsieur le Directeur Régional d’Abidjan 1 ;

• Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux et Directeurs Départementaux ;

• Madame le Proviseur du Lycée Sainte-Marie, hôte de cette cérémonie ;

• Mesdames et Messieurs les Chefs d’Établissement ;

• Mesdames et Messieurs les Inspecteurs de l’Enseignement Préscolaire et Primaire ;
• Honorables représentants de la chefferie traditionnelle et Guides religieux ;

• Mesdames et Messieurs les responsables des Associations et Fédérations des Fondateurs d’Écoles ;

• Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des Syndicats ;

• Mesdames et Messieurs les Représentants des Comités de Gestion et des Associations des Parents d’élèves ;

• Mesdames et Messieurs les enseignants, chers collègues ;

• Mesdames et Messieurs, les professionnels de la presse ;

• Chers élèves ;
• Honorables invités ;

• Mesdames et Messieurs, en vos titres, grades et fonctions.



A la faveur de cette réunion solennelle de rentrée, je vous retrouve avec un plaisir renouvelé.
Nous voir ainsi, rassemblés dans toutes les composantes de notre grande et belle famille éducative, n’est-ce pas là un acte fondateur, réédité chaque année avec la même émotion ?
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais, à l’entame de mon propos, vous prier de bien vouloir vous lever afin que nous observions une minute de silence à la mémoire de nos chers collaborateurs qui nous ont quittés durant l’année scolaire 2015-2016….

Je vous remercie.
Que Dieu les rétribue tous à la hauteur des loyaux services qu’ils ont rendus à l’école ivoirienne.


Nous voici donc réunis, mobilisés, dois-je dire, pour sonner la charge parce qu’après cette rencontre, nous rejoindrons nos services pour neuf mois de travail, avec la passion du sacerdoce, les yeux rivés sur notre idéal de progrès et de paix.
D’abord, je voudrais saluer nos illustres invités, ces personnalités de premier plan qui rehaussent de leur présence la rencontre de ce matin.
De façon particulière, j’exprime ma gratitude infinie à mes collègues du Gouvernement présents, ainsi qu’à ceux qui se sont fait représenter.

Mesdames et Messieurs les Ministres,
Au nom de ce parterre de gestionnaires de l’école ivoirienne, je voudrais vous dire infiniment merci.
Merci d’associer votre prestige et votre notoriété à cette cérémonie !

Merci de marquer très clairement la volonté du Gouvernement de bâtir un système éducatif viable, performant et accessible à tous !
Soyez assurés que la communauté éducative, rassemblée dans sa diversité, a conscience de la vision historique du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, qui fait de l’éducation la pierre angulaire de son action.
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités,
Il me plait d’honorer un devoir toujours plus agréable : celui d’accueillir avec une joie manifeste les partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans notre mission éducative.
Chaque action que nous entreprenons en effet leur doit sa réussite ; chacun de nos projets prend corps grâce à leur sollicitude diligente.

En plus de traduire la crédibilité retrouvée de notre pays sur la scène internationale, l’attention des partenaires techniques et financiers est une preuve supplémentaire de la mobilisation de la communauté internationale en faveur des causes qui valent.
Qu’il me soit permis de leur réitérer l’engagement de notre pays à ne jamais trahir leur confiance. Merci à toutes et à tous !

Mesdames et Messieurs,
Je n’oublie pas les hauts responsables de notre système éducatif, qui reviennent de Yamoussoukro où ils ont participé à un séminaire du 31 août au 03 septembre 2016.
Autour de Monsieur le Directeur de Cabinet, je mesure la richesse des débats qu’ils y ont menés sur la problématique de la mise en œuvre de la Politique de Scolarisation Obligatoire (PSO).


Mesdames et Messieurs,
Je demande aux Directeurs Centraux, aux Chefs de Services Rattachés, aux Directeurs Régionaux, aux Directeurs Départementaux, aux Chefs de Circonscriptions de l’Enseignement Préscolaire et Primaire et aux Chefs d’Établissement de transmettre mes salutations à leurs collaborateurs qui n’ont pu prendre part à la présente réunion de rentrée.

A chacun d’eux, vous traduirez l’expression de ma confiance sans faille pour les actions qu’ils mènent en faveur du rayonnement de l’école Ivoirienne.
Mesdames et messieurs,
Honorables invités,
Le système éducatif, véritable société dans la société, est marqué par un faisceau de faits interdépendants et innombrables.

Donc pour faire le bilan de l’année écoulée, je voudrais m’attarder sur les résultats scolaires, indicateur pertinent de la fiabilité du système.
Pendant l’année scolaire écoulée, la tendance à l’amélioration desdits résultats a été renforcée.
L’action individuelle et collective de chaque compartiment de notre département ministériel trouve ainsi un juste couronnement.
Je voudrais rappeler que pour les sessions de 2016 des trois examens à grands tirage, nous avons obtenu :
- au CEPE : 83,33%
- au BEPC : 59,11%
- au BAC : 42,38%
Pour ne pas tomber dans l’autosatisfaction, nous sommes convaincus qu’il reste beaucoup d’efforts à fournir, mais ces résultats consacrent la justesse des résolutions principales que nous avons prises l’année dernière, à savoir :
- Le renforcement de notre stratégie managériale ;
- Le renforcement de l’encadrement du suivi et de l’évaluation ;
- La promotion du dialogue social en milieu scolaire avec la mise en place de cellules d’alerte précoce dans les DREN comme premier niveau de traitement des conflits ;
- Le développement des infrastructures éducatives ;
- La poursuite des réformes concernant la politique de gratuité et la protection sociale ;
- L’assainissement de l’environnement scolaire ;
- La promotion des pratiques de bonne gouvernance ;
- L’informatisation de l’administration scolaire ;
- La promotion de l’éducation des filles, avec un accent particulier sur la lutte contre les grossesses, les IST et le VIH/SIDA ;
- La relecture de la convention de concession du service public de l’enseignement aux promoteurs privés ;


- Et enfin, le renforcement de la coopération internationale avec une présence remarquée de notre pays à la CONFEMEN, le lancement de la phase 2 de l’initiative ELAN-AFRIQUE et l’organisation du deuxième Forum Ministériel Africain sur l’Intégration des TIC dans l’Education et la Formation de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA), à Abidjan.
Mais les défis futurs nous donnent peu de temps pour la réjouissance. En effet, nos charges sont si urgentes, que dès que nous remportons une victoire, d’autres enjeux nous appellent et il nous faut y faire face.
Mesdames et messieurs,
Honorables invités,
Le Rapport d’État sur le Système Éducatif National (RESEN, 2015)pose le cadre institutionnel de la gestion du système éducatif ivoirien en accordant une place de choix à la réduction des risques de catastrophes et de conflits (RRCC).
Au moment d’aborder les perspectives pour la nouvelle année scolaire, je voudrais m’attarder sur cette dimension importante.
L’école doit être entièrement et efficacement dédiée à l’épanouissement de l’enfant. Elle devient incongrue quand l’apprenant n’y trouve pas les conditions de son bonheur. Nous devons donc protéger les enfants en milieu scolaire, en transformant l’univers de l’apprentissage en un paradis pour les enfants dont nous avons la charge.
Cette disposition, que nous devons assumer avec générosité et altruisme, est la première condition de réussite de l’école obligatoire.
En prenant cette loi, le Président de la République a voulu que l’école soit l’instrument de la construction de l’individu afin qu’il devienne lui-même un agent de développement au service de la communauté. Il a voulu aussi que, bien au-delà des mots, l’accès à l’éducation soit le socle de l’égalité des chances et de la justice sociale.

C’est pourquoi, je vous demande d’exercer votre fonction avec rigueur, amour et humanisme, surtout à l’égard des enfants vulnérables et marginalisés.
Mesdames et Messieurs,
Depuis la prise de la loi N°2015-635 du 17 septembre 2015 portant modification de la loi N°95-696 du 7 septembre 1995 relative à l’enseignement, une abondante littérature a été produite sur la question, à juste titre.

Mais on en dira jamais assez tant ce projet nous tient à cœur. Après un an d’expérimentation, il est crucial d’en parler, afin que nous nous accordions sur la stratégie d’opérationnalisation de cette mesure historique.
Nous sommes aujourd’hui dans la dynamique, qui a consisté d’abord à créer la plus large adhésion possible à ce projet.
Ainsi, nous avons lancé le 6 février 2016 à Bouaké, la plate-forme nationale autour de la scolarisation obligatoire, pour des échanges constructifs avec les Préfets.
Dotés d’une feuille de route claire, ceux-ci ont conduit des consultations régionales qui nous valent de réelles satisfactions.
A ce jour, nous avons déjà couvert 10 régions. Aussi, ai-je l’honneur de vous annoncer que le financement est acquis pour les régions restantes. Les consultations régionales vont donc se généraliser dans le courant du mois de septembre 2016 et couvrir la totalité du territoire national.
Comme vous vous en doutez, c’est auprès de chaque ivoirien que nous trouverons la matière pour mettre efficacement en œuvre cette politique.
Cependant, il reste indéniable que la tâche principale incombe à nous, gestionnaires et acteurs du système éducatif. Notre expertise et notre technicité sont sollicitées.
Lors du séminaire de Yamoussoukro que j’évoquais plus haut, des recommandations ont été faites, auxquelles je souscris parfaitement. Il s’agit, notamment :
- d’initier des campagnes d’information auprès du grand public sur l’existence des offres de formation professionnelle ;
- de mettre en place un cadre de concertation permanent des acteurs du secteur Education/Formation afin de promouvoir ensemble des stratégies de prise en charge des enfants hors du système éducatif ;
- de mettre un accent particulier sur les modules permettant de détecter les difficultés d’apprentissage des élèves, dans les formations initiale et continue des enseignants ;
- d’amener les enseignants à mettre en application les connaissances et aptitudes en psychopédagogie acquises lors de la formation initiale, en situation de classe;
- de sensibiliser les parents au suivi et à l’encadrement de proximité de leurs enfants;
- d’approfondir la réflexion sur la politique d’orientation et d’affectation des élèves ;


- d’amener tous les acteurs à s’approprier les principes, les valeurs et les outils qui fondent l’orthodoxie administrative, l’éthique et le management en administration publique ;
- de renforcer le suivi et le contrôle à tous les niveaux ;
- de respecter scrupuleusement les résultats de la carte scolaire ;
- de sensibiliser les élus locaux et les cadres à s’impliquer davantage dans la mise à disposition de logements et de commodités pour les personnels enseignant et administratif exerçant en milieu rural ;
- de promouvoir la culture de la maintenance préventive et corrective des infrastructures et des équipements dans les écoles, collèges et lycées ;
- d’impliquer toute la communauté dans la sécurisation des équipements des écoles, collèges et lycées ;
- d’organiser des activités de soutien scolaire en faveur des élèves en difficultés d’apprentissage ;
- de veiller à l’utilisation effective des plages horaires prévues pour les activités de soutien scolaire ;
- d’intensifier la sensibilisation des parents et d’impliquer les cadres dans la résolution de la question des enfants sans extrait d’acte de naissance ;
- de poursuivre l’identification dans chaque région de tous les enfants hors du système scolaire en vue de leur prise en compte dans la scolarisation obligatoire.

Mesdames et Messieurs,
Nous allons approfondir la réflexion pour élaborer un tableau de bord, intégrant les actions à mener, ainsi que les mécanismes d’évaluation en vue d’exercer des remédiations en temps utile.
Pour ma part, je tiens à porter à votre attention quelques points auxquels j’accorde un prix particulier.

Souvenez-vous par exemple que nous avons formulé le vœu de donner à tous les enfants de 6 à 16 ans un socle commun de connaissances, de compétences et de culture afin qu’ils exercent plus tard leur citoyenneté de façon harmonieuse.
Dans cette optique, je me félicite des aménagements notables qui ont été faits ces dernières années pour réécrire nos curricula et revisiter nos démarches pédagogiques.
A cette fin, pour réussir cela avec efficacité, il a plu au gouvernement de programmer le retour des cours du mercredi matin.
Cette mesure, qui n’est pas nouvelle du reste, est prise pour renforcer le temps scolaire en vue d’avoir un quantum horaire conforme aux normes internationales. Pour mémoire, l’environnement mondial nous donne les indications suivantes :
En Pologne, le quantum horaire annuel, une des dernières au monde, est de 1000 heures par ans alors qu’il est de 1900 heures en Australie.
En Indonésie, il y a 44 semaines de travail scolaire par an, pendant que la Fédération de Russie en a 34, un des plus bas taux.

Quant à la France, elle a 36 semaines par an, soit 1800heures comme quantum horaire.
Le modèle, dans le système scolaire mondial, est de 5 jours de travail par semaine. Et les pays comme le Burkina Faso, le Sénégal et le Cameroun restent conformes à cette norme internationale.
Aujourd’hui, dans le système scolaire ivoirien, nous avons 4 jours de travail hebdomadaire.
Avec les 33 semaines de cours programmées cette année et les cours le mercredi matin, nous aurons 990 heures de cours. Cela est une avancée certes, mais encore un peu en deçà du minimum mondial et sous régional.
L’accroissement de la performance de notre système nécessite que l’on reste proche des normes internationales, sinon, de la Sous – région.

Je voudrais vous engager à faire vôtre cette décision qui en rajoutera, j’en suis certaine, aux résultats scolaires. Il importe de solidifier notre enseignement de base, notre enseignement primaire, par le renforcement du socle à travers cette mesure.
Il s’agit, à la fin de ce cycle primaire, de préparer l’enfant à son intégration dans son environnement social, culturel et économique.

Plus tard, l’enseignement secondaire viendra consolider ce background à travers un renforcement des compétences, l’ouverture sur d’autres cultures et la mise en valeur du potentiel intrinsèque de l’apprenant.
Dans cette approche pragmatique, nous attendons avec impatience le lancement de la phase 2 du projet pilote d’ELAN (école et langues nationales en Afrique) qui permettra d’expérimenter l’enseignement d’une langue ivoirienne pendant trois ans. Déjà, dans nos régions, 36 écoles procèdent par l’enseignement bilingue, du CP1 au CM2.
Il s’agit de tirer profit de tous les atouts de l’enfant, dont le socle culturel n’est justement pas le moindre.

Mesdames et Messieurs,
La PSO n’est pas une affaire de techniciens ambitieux ou illuminés isolés dans leur tour d’ivoire. C’est un projet national, qui vise à bâtir le profil de l’Ivoirien Nouveau.
Mieux, elle est l’émanation de la volonté de la communauté des Nations du monde.
Notre pays, en tant que membre du Comité Exécutif de l’UNESCO et membre actif de la CONFEMEN, se devait de s’aligner sur les standards internationaux en matière d’éducation.

En définitive, la PSO est la matérialisation du point 4 des Objectifs Du Développement Durable (ODD 4) intitulé « accès à une éducation de qualité » et qui stipule de : « veiller à ce que tous aient accès à l’éducation et promouvoir les possibilités d’apprentissage de qualité dans les conditions équitables tout au long de la vie ».
Il faut que tous, nous nous y engagions.

Le séminaire interministériel du 02 au 04 août 2016 à Yamoussoukro sur le dispositif des passerelles est donc arrivé à son heure. Il est impérieux que nos stratégies soient harmonisées dans un document national de référence.
Il est de notoriété publique que bien des échecs des enfants sont liés à un problème d’orientation.
Il faut donc créer un cadre de collaboration pour prendre en charge les enfants dès l’école primaire et guider chacun en fonction de ses aptitudes propres.
L’extraordinaire essor des métiers des arts et du spectacle vient nous rappeler qu’aucun enfant n’est perdu, pourvu que le système décèle tôt son talent. Nous devons tourner le dos à l’école des élites pour privilégier une école des compétences particulières. Et cela est l’affaire de tous.

Par ailleurs, la déconcentration des services se présente à nous comme une exigence d’efficacité en vue de l’intensification du suivi et du contrôle. Cette innovation permettra d’accroitre la performance des structures du Ministère de l’Education Nationale.
C’est pourquoi, nous procédons à la déconcentration de l’Inspection générale.
Mesdames et Messieurs,
Aujourd’hui, il nous faut consolider les facteurs pourvoyeurs de qualité et améliorer significativement l’efficacité interne et externe de notre système éducatif.
A cet effet, je voudrais donner les orientations suivantes pour l’année scolaire 2016-2017 qui commence le 12 septembre 2016 :
- J’instruis les Directeurs Régionaux et Directeurs Départementaux à faire respecter scrupuleusement la date de la présente rentrée scolaire. J’invite chaque responsable à veiller à l’effectivité des cours à cette date.
- Les frais d’inscription restent inchangés.
- Le respect du quantum honoraire doit être contrôlé sans relâche, tout comme l’achèvement des programmes.
- Chaque structure déconcentrée doit se doter d’une matrice d’actions opérationnelle sur l’année et qui tienne compte de la mise en œuvre de la PSO.
- L’encadrement de proximité doit être poursuivi.
- Dans vos structures respectives, vous devez mettre l’accent sur la salubrité et veiller à la protection de l’enfant et plus particulièrement de la petite fille.
- Pour donner à la gratuité de l’école son véritable sens, je demande à tous les acteurs de la chaîne de mettre un point d’honneur à l’amélioration du suivi de la distribution des kits et manuels scolaires ;




- Au titre de la formation continue, je tiens à un suivi renforcé des instituteurs et des professeurs stagiaires, et particulièrement des professeurs des collèges de proximité ;
- La lutte contre l’absentéisme et l’observance des principes de rigueur, de ponctualité, d’assiduité et d’empathie doivent être de mise.
- La gestion des ressources humaine et financière doit être optimale pour accompagner la mise en œuvre de la PSO.

Mesdames et Messieurs les Ministres, Honorables invités,
Chers collaborateurs,

L’année scolaire qui s’annonce va convoquer notre capacité collective à assumer nos charges. Si jusque-là nous nous sommes montrés dignes de la confiance de la Nation, nous devons redoubler d’efforts parce que les circonstances sont exceptionnelles.
A travers la PSO, c’est l’école qui rencontre sa mission régalienne, celle de donner à chaque enfant une éducation de qualité en toute équité.
Le Gouvernement ivoirien, pour sa part, réitère sa ferme volonté d’assumer sa part de responsabilité. Les efforts en matière d’amélioration du cadre de l’école, de réhabilitation et de construction d’infrastructures scolaires, de recrutement de personnels seront poursuivis sans relâche.
Je vous mets tous en mission. Que chacun de nous mérite de la Côte d’Ivoire à travers un engagement exemplaire au service de nos enfants, notre bien le plus précieux.

Pour cette année scolaire 2016-2017, nous avons retenu comme thème : «la réussite pour tous dans un système scolaire de qualité ».


Que ce thème soit notre boussole.
Souvenons-nous de ce que disait Martin Luther King et je cite : « il est toujours des hommes qui rêvent. Or, j’en suis arrivé à la vérité que le rêve ne fait pas les grands hommes. Heureusement, il y a une poignée encore maigre pour qui le rêve est déjà un projet de l’action. Ceux-là ont la foi pour changer le cours des choses, parce qu’ils agissent et se donnent les moyens d’une victoire…». Fin de citation.
Bonne rentrée scolaire 2016-2017, à toutes et à tous !
Je vous remercie.