RENDEZ-VOUS DU GOUVERNEMENT AVEC LE MINISTRE REMI ALLAH KOUADIO SUR LE THEME " DEVELOPPEMENT DURABLE AU SERVICE DE L’EMERGENCE DE LA COTE D’IVOIRE"

Partager l'article
  
  


Liste des documents à télécharger
TEXTE DE PRESENTATION

En marge de la 21ème Conférence (COP21) sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 ; le gouvernement ivoirien s’est donné pour objectif de réduire à l’horizon 2030, ses émissions de gaz à effet de serre de 28%. La Côte d’Ivoire produit à ce jour 15500 kilotonnes équivalentes CO2 de gaz à effet de serre. En 2030, si le pays ne change pas son mode de consommation, ses émissions se situeront à 34270 kilotonnes.


Ces prévisions de rejet de gaz à effet de serre, le gouvernement entend les réduire de 28% pour émettre 24.000 kilotonnes à l’horizon 2030. Pour y arriver, des réformes seront mise en œuvre pour entre autre modifier le mode de consommation nationale, diminuer et traiter sa production de déchets, etc. 

Cette ambition du gouvernement a été communiquée par le ministre de l’Environnent, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, M. Rémi Kouadio Allah, le 25 septembre au Plateau. Il était l’invité des Rendez-vous du gouvernement organisé par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG). 

Il a fait savoir par la suite que le gouvernement pourrait améliorer ses ambitions de réduction de gaz à effet de serre, si à la suite de la Cop21, des financements, des transferts technologiques et des renforcements de capacités étaient accordés à l’Etat ivoirien pour l’accompagner dans cette démarche de lutte contre le réchauffement climatique. 

Par ailleurs, il a situé la position de la Côte d’Ivoire lors de ce grand rendez-vous mondial sur le climat (COP21) de Paris. « La position de la Côte d’Ivoire est celle de l’Afrique », a-t-il déclaré. Et cette position africaine recommande que les pays riches baissent convenablement leurs émissions de gaz à effet de serre, qu’ils rendent effectifs, le transfert de compétence en matière de lutte contre le réchauffement climatique et le fonds vert pour le climat.

L’enveloppe de 100 milliards de dollars par an prévu pour ce fonds devrait être améliorée toujours selon la position de l’Afrique, a fait savoir le ministre.