Chers Compatriotes,

La communauté internationale célèbre ce dimanche 16 novembre 2008, la première Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière. Cet évènement fait suite à la résolution A/ 60/ 5 sur l’amélioration de la sécurité routière adoptée par les Nations Unies le 1er décembre 2005.

Il s’agit d’une initiative exceptionnelle des Nations Unies qui fait écho aux préoccupations croissantes des gouvernements relatives aux traumatismes dus aux accidents de la circulation.

En effet, selon l’OMS, les accidents de la circulation, représentent, au plan mondial, une des causes les plus fréquentes de mortalité chez les jeunes de 5 à 25 ans. Dans ce groupe d’âge, les jeunes de sexe masculin sont les plus exposés.

En Côte d’Ivoire, chaque année, les accidents de la circulation occasionnent en moyenne 600 décès dont plus de 40 % chez les piétons, la moitié de ceux-ci étant des enfants.

Par ailleurs, les accidents de la route occasionnent, des pertes énormes chez les opérateurs économiques et pour l’économie nationale. Mettre fin à cette hécatombe est en conséquence d’une grande urgence.

Ces décès et traumatismes peuvent être évités par le recours à des mesures de prévention routière. De nombreux exemples de par le monde montrent qu’en agissant sur les facteurs tels que la vitesse excessive, l’utilisation de la ceinture de sécurité, le port de casque, la conduite en état d’ivresse, l’état mécanique des véhicules, l’état des infrastructures routières, la signalisation adéquate des véhicules immobilisés sur la voie publique pour cause de panne ou d'accident, il est possible de faire l’économie de nombreuses vies humaines et préserver d’importantes ressources financières.

Chers Compatriotes,

La lutte contre les accidents de la route exige des initiatives fortes du Gouvernement, mais elle commande également la mobilisation de tous : Automobilistes, personnel soignant, Enseignants et Enseignés, Jeunes Hommes et Femmes, Médias, Assureurs, Constructeurs automobiles, Transporteurs, Conducteurs, ONG, Victimes innocentes et familles des victimes.

Le Gouvernement a pris et prendra encore des initiatives fortes en la matière. La réforme du permis de conduire, la modernisation des équipements de contrôle de la vitesse, la professionnalisation du métier de conducteur, l’obligation de la signalisation sur nos routes, la mise en place prochaine d’un fonds de garantie pour le renouvellement du parc auto, sont autant d’actions qui traduisent la volonté du Gouvernement d’assurer une circulation sécurisée des personnes et des biens sur nos routes.

Mobilisons nous pour plus de sécurité sur nos routes par la prudence, la vigilance, la rigueur et dans la solidarité. L’accident de la route n’est pas une fatalité.