Déclarations & Discours
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Déclaration du Premier ministre-Rencontre avec le corps diplomatique
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Monsieur le représentant spécial du Secrétaire Général des nations unies, Monsieur le représentant du facilitateur ;
Monsieur le Président de la Commission électoral indépendante(CEI),
Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations internationales Mesdames et Messieurs les Directeurs centraux,
Mesdames et Messieurs (...)
Je voudrais commencer par saluer leurs Excellences pour avoir répondu favorablement à l’invitation du gouvernement et vous l’aurez remarqué je suis ici avec les membres du gouvernement et le Président de la CEI pour avoir des échanges que nous avons instauré avec le corps diplomatique, en vue de porter l’information, la bonne information aux uns et aux autres.
La rencontre de ce jour sera donc l’occasion d’échanger sur la situation politique de notre pays, sur les questions d’actualité, mais aussi et surtout de faire le point du processus de sortie de crise dans notre pays. Il était à mon avis normal qu’après l’importante réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) qu’une telle rencontre puisse avoir lieu, surtout que les réunions du cadre permanent de concertation sont des réunions de huis clos et des réunions sanctionnées par un communiqué.
Mais peut être qu’il est bon que nous puissions en parler. Je disais que cette réunion a été importante pour les acteurs politiques ivoiriens, surtout qu’elle se tenait à quelques jours d’échéance de la date du 30 novembre qui avait été fixée sur proposition de la CEI par le gouvernement ivoirien pour tenir le premier tour, comme je l’ai dit toute à l’heure le 30 novembre.
Naturellement, il s’agit pour nous de voir qu’est-ce qu’il faut faire ? Le CPC aussi a eu son analyse que nous pourrons commenter, le CPC aussi a fait un certain nombre de recommandations que nous pourrons vous indiquer. Mais comme je l’ai dit il s’agira pour nous d’avoir des échanges avec vous pour traiter des points que j’ai indiqués toute à l’heure dans mes propos.
Je sais bien que ce qui intéresse tout le monde, l’opinion nationale et l’opinion internationale, c’est bien de savoir, où on en est avec le processus électoral ? Il n’y a pas meilleur interlocuteur que le Président de la Commission électorale indépendante, M. Robert Mambé pour nous faire un point précis sur cette question.
Je sais aussi que d’autres questions de grande importance, telles que la question militaire, la question de la reconstitution des registres d’Etat civil, la question importante du financement sont à l’ordre du jour et nous serons disposés à vous faire un point précis sur l’ensemble de ces questions.
Mais pour l’heure je voudrais rassurer le corps diplomatique et je voudrais que vous puissiez transmettre ce message aux plus hautes autorités de vos Etats. La Côte d’Ivoire s’est engagée depuis plusieurs années déjà, à rechercher la paix, à recréer un climat de sérénité, de tranquillité. La Côte d’Ivoire s’est engagée à sortir de la crise, pas pour les autres, mais pour nous-mêmes ivoiriens.
Je ne dis pas pour quelqu’un, mais c’est d’abord pour nous-mêmes que nous avons décidé de faire la paix. L’histoire de l’humanité, du monde montre bien que des pays ont mis trente ans, quarante ans, cinquante ans…à rechercher la paix, continuent de rechercher la paix. Mais les ivoiriens le 04 mars 2007 ont décidé de prendre par eux-mêmes leur destin. C’est la valeur et le sens qu’il faut donner à la signature de l’Accord politique de Ouagadougou (APO), qui doit nous amener à la paix.
Donc les premiers conscients de la responsabilité qui leur incombe de faire la paix, pour leur peuple, leur population, c’est d’abord ces premiers acteurs, qui ont décidé au-delà, malgré les problèmes, les ressentiments, les querelles de se surpasser et de faire la paix. C’est pourquoi je voudrais vous rassurer pour dire que notre détermination à réaliser cette paix est d’abord libre et volontaire. C’est comme ça qu’il faut comprendre les négociations qui ont abouti à l’APO.
Cette prise de responsabilité demeure, cette foi dans notre pays demeure et je veux que vous le transmettiez aux plus hautes autorités de vos pays respectifs que vous représentez en Côte d’Ivoire.
Ceci est extrêmement important pour que l’élection que nous allons organiser soit un facteur de paix, il y a des conditions. Il faut que l’élection soit transparente, il faut aussi que cette élection se tienne dans un environnement apaisé, et le gouvernement travaille à cela.
C’est en cela que les quarante ans bientôt cinquante ans d’indépendance que nous avons aujourd’hui pour la plupart de nos pays, pourraient justifier l’engagement de tous les acteurs. Cela me parait donc très important, d’autant plus que c’est vrai la question électorale est au centre de tous les débats, mais je l’ai dit, il y a d’autres questions importantes.
Entres autres par exemple, la question de l’annulation de la dette de la Côte d’Ivoire. Le Cadre permanent de concertation a lancé un appel à la communauté internationale, pour aider la Côte d’Ivoire à atteindre le point de décision avant la fin de l’année.
Parce que l’annulation de la dette de notre pays permettra au gouvernement, aux institutions de réaliser et de rendre concret la perspective du développement de notre pays. Je pense que ceci est extrêmement important et je voudrais insister la dessus et encore féliciter le ministre de l’économie et des finances, pour lui dire que le gouvernement est solidaire dans la poursuite des négociations avec les instituions internationales, pour atteindre le point de décision qui devrait aboutir à l’allègement de la dette de notre pays.
C’est pourquoi je voudrais pour terminer sur la question et permettre le débat, demander aux corps diplomatique d’aider le gouvernement à réaliser la mise en œuvre de l’ApO. Je demande à vos pays respectifs d’aider la Côte d’Ivoire et de soutenir la Côte d’Ivoire. Le meilleur soutient que vous pourriez nous apporter, au-delà de notre question politique, c’est déjà de vendre l’optimisme et de considérer qu’il est possible pour la Côte d’Ivoire de s’en sortir. C’est l’aide que nous attenons de vous parce que toute façon, vendre un pessimisme, je ne sais pas quel objectif cela peut constituer.
Il faut aider le gouvernement, d’autant plus qu’il n’y a plus d’obstacles politiques, je dis bien il n’y a plus d’obstacles politiques pour aller à la paix. Les acteurs politiques sont d’accords pour aller aux élections, d’ailleurs la dernière réunion du CPC a été l’une des réunions les plus conviviales. Le représentant spécial du facilitateur est là, en presque deux heures ou trois heures nous avions fini de nous mettre d’accord sur un consensus. A partir de là, nous n’avions pas pu eu dans les minutes de la réunion à noter un problème politique. De sorte que pour nous c’est un bon signal, ce qui aurait pu être inquiétant, c’était si tous les acteurs n’étaient pas d’accord pour la marche à suivre.
Aujourd’hui je dirai qu’il y a un consensus, en tout cas, qui s’est dégagé au niveau du CPC, pour dire qu’il faut aller aux élections, mais il faut bien préparer ces élections. C’est le temps que nous mettrons à faire une bonne préparation de ces élections. Les garanties que nous prendrons pour assurer la transparence de ces élections, c’est bien ces mesures qui créeront l’environnement apaisé pour permettre au peuple d’exprimer son droit de vote. C’est pourquoi je voudrais demander une fois de plus, aux pays amis de soutenir le gouvernement, et à nous aider à aller dans la sérénité aux élections tant attendues.
Maintenant je vais laisser la parole au Président de la Commission électorale indépendante, pour nous faire l’état des lieux sur l’opération je dirais importante du processus de sortie de crise. Après son intervention nous passerons directement aux échanges.
Comme je l’ai dit il y a d’autres questions, la question militaire, la reconstitution des registres d’Etat civil, la question de financement. Le gouvernement est là cet effet, pour vous donner le maximum d’information sur toutes ces questions.
Monsieur le Président de la Commission électoral indépendante(CEI),
Messieurs les ministres,
Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique ;
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations internationales Mesdames et Messieurs les Directeurs centraux,
Mesdames et Messieurs (...)
Je voudrais commencer par saluer leurs Excellences pour avoir répondu favorablement à l’invitation du gouvernement et vous l’aurez remarqué je suis ici avec les membres du gouvernement et le Président de la CEI pour avoir des échanges que nous avons instauré avec le corps diplomatique, en vue de porter l’information, la bonne information aux uns et aux autres.
La rencontre de ce jour sera donc l’occasion d’échanger sur la situation politique de notre pays, sur les questions d’actualité, mais aussi et surtout de faire le point du processus de sortie de crise dans notre pays. Il était à mon avis normal qu’après l’importante réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) qu’une telle rencontre puisse avoir lieu, surtout que les réunions du cadre permanent de concertation sont des réunions de huis clos et des réunions sanctionnées par un communiqué.
Mais peut être qu’il est bon que nous puissions en parler. Je disais que cette réunion a été importante pour les acteurs politiques ivoiriens, surtout qu’elle se tenait à quelques jours d’échéance de la date du 30 novembre qui avait été fixée sur proposition de la CEI par le gouvernement ivoirien pour tenir le premier tour, comme je l’ai dit toute à l’heure le 30 novembre.
Naturellement, il s’agit pour nous de voir qu’est-ce qu’il faut faire ? Le CPC aussi a eu son analyse que nous pourrons commenter, le CPC aussi a fait un certain nombre de recommandations que nous pourrons vous indiquer. Mais comme je l’ai dit il s’agira pour nous d’avoir des échanges avec vous pour traiter des points que j’ai indiqués toute à l’heure dans mes propos.
Je sais bien que ce qui intéresse tout le monde, l’opinion nationale et l’opinion internationale, c’est bien de savoir, où on en est avec le processus électoral ? Il n’y a pas meilleur interlocuteur que le Président de la Commission électorale indépendante, M. Robert Mambé pour nous faire un point précis sur cette question.
Je sais aussi que d’autres questions de grande importance, telles que la question militaire, la question de la reconstitution des registres d’Etat civil, la question importante du financement sont à l’ordre du jour et nous serons disposés à vous faire un point précis sur l’ensemble de ces questions.
Mais pour l’heure je voudrais rassurer le corps diplomatique et je voudrais que vous puissiez transmettre ce message aux plus hautes autorités de vos Etats. La Côte d’Ivoire s’est engagée depuis plusieurs années déjà, à rechercher la paix, à recréer un climat de sérénité, de tranquillité. La Côte d’Ivoire s’est engagée à sortir de la crise, pas pour les autres, mais pour nous-mêmes ivoiriens.
Je ne dis pas pour quelqu’un, mais c’est d’abord pour nous-mêmes que nous avons décidé de faire la paix. L’histoire de l’humanité, du monde montre bien que des pays ont mis trente ans, quarante ans, cinquante ans…à rechercher la paix, continuent de rechercher la paix. Mais les ivoiriens le 04 mars 2007 ont décidé de prendre par eux-mêmes leur destin. C’est la valeur et le sens qu’il faut donner à la signature de l’Accord politique de Ouagadougou (APO), qui doit nous amener à la paix.
Donc les premiers conscients de la responsabilité qui leur incombe de faire la paix, pour leur peuple, leur population, c’est d’abord ces premiers acteurs, qui ont décidé au-delà, malgré les problèmes, les ressentiments, les querelles de se surpasser et de faire la paix. C’est pourquoi je voudrais vous rassurer pour dire que notre détermination à réaliser cette paix est d’abord libre et volontaire. C’est comme ça qu’il faut comprendre les négociations qui ont abouti à l’APO.
Cette prise de responsabilité demeure, cette foi dans notre pays demeure et je veux que vous le transmettiez aux plus hautes autorités de vos pays respectifs que vous représentez en Côte d’Ivoire.
Ceci est extrêmement important pour que l’élection que nous allons organiser soit un facteur de paix, il y a des conditions. Il faut que l’élection soit transparente, il faut aussi que cette élection se tienne dans un environnement apaisé, et le gouvernement travaille à cela.
C’est en cela que les quarante ans bientôt cinquante ans d’indépendance que nous avons aujourd’hui pour la plupart de nos pays, pourraient justifier l’engagement de tous les acteurs. Cela me parait donc très important, d’autant plus que c’est vrai la question électorale est au centre de tous les débats, mais je l’ai dit, il y a d’autres questions importantes.
Entres autres par exemple, la question de l’annulation de la dette de la Côte d’Ivoire. Le Cadre permanent de concertation a lancé un appel à la communauté internationale, pour aider la Côte d’Ivoire à atteindre le point de décision avant la fin de l’année.
Parce que l’annulation de la dette de notre pays permettra au gouvernement, aux institutions de réaliser et de rendre concret la perspective du développement de notre pays. Je pense que ceci est extrêmement important et je voudrais insister la dessus et encore féliciter le ministre de l’économie et des finances, pour lui dire que le gouvernement est solidaire dans la poursuite des négociations avec les instituions internationales, pour atteindre le point de décision qui devrait aboutir à l’allègement de la dette de notre pays.
C’est pourquoi je voudrais pour terminer sur la question et permettre le débat, demander aux corps diplomatique d’aider le gouvernement à réaliser la mise en œuvre de l’ApO. Je demande à vos pays respectifs d’aider la Côte d’Ivoire et de soutenir la Côte d’Ivoire. Le meilleur soutient que vous pourriez nous apporter, au-delà de notre question politique, c’est déjà de vendre l’optimisme et de considérer qu’il est possible pour la Côte d’Ivoire de s’en sortir. C’est l’aide que nous attenons de vous parce que toute façon, vendre un pessimisme, je ne sais pas quel objectif cela peut constituer.
Il faut aider le gouvernement, d’autant plus qu’il n’y a plus d’obstacles politiques, je dis bien il n’y a plus d’obstacles politiques pour aller à la paix. Les acteurs politiques sont d’accords pour aller aux élections, d’ailleurs la dernière réunion du CPC a été l’une des réunions les plus conviviales. Le représentant spécial du facilitateur est là, en presque deux heures ou trois heures nous avions fini de nous mettre d’accord sur un consensus. A partir de là, nous n’avions pas pu eu dans les minutes de la réunion à noter un problème politique. De sorte que pour nous c’est un bon signal, ce qui aurait pu être inquiétant, c’était si tous les acteurs n’étaient pas d’accord pour la marche à suivre.
Aujourd’hui je dirai qu’il y a un consensus, en tout cas, qui s’est dégagé au niveau du CPC, pour dire qu’il faut aller aux élections, mais il faut bien préparer ces élections. C’est le temps que nous mettrons à faire une bonne préparation de ces élections. Les garanties que nous prendrons pour assurer la transparence de ces élections, c’est bien ces mesures qui créeront l’environnement apaisé pour permettre au peuple d’exprimer son droit de vote. C’est pourquoi je voudrais demander une fois de plus, aux pays amis de soutenir le gouvernement, et à nous aider à aller dans la sérénité aux élections tant attendues.
Maintenant je vais laisser la parole au Président de la Commission électorale indépendante, pour nous faire l’état des lieux sur l’opération je dirais importante du processus de sortie de crise. Après son intervention nous passerons directement aux échanges.
Comme je l’ai dit il y a d’autres questions, la question militaire, la reconstitution des registres d’Etat civil, la question de financement. Le gouvernement est là cet effet, pour vous donner le maximum d’information sur toutes ces questions.