Déclarations & Discours
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Discours du Premier ministre - Cérémonie de signature d’un protocole d’entente
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• Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
• Excellences,
• Honorables invités,
• Mesdames et Messieurs,
La présente cérémonie, revêt un caractère particulier, en ce qu'elle se déroule sous l'égide et la présence effective de son Excellence, Son Excellence BAN KI MOON, Secrétaire Général des Nations Unies.
Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
De la maison de verre de New York, haut lieu du dialogue mondial et institution principale de la paix dans le monde, vous êtes est venu visiter la Côte d'Ivoire. Vous êtes aussi venu, en personne, pour vous enquérir de l'état d'avancement de l'APO et, certainement, exhorter les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre à poursuivre et intensifier leurs efforts.
Soyez vivement remercié de cette marque de considération que vous nous portez, dans cette phase essentielle de la mise en œuvre de l'Accord Politique de Ouagadougou, un an après sa signature.
Je saisis l'opportunité que m'offre votre visite en Côte d'Ivoire pour renouveler notre infinie reconnaissance à l'Organisation des Nations Unies, pour son inestimable contribution à la dynamique de paix dans notre pays depuis le début de la crise. Loin d'opérer une rupture d'avec les différents accords passés sous l'égide des Nations Unies, l'APO s'inscrit dans les sillons tracés par les différentes résolutions, avec son originalité tirée du dialogue direct entre les ex-belligérants.
C'est également l'occasion de remercier, à travers vous, les partenaires au développement et, avec eux, l'ensemble de la communauté internationale.
Ma gratitude va tout particulièrement à votre Représentant Spécial pour sa constante disponibilité et son engagement sans réserve pour la paix en Côte d'Ivoire, à l'ensemble de la représentation de l'ONUCI et des Forces impartiales, ainsi qu'à toutes les agences du système des Nations Unies, qui, jour et nuit, sont à la tâche avec nous pour soutenir le processus de paix.
Je ne saurai, bien entendu, oublier les remerciements dus au Représentant Spécial adjoint du Secrétaire Général de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Représentant Résident du PNUD et Coordonnateur Résident des activités opérationnelles du Système des Nations Unies en Côte d'Ivoire et Coordonnateur Humanitaire, non seulement pour la part contributive de son organisation au financement du programme, mais également pour la notre requête de gérer les ressources mobilisées pour la sortie de crise.
Je voudrais, enfin, et de façon toute spéciale, exprimer notre sincère reconnaissance aux partenaires au développement, en particulier à l'Union Européenne, aux Japon et à la France, pour avoir effectivement entendu notre appel lancé lors de la table ronde du 18 juillet 2007.
Nous nous réjouissons de ce que les engagements pris par nos amis commencent à se concrétiser.
Hier c'était le FMI, la Banque Mondiale, la BAD, la Suisse, et bien d'autres.
Aujourd'hui, il s'agit de partenaires de longue date que sont l'Union Européenne, le Japon et la France. Avec 12,5 millions d'Euros pour l'Union Européenne, 18,2 millions de dollars (soit environ 12 millions d'Euros) pour le Japon et 3 millions d'Euros pour la France, c'est environ 27 millions d'Euros, soit près de 18 milliards de FCFA qui sont ainsi débloqués pour nous accompagner dans les programmes de sortie de crise et dans le financement du processus électoral.
Nous les remercions très sincèrement pour ce geste important, qui vient à point nommé pour nous soulager de la pression financière qui freine considérablement notre avancée.
Je note, Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies, que votre venue est un vrai et précieux stimulant qui nous permet de recueillir une partie des financements attendus. Peut-être devriez-vous revenir plus souvent nous rendre visite !
• Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
• Excellences,
• Mesdames et Messieurs,
La Côte d'Ivoire a soif de paix, car de cette paix, dépend celle de toute la sous région. Nos compatriotes, ainsi que l'ensemble de la communauté internationale attendent que se referme cette parenthèse de la crise, par des élections des élections justes, ouvertes, transparentes et irréprochables. Nous n'avons donc pas droit à l'erreur.
C'est pourquoi, en dépit des difficultés, nous réaffirmons ici notre confiance dans le processus et notre détermination à le mener jusqu'aux échéances qui nous sont assignées.
Depuis la signature l'Accord Politique de Ouagadougou, des avancées significatives ont été enregistrées.
Aujourd'hui, nous croyons pouvoir dire que le chemin politique menant aux élections présidentielles est largement dégagé, avec l'adoption des textes électoraux et la fixation de la date du SO novembre 2008 de ces présidentielles. Les conventions avec l'opérateur privé SAGEM qui doit travailler avec les structures nationales (CEl, CNSI, ONI et INS) ont été signées. La reconstitution des registres d'état civil doit démarrer, après des audiences foraines sans incidents majeurs, et une administration préfectorales redéployée.
Il nous reste encore du chemin, dont deux sujets majeurs: la poursuite du désarmement, notamment au niveau des F AFN, et le retour à l'unicité de caisse pour la réunification économique et financière du pays.
A cet effet, hier à Bouaké, en présence du Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies et du représentant Spécial du Facilitateur, nous avons pris d'importantes décisions dont :
• La validation du chrono gramme de la phase essentielle du processus DDR des FAFN, après les cérémonies du 22 décembre 2007 à Djébonoua et la réception des sites aménagés par l'ONUCI le 15 mars 2008 à Ferké;
• Le démarrage de cette nouvelle phase le 2 mai 2008 ;
• La suppression à compter d'hier 22 avril 2008 du laissez-passer à vigueur dans les zones CNO;
• L'ouverture du premier poste douanier pour le cordon douanier, le 2 mai 2008 à la frontière nord sous le contrôle de brigades mixtes du CCI.
Mais ces avancées ne nous font pas perdre de vue les obstacles et les risques susceptibles de freiner, voire de bloquer un tel processus.
Les appuis financiers dont nous venons de bénéficier nous permettrons, de résorber la contrainte financière, mais en partie seulement. En effet, le gap financier, qui pénalise lourdement nos avancées, demeure grand, dans un environnement de tensions de trésorerie et de charges courantes incompressibles comme le service de la dette.
En outre, la montée du prix du baril de pétrole et la flambée des prix des denrées alimentaires, ne manque pas de créer des difficultés supplémentaires à la Côte d'Ivoire, difficultés auxquelles le Gouvernement se doit de faire face.
Il ne faut pas occulter, non plus, la nécessité pour nous de veiller à garantir un consensus de tous les acteurs à chaque étape du processus, car, de notre point de vue, le premier élément de crédibilité et de validation de ce processus, c'est l'adhésion sans réserve de toutes les parties. Nous en avons fait l'un des moteurs de notre action et cela, Mesdames et Messieurs, prend du temps. Mais pour nous, ce n'est pas du temps perdu. Bien au contraire.
De même, des soubresauts comme celui de l'attentat du 29 juin 2007 à Bouaké ne sont pas à exclure dans l'absolu. Du reste, nous attendons l'appui de votre institution pour y faire toute la lumière, en vue d'éviter que ces situations ne se répètent et, surtout, afin de dissuader tous ceux qui voudront, le moment venu, perturber le processus électoral aujourd'hui ouvert.
Il faut, en effet, anticiper et nous éviter les schémas tels le Kenya, et aujourd'hui celui qui est en train de se dessiner sous nos yeux, le cas du Zimbabwe.
Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Le Président de la République et moi-même sommes engagés, de manière irréversible, pour permettre à notre pays de sortir de la crise, par des élections très bien organisées et crédibles, avec la facilitation du Président du Burkina Faso et l'appui, ainsi que la certification des Nations Unies.
Nous allons donc continuer à créer les conditions de la confiance entre les différents acteurs nationaux et internationaux, notamment, les signataires des accords inter-ivoiriens, les leaders des formations politiques, la société civile, la presse et médias, ainsi que la communauté internationale.
Nous vous remercions pour la compréhension dont vous avez fait preuve, en décidant de revoir à la baisse l'indice de sécurité dans notre pays selon les normes des Nations Unies. Nous souhaitons vivement que cette diminution du risque pays favorise la reprise des affaires et le retour de certaines institutions, représentations diplomatiques et investisseurs étrangers.
Pour notre part, nous tenons à vous assurer que nous poursuivrons nos efforts pour renforcer le climat de confiance et d'apaisement qui permet, aujourd'hui, la reprise des activités des leaders des partis et formations politiques dans tout le pays, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest.
Vive la Coopération internationale.
Je vous remercie.
• Excellences,
• Honorables invités,
• Mesdames et Messieurs,
La présente cérémonie, revêt un caractère particulier, en ce qu'elle se déroule sous l'égide et la présence effective de son Excellence, Son Excellence BAN KI MOON, Secrétaire Général des Nations Unies.
Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
De la maison de verre de New York, haut lieu du dialogue mondial et institution principale de la paix dans le monde, vous êtes est venu visiter la Côte d'Ivoire. Vous êtes aussi venu, en personne, pour vous enquérir de l'état d'avancement de l'APO et, certainement, exhorter les acteurs impliqués dans sa mise en œuvre à poursuivre et intensifier leurs efforts.
Soyez vivement remercié de cette marque de considération que vous nous portez, dans cette phase essentielle de la mise en œuvre de l'Accord Politique de Ouagadougou, un an après sa signature.
Je saisis l'opportunité que m'offre votre visite en Côte d'Ivoire pour renouveler notre infinie reconnaissance à l'Organisation des Nations Unies, pour son inestimable contribution à la dynamique de paix dans notre pays depuis le début de la crise. Loin d'opérer une rupture d'avec les différents accords passés sous l'égide des Nations Unies, l'APO s'inscrit dans les sillons tracés par les différentes résolutions, avec son originalité tirée du dialogue direct entre les ex-belligérants.
C'est également l'occasion de remercier, à travers vous, les partenaires au développement et, avec eux, l'ensemble de la communauté internationale.
Ma gratitude va tout particulièrement à votre Représentant Spécial pour sa constante disponibilité et son engagement sans réserve pour la paix en Côte d'Ivoire, à l'ensemble de la représentation de l'ONUCI et des Forces impartiales, ainsi qu'à toutes les agences du système des Nations Unies, qui, jour et nuit, sont à la tâche avec nous pour soutenir le processus de paix.
Je ne saurai, bien entendu, oublier les remerciements dus au Représentant Spécial adjoint du Secrétaire Général de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Représentant Résident du PNUD et Coordonnateur Résident des activités opérationnelles du Système des Nations Unies en Côte d'Ivoire et Coordonnateur Humanitaire, non seulement pour la part contributive de son organisation au financement du programme, mais également pour la notre requête de gérer les ressources mobilisées pour la sortie de crise.
Je voudrais, enfin, et de façon toute spéciale, exprimer notre sincère reconnaissance aux partenaires au développement, en particulier à l'Union Européenne, aux Japon et à la France, pour avoir effectivement entendu notre appel lancé lors de la table ronde du 18 juillet 2007.
Nous nous réjouissons de ce que les engagements pris par nos amis commencent à se concrétiser.
Hier c'était le FMI, la Banque Mondiale, la BAD, la Suisse, et bien d'autres.
Aujourd'hui, il s'agit de partenaires de longue date que sont l'Union Européenne, le Japon et la France. Avec 12,5 millions d'Euros pour l'Union Européenne, 18,2 millions de dollars (soit environ 12 millions d'Euros) pour le Japon et 3 millions d'Euros pour la France, c'est environ 27 millions d'Euros, soit près de 18 milliards de FCFA qui sont ainsi débloqués pour nous accompagner dans les programmes de sortie de crise et dans le financement du processus électoral.
Nous les remercions très sincèrement pour ce geste important, qui vient à point nommé pour nous soulager de la pression financière qui freine considérablement notre avancée.
Je note, Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies, que votre venue est un vrai et précieux stimulant qui nous permet de recueillir une partie des financements attendus. Peut-être devriez-vous revenir plus souvent nous rendre visite !
• Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
• Excellences,
• Mesdames et Messieurs,
La Côte d'Ivoire a soif de paix, car de cette paix, dépend celle de toute la sous région. Nos compatriotes, ainsi que l'ensemble de la communauté internationale attendent que se referme cette parenthèse de la crise, par des élections des élections justes, ouvertes, transparentes et irréprochables. Nous n'avons donc pas droit à l'erreur.
C'est pourquoi, en dépit des difficultés, nous réaffirmons ici notre confiance dans le processus et notre détermination à le mener jusqu'aux échéances qui nous sont assignées.
Depuis la signature l'Accord Politique de Ouagadougou, des avancées significatives ont été enregistrées.
Aujourd'hui, nous croyons pouvoir dire que le chemin politique menant aux élections présidentielles est largement dégagé, avec l'adoption des textes électoraux et la fixation de la date du SO novembre 2008 de ces présidentielles. Les conventions avec l'opérateur privé SAGEM qui doit travailler avec les structures nationales (CEl, CNSI, ONI et INS) ont été signées. La reconstitution des registres d'état civil doit démarrer, après des audiences foraines sans incidents majeurs, et une administration préfectorales redéployée.
Il nous reste encore du chemin, dont deux sujets majeurs: la poursuite du désarmement, notamment au niveau des F AFN, et le retour à l'unicité de caisse pour la réunification économique et financière du pays.
A cet effet, hier à Bouaké, en présence du Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies et du représentant Spécial du Facilitateur, nous avons pris d'importantes décisions dont :
• La validation du chrono gramme de la phase essentielle du processus DDR des FAFN, après les cérémonies du 22 décembre 2007 à Djébonoua et la réception des sites aménagés par l'ONUCI le 15 mars 2008 à Ferké;
• Le démarrage de cette nouvelle phase le 2 mai 2008 ;
• La suppression à compter d'hier 22 avril 2008 du laissez-passer à vigueur dans les zones CNO;
• L'ouverture du premier poste douanier pour le cordon douanier, le 2 mai 2008 à la frontière nord sous le contrôle de brigades mixtes du CCI.
Mais ces avancées ne nous font pas perdre de vue les obstacles et les risques susceptibles de freiner, voire de bloquer un tel processus.
Les appuis financiers dont nous venons de bénéficier nous permettrons, de résorber la contrainte financière, mais en partie seulement. En effet, le gap financier, qui pénalise lourdement nos avancées, demeure grand, dans un environnement de tensions de trésorerie et de charges courantes incompressibles comme le service de la dette.
En outre, la montée du prix du baril de pétrole et la flambée des prix des denrées alimentaires, ne manque pas de créer des difficultés supplémentaires à la Côte d'Ivoire, difficultés auxquelles le Gouvernement se doit de faire face.
Il ne faut pas occulter, non plus, la nécessité pour nous de veiller à garantir un consensus de tous les acteurs à chaque étape du processus, car, de notre point de vue, le premier élément de crédibilité et de validation de ce processus, c'est l'adhésion sans réserve de toutes les parties. Nous en avons fait l'un des moteurs de notre action et cela, Mesdames et Messieurs, prend du temps. Mais pour nous, ce n'est pas du temps perdu. Bien au contraire.
De même, des soubresauts comme celui de l'attentat du 29 juin 2007 à Bouaké ne sont pas à exclure dans l'absolu. Du reste, nous attendons l'appui de votre institution pour y faire toute la lumière, en vue d'éviter que ces situations ne se répètent et, surtout, afin de dissuader tous ceux qui voudront, le moment venu, perturber le processus électoral aujourd'hui ouvert.
Il faut, en effet, anticiper et nous éviter les schémas tels le Kenya, et aujourd'hui celui qui est en train de se dessiner sous nos yeux, le cas du Zimbabwe.
Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Le Président de la République et moi-même sommes engagés, de manière irréversible, pour permettre à notre pays de sortir de la crise, par des élections très bien organisées et crédibles, avec la facilitation du Président du Burkina Faso et l'appui, ainsi que la certification des Nations Unies.
Nous allons donc continuer à créer les conditions de la confiance entre les différents acteurs nationaux et internationaux, notamment, les signataires des accords inter-ivoiriens, les leaders des formations politiques, la société civile, la presse et médias, ainsi que la communauté internationale.
Nous vous remercions pour la compréhension dont vous avez fait preuve, en décidant de revoir à la baisse l'indice de sécurité dans notre pays selon les normes des Nations Unies. Nous souhaitons vivement que cette diminution du risque pays favorise la reprise des affaires et le retour de certaines institutions, représentations diplomatiques et investisseurs étrangers.
Pour notre part, nous tenons à vous assurer que nous poursuivrons nos efforts pour renforcer le climat de confiance et d'apaisement qui permet, aujourd'hui, la reprise des activités des leaders des partis et formations politiques dans tout le pays, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest.
Vive la Coopération internationale.
Je vous remercie.