Déclarations & Discours
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Discours du Premier ministre-Lancement de la Semaine de la salubrité urbaine
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Monsieur le Ministre de la Ville et de la Salubrité Urbaine,
Monsieur le Ministre de la Fonction publique et de l’Emploi,
Monsieur le représentant du Maire de la commune du Plateau,
Messieurs les représentants du Maire de Bamako,
Monsieur le Directeur Général de Petro ci, Honorables invités, chers amis jeunes.
Je voudrais Monsieur le Ministre de la Ville et de la Salubrité Urbaine, commencer mon propos, en vous saluant et surtout en vous félicitant, parce que vous vous souviendriez de la discussion que nous avions eue, lorsqu’il m’a fallu soumettre au chef de l’Etat, le projet de décret relatif aux attributions des membres du gouvernement.
Nous avons échangé sur les attributions du Ministère de la Ville et de la Salubrité Urbaine et je voudrais vous dire ma profonde conviction, c’est que ce ministère est non seulement d’utilité publique et nationale, mais à l’état actuel du développement de notre pays, ce ministère est incontournable. Monsieur le Ministre je vous l’ai dit et je le redis, il n’y a pas de petit ministère, il y a des ministères tout court.
C’est pourquoi je voudrais vous saluez parce que votre passé a milité en votre faveur, élu Maire de Cocody (Abidjan), vous avez su, en étant le premier ministre à occuper ce poste, du ministre de la Ville et de la Salubrité Urbaine, vous avez su donner du contenu à ce ministère. Vous avez su faire de ce ministère, un ministère utile pour les ivoiriens. C’est pourquoi je voudrais vous féliciter et raconter une anecdote pour étayer le propos que je viens de livrer.
Je suis allé en visite dans un pays Africain que je ne citerai pas et le Premier Ministre que j’ai rencontré, m’a parlé de la Côte d’Ivoire comme bien des ivoiriens n’auraient jamais su le faire. Il m’a dit, Monsieur le Premier Ministre de Côte d’Ivoire, nous, nous sommes fiers de votre pays, et il m’a dit ceci, notre pays a toujours voulu ressembler à la Côte d’Ivoire, mieux notre pays est d’inspiration ivoirienne.
Quand j’ai marqué ma surprise, il m’a dit oui, en 1974, notre ministre de l’Economie et des Finances, s’est rendu en visite officielle en Côte d’Ivoire, et feu le Président Félix Houphouët-Boigny, lui avait donné rendez-vous à Yamoussoukro. Quand le ministre a atterri à Abidjan, qu’il est passé par le Plateau (commune d’Abidjan), qu’il a vu les 220 logements (commune d’Abidjan), qu’il a emprunté l’autoroute jusqu’à Yamoussoukro (centre), après une nuit à l’hôtel Ivoire.
Quand il est rentré dans son pays émerveillé, il est allé directement voir le Président de la République. Il lui a dit Monsieur le Président, je sais que vous m’aviez fait confiance en me mettant dans votre gouvernement, il n’est jamais venu à l’idée ni à l’esprit d’un ministre, de voir le Chef de l’Etat pour solliciter un poste, Monsieur le Président, pour une fois je viens vous demander une faveur, le Président lui a dit donc allez-y. Il dit Monsieur le Président je veux que vous me confier au lieu du ministère de l’économie et des finances, le ministère du tourisme.
Le Président était surpris, parce que, qui ne veut pas être ministre de l’économie et des finances dans un pays, les gens se battent pour être ministre de l’économie et des finances, mais lui, il avait eu cet avantage, mais il voulait désormais être ministre du tourisme. Ce n’était pas une tâche compliquée pour le Président, il a dit qu’il n’y a pas de problèmes. Et le ministre de l’économie et des finances est devenu ministre du tourisme de son pays.
Aujourd’hui, je peux vous dire que l’une des premières richesses de ce pays, aujourd’hui est le tourisme ; qui rapporte au pays, plus, sinon autant que le pétrole dans certains pays, le café et le cacao dans d’autres. Ce pays parce qu’ils ont eu une politique de développement du tourisme, aujourd’hui capte une grande partie des touristes du monde entier.
Je pense que Monsieur le ministre que ce n’est pas les attributions qu’on vous donne dans un décret, ce n’est pas l’intitulé du ministère, c’est la vision qu’on a. Un pays ne peut pas se développer, s’il n’y a pas de vision. Une vision des responsables du pays, une vision des leaders, c’est important de parler de vision, et je pense que ce que vous avez engagé, entamé, Monsieur le ministre, il faut persévérer. Parce que je suis convaincu que, au fil des années, la question de la salubrité, sera une question tout aussi enrichissante que le café-cacao, que d’autres produits.
Je voudrais m’adresser à nos amis jeunes, pour dire qu’il n’y a pas de métier dévalorisant. Il ne faudrait pas qu’on dise que j’ai honte d’aller balayer la route, parce que la jeune fille que je regarde dans le quartier si elle passe, elle va me voir balayer. Il n’y a pas de métier dévalorisant. Mais il faut justement que se soit aux autorités d’encadrer les jeunes et d’entourer ce métier là de noblesse. C’est pourquoi le ministre a été le premier a balayé, je le félicite, le 25 octobre prochain, je donne rendez-vous aux journalistes, moi même, je serai à la primature pour balayer.
Donc chacun doit s’impliquer, en ce qui concerne la question de la salubrité. Malheureusement, en Afrique, la notion de l’Etat n’est pas encore bien perçue. Chacun est chez lui à la maison et attend que l’Etat vienne à la maison chez lui pour balayer, ce n’est pas normal, il faut que chacun s’implique. Il faut que les directeurs des sociétés d’Etat, les ministres, tous, nous devons nous impliquer c’est en donnant l’exemple, en montrant le chemin que nous allons réussir à sensibiliser et à mobiliser tous les ivoiriens autour de la question.
C’est pourquoi Monsieur le Ministre, je voudrais vous assurer de notre soutien total et entier. Il faudra que, à un moment dans ce pays, je le souhaite vivement monsieur le ministre et je voudrais que vous y réfléchissiez, que un jour dans le mois, du Président de la République au planton, nous marquions une pause pour nous consacrer à des travaux de salubrité publique.
Au moins un jour dans le mois, que partout en Côte d’Ivoire, tout s’arrête pour qu’ensemble, chacun devant chez lui, sur les grandes voies, etc.., on se consacre à des travaux de salubrité publique. Ce n’est pas anecdotique, parce que des pays le font déjà et ça leurs réussi bien. Mais ceci ne doit pas être simplement que du spectacle. Mais plutôt, quelque chose de consacrée, qui entre dans les mœurs des citoyens de Côte d’Ivoire, c’est ainsi, que nous réussirons à rendre nos villes, nos villages et nos campements propres.
Et pour moi Monsieur le ministre, c’est quelque chose d’extrêmement important. Vous avez lancé et montré le chemin, il faut que tout le monde s’engouffre et suive.
C’est pourquoi je voudrais terminer en revenant sur la question de la vision, que nous exécutif, responsables et autorités nous devons avoir. Le développement c’est d’abord la vision. Il y a seulement une semaine je recevais un ami, et je vous invite, j’invite le DG de la Petro ci à le faire. Prenez une photo d’Abidjan en 1960, une photo d’Abidjan en 1970, prenez une photo de Dubaï en 1960, une photo de Dubaï en 1970. Il n’y a pas de comparaison, la Côte d’Ivoire avait déjà des infrastructures et Dubaï était comme un hameau désertique où personne ne souhaiterais faire 48 heures. Aujourd’hui, toute l’Europe est en train de se déplacer à Dubaï, ce n’est pas sorcier. C’est simple, il a fallu que le leadership à Dubaï dise que nous voulons (et puis Dubaï n’est pas le plus riche des émirats), il a suffit qu’il y ait une vision pour dire que nous voulons faire de notre territoire un territoire de rêve, pour que Dubaï soit ce que nous voyons aujourd’hui.
Et en Côte d’Ivoire, nous sommes capables de le réussir et de le faire, si depuis 1960 et 1970 la Côte d’Ivoire avait déjà autant d’infrastructures, il n’y a pas de raisons qu’aujourd’hui nous ne réussissions pas à développer et à partir de cette lancée, à faire de notre pays, un grand pays en Afrique. Cependant pour faire de notre pays un grand en Afrique, il faudra déjà que l’environnement soit sain, pour qu’on puisse y respirer et y vivre. C’est pourquoi Monsieur le ministre votre tâche est importante. Je voudrais donc, pour conclure mon propos vous dire, que nous comptons sur vous pour que, vous puissiez, au-delà de notre pays, être, j’espère dans les quelques années à venir, un modèle qui puisse comme hier pour d’autres pays, inspirer les pays Africains.
Je vous remercie.
Monsieur le Ministre de la Fonction publique et de l’Emploi,
Monsieur le représentant du Maire de la commune du Plateau,
Messieurs les représentants du Maire de Bamako,
Monsieur le Directeur Général de Petro ci, Honorables invités, chers amis jeunes.
Je voudrais Monsieur le Ministre de la Ville et de la Salubrité Urbaine, commencer mon propos, en vous saluant et surtout en vous félicitant, parce que vous vous souviendriez de la discussion que nous avions eue, lorsqu’il m’a fallu soumettre au chef de l’Etat, le projet de décret relatif aux attributions des membres du gouvernement.
Nous avons échangé sur les attributions du Ministère de la Ville et de la Salubrité Urbaine et je voudrais vous dire ma profonde conviction, c’est que ce ministère est non seulement d’utilité publique et nationale, mais à l’état actuel du développement de notre pays, ce ministère est incontournable. Monsieur le Ministre je vous l’ai dit et je le redis, il n’y a pas de petit ministère, il y a des ministères tout court.
C’est pourquoi je voudrais vous saluez parce que votre passé a milité en votre faveur, élu Maire de Cocody (Abidjan), vous avez su, en étant le premier ministre à occuper ce poste, du ministre de la Ville et de la Salubrité Urbaine, vous avez su donner du contenu à ce ministère. Vous avez su faire de ce ministère, un ministère utile pour les ivoiriens. C’est pourquoi je voudrais vous féliciter et raconter une anecdote pour étayer le propos que je viens de livrer.
Je suis allé en visite dans un pays Africain que je ne citerai pas et le Premier Ministre que j’ai rencontré, m’a parlé de la Côte d’Ivoire comme bien des ivoiriens n’auraient jamais su le faire. Il m’a dit, Monsieur le Premier Ministre de Côte d’Ivoire, nous, nous sommes fiers de votre pays, et il m’a dit ceci, notre pays a toujours voulu ressembler à la Côte d’Ivoire, mieux notre pays est d’inspiration ivoirienne.
Quand j’ai marqué ma surprise, il m’a dit oui, en 1974, notre ministre de l’Economie et des Finances, s’est rendu en visite officielle en Côte d’Ivoire, et feu le Président Félix Houphouët-Boigny, lui avait donné rendez-vous à Yamoussoukro. Quand le ministre a atterri à Abidjan, qu’il est passé par le Plateau (commune d’Abidjan), qu’il a vu les 220 logements (commune d’Abidjan), qu’il a emprunté l’autoroute jusqu’à Yamoussoukro (centre), après une nuit à l’hôtel Ivoire.
Quand il est rentré dans son pays émerveillé, il est allé directement voir le Président de la République. Il lui a dit Monsieur le Président, je sais que vous m’aviez fait confiance en me mettant dans votre gouvernement, il n’est jamais venu à l’idée ni à l’esprit d’un ministre, de voir le Chef de l’Etat pour solliciter un poste, Monsieur le Président, pour une fois je viens vous demander une faveur, le Président lui a dit donc allez-y. Il dit Monsieur le Président je veux que vous me confier au lieu du ministère de l’économie et des finances, le ministère du tourisme.
Le Président était surpris, parce que, qui ne veut pas être ministre de l’économie et des finances dans un pays, les gens se battent pour être ministre de l’économie et des finances, mais lui, il avait eu cet avantage, mais il voulait désormais être ministre du tourisme. Ce n’était pas une tâche compliquée pour le Président, il a dit qu’il n’y a pas de problèmes. Et le ministre de l’économie et des finances est devenu ministre du tourisme de son pays.
Aujourd’hui, je peux vous dire que l’une des premières richesses de ce pays, aujourd’hui est le tourisme ; qui rapporte au pays, plus, sinon autant que le pétrole dans certains pays, le café et le cacao dans d’autres. Ce pays parce qu’ils ont eu une politique de développement du tourisme, aujourd’hui capte une grande partie des touristes du monde entier.
Je pense que Monsieur le ministre que ce n’est pas les attributions qu’on vous donne dans un décret, ce n’est pas l’intitulé du ministère, c’est la vision qu’on a. Un pays ne peut pas se développer, s’il n’y a pas de vision. Une vision des responsables du pays, une vision des leaders, c’est important de parler de vision, et je pense que ce que vous avez engagé, entamé, Monsieur le ministre, il faut persévérer. Parce que je suis convaincu que, au fil des années, la question de la salubrité, sera une question tout aussi enrichissante que le café-cacao, que d’autres produits.
Je voudrais m’adresser à nos amis jeunes, pour dire qu’il n’y a pas de métier dévalorisant. Il ne faudrait pas qu’on dise que j’ai honte d’aller balayer la route, parce que la jeune fille que je regarde dans le quartier si elle passe, elle va me voir balayer. Il n’y a pas de métier dévalorisant. Mais il faut justement que se soit aux autorités d’encadrer les jeunes et d’entourer ce métier là de noblesse. C’est pourquoi le ministre a été le premier a balayé, je le félicite, le 25 octobre prochain, je donne rendez-vous aux journalistes, moi même, je serai à la primature pour balayer.
Donc chacun doit s’impliquer, en ce qui concerne la question de la salubrité. Malheureusement, en Afrique, la notion de l’Etat n’est pas encore bien perçue. Chacun est chez lui à la maison et attend que l’Etat vienne à la maison chez lui pour balayer, ce n’est pas normal, il faut que chacun s’implique. Il faut que les directeurs des sociétés d’Etat, les ministres, tous, nous devons nous impliquer c’est en donnant l’exemple, en montrant le chemin que nous allons réussir à sensibiliser et à mobiliser tous les ivoiriens autour de la question.
C’est pourquoi Monsieur le Ministre, je voudrais vous assurer de notre soutien total et entier. Il faudra que, à un moment dans ce pays, je le souhaite vivement monsieur le ministre et je voudrais que vous y réfléchissiez, que un jour dans le mois, du Président de la République au planton, nous marquions une pause pour nous consacrer à des travaux de salubrité publique.
Au moins un jour dans le mois, que partout en Côte d’Ivoire, tout s’arrête pour qu’ensemble, chacun devant chez lui, sur les grandes voies, etc.., on se consacre à des travaux de salubrité publique. Ce n’est pas anecdotique, parce que des pays le font déjà et ça leurs réussi bien. Mais ceci ne doit pas être simplement que du spectacle. Mais plutôt, quelque chose de consacrée, qui entre dans les mœurs des citoyens de Côte d’Ivoire, c’est ainsi, que nous réussirons à rendre nos villes, nos villages et nos campements propres.
Et pour moi Monsieur le ministre, c’est quelque chose d’extrêmement important. Vous avez lancé et montré le chemin, il faut que tout le monde s’engouffre et suive.
C’est pourquoi je voudrais terminer en revenant sur la question de la vision, que nous exécutif, responsables et autorités nous devons avoir. Le développement c’est d’abord la vision. Il y a seulement une semaine je recevais un ami, et je vous invite, j’invite le DG de la Petro ci à le faire. Prenez une photo d’Abidjan en 1960, une photo d’Abidjan en 1970, prenez une photo de Dubaï en 1960, une photo de Dubaï en 1970. Il n’y a pas de comparaison, la Côte d’Ivoire avait déjà des infrastructures et Dubaï était comme un hameau désertique où personne ne souhaiterais faire 48 heures. Aujourd’hui, toute l’Europe est en train de se déplacer à Dubaï, ce n’est pas sorcier. C’est simple, il a fallu que le leadership à Dubaï dise que nous voulons (et puis Dubaï n’est pas le plus riche des émirats), il a suffit qu’il y ait une vision pour dire que nous voulons faire de notre territoire un territoire de rêve, pour que Dubaï soit ce que nous voyons aujourd’hui.
Et en Côte d’Ivoire, nous sommes capables de le réussir et de le faire, si depuis 1960 et 1970 la Côte d’Ivoire avait déjà autant d’infrastructures, il n’y a pas de raisons qu’aujourd’hui nous ne réussissions pas à développer et à partir de cette lancée, à faire de notre pays, un grand pays en Afrique. Cependant pour faire de notre pays un grand en Afrique, il faudra déjà que l’environnement soit sain, pour qu’on puisse y respirer et y vivre. C’est pourquoi Monsieur le ministre votre tâche est importante. Je voudrais donc, pour conclure mon propos vous dire, que nous comptons sur vous pour que, vous puissiez, au-delà de notre pays, être, j’espère dans les quelques années à venir, un modèle qui puisse comme hier pour d’autres pays, inspirer les pays Africains.
Je vous remercie.