Déclarations & Discours
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DISCOURS-A L’OCCASION DE LA FETE DE LA PAIX ORGANISEE PAR LA GALAXIE PATRIOTIQUE A GAGNOA
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(…) Mesdames et messieurs,
Je suis vraiment à Gagnoa.
Jeunes, cadres, peuple de Gagnoa, peuple de la cité du fromager, je vous salue et je vous dis toute ma joie de me retrouver à Gagnoa ce jour parce que l’heure de Gagnoa a sonnée aujourd’hui, l’heure de se parler à sonnée, l’heure de parler de la paix a sonnée.
Mais avant tout propos, en m’adressant aux populations de Gagnoa, je voudrais commencer par saluer un de vos illustres fils, j’ai nommé le président Laurent Gbagbo. Je le salue parce que je suis dans sa région, il est de mon devoir en tant que citoyen ivoirien mais en tant que premier ministre de lui rendre hommage et de saluer toutes ses populations qui se sont mobilisées pour me réserver un accueil chaleureux. Je voudrai appeler et remercier tous les cadres de Gagnoa, qui se sont impliqués pour que la cérémonie de ce jour, puisse être une fête réussie. Je vois là dans la tribune le ministre Danon Djédjé que je salue, M. Otro Zirignon que j’appelle l’oncle, je le salue, je vois M. Kadet Bertin, je le salue. Vous voyez, la paix a permis que tous ces cadres sans distinction ni division, organisent une telle cérémonie pour recevoir à Gagnoa Guillaume Soro.
Je vais vous parler sincèrement, il y a de cela dix mois, quand on me disait Kadet Bertin, j’étais déjà énervé, avant même qu’on ne finisse son nom, je suis fâché. Mais on a signé l’accord de Ouagadougou et l’accord de Ouagadougou, c’est d’abord la paix, s’accepter entre ivoiriens, s’accepter comme fils et citoyen de ce pays parce que ce que nous voulons c’est que chacun parce qu’il est originaire de ce pays puisse vivre libre et en paix dans ce pays. C’est pourquoi, je suis heureux et je voudrais les saluer.
Je profite de l’occasion que j’ai aujourd’hui pour m’adresser aux populations de Gagnoa pour leur dire le langage de vérité. C’est vrai le président de la république est issu de Gagnoa, il faut que les parents de Gagnoa aident le président. Généralement, il y a des gens autour du président qui sont là, au lieu de donner les bons conseils au président, c’est eux qui sont là « Monsieur le Président, faut pas parler à Alassane Ouattara, faut pas parler à Bédié, Monsieur le président, faut pas parler à Soro Guillaume ». Gbagbo n’est pas le président d’un parti, ni le président d’une ethnie, il est le président de la république.
En tant que président de la république, il doit parler à tout le monde. Je souhaite que les parents de Laurent Gbagbo, ne soient pas un obstacle pour son propre bien, c’est pourquoi, vous devez plutôt encourager votre fils. Quand on est président de tout un pays, on ne peut être sectaire, quand on est président de tout le pays, on parle à tout le pays. Gagnoa, il faut aider le président à avancer dans sa volonté à appliquer l’accord politique de Ouaga, c’est pourquoi, je suis heureux d’être venu ici. Quand j’avais annoncé que je venais à Gagnoa, beaucoup ne croyaient pas que je serais venu. Mais aujourd’hui, ce n’est pas mon sosie, c’est moi-même qui suis là. Il faut qu’on aide le président et le premier ministre à avancer.
Quand j’ai dit que je venais, d’autres m’ont dit « Mais monsieur le premier ministre, qu’est-ce-que vous allez faire à Gagnoa, qu’est-ce-que cela apporte à la paix ? ». Mais la cérémonie d’aujourd’hui, apporte à la Côte d’Ivoire la paix. Ceux qui ne savent pas ce que la cérémonie d’aujourd’hui apporte à la Côte d’Ivoire, je vais le leur expliquer. C’est vrai, que peut être on allait jamais faire les audiences foraines si le président de la république n’était pas allé à Bouaké au mois de juillet. C’est parce le président de la république s’est rendu à Bouaké et qu’il à trouvé dans la ville des citoyens mobilisés pour l’accueillir que la confiance progressivement à commencé à renaître, que les tensions ont commencé à s’apaiser et qu’on a commencé à avancer dans l’application de l’accord politique de Ouagadougou.
Je suis venu ici, cela montre aux populations de Bouaké, de Man, de Korhogo qu’ils peuvent venir à Gagnoa et être en sécurité et en paix. Je suis venu ici avec des éléments des forces armées des Forces Nouvelles qui sont ici. Demain quand ils retourneront à Bouaké, ils iront dire à leurs frères d’armes, « Nous avons trouvé des frères à Gagnoa ». Vous savez, il faut que notre Afrique reste digne. Je suis venu à Gagnoa, d’autres disent on ne sait pas ce que cela apporte à la paix. Mais regardé en Corée, la Corée est un pays qui a été divisé en deux, la Corée du sud et la Corée du nord. Le président de la Corée du sud, il y a seulement quelques mois a traversé la frontière qui divisait la Corée du sud et la Corée du nord, en Europe, les gens ont applaudit. Mais quand cela se fait en Côte D’ivoire, en Afrique, on trouve que c’est de la plaisanterie. Il faut que l’Afrique soit digne et fière et c’est pourquoi, l’accord politique de Ouagadougou est un bien précieux parce que dans l’accord politique de Ouagadougou, je vois d’abord et avant tout, la volonté des ivoiriens qui disent : c’est vrai nous nous sommes battus mais maintenant, nous avons décidé parce que nous sommes responsables, parce que nous sommes matures de se parler et de faire la paix pour nous même.
C’est cela l’accord politique de Ouagadougou, il faut que l’Afrique montre un autre visage à la planète, il faut que l’Afrique montre un autre visage au monde entier, un visage de la maturité, de la responsabilité, un visage de paix. Il ne faut pas que se soit l’Afrique des guerres, l’Afrique des maladies, l’Afrique de la sauvagerie mais l’Afrique de la légendaire solidarité, l’Afrique qui est capable de régler ses problèmes par elle-même, l’Afrique qui est capable d’assumer son destin, l’Afrique qui est capable de prendre en main son développement, c’est cette Afrique que nous voulons, c’est cela le sens de l’accord politique de Ouagadougou. Je pense que l’accord politique de Ouagadougou, est une chance pour nous tous et je suis venu ce matin à Gagnoa pour vous dire d’adopter l’accord politique de Ouagadougou.
A partir de cette tribune, je demande à l’ensemble des ivoiriens, qu’on se trouve à Bondoukou, à Man, à San-Pedro, à Guiglo, ivoiriens, vous avez la possibilité de réaliser la paix, faisons la paix pour notre pays, laissons tomber les rancœurs, laissons tomber les rancunes et donnons nous la main pour bâtir notre pays. Mais comme je connais les ivoiriens, ils sont jamais rassasiés, nous sommes là, on dêmê-dêmê (ndlr : débrouiller en malinké) pour faire cette paix là, il y a d’autres qui sont là « mais on n’avance pas vite, on ne fait pas ça, on ne fait pas ci ». Mais ce que nous vivons avec l’accord politique de Ouagadougou, soyons en heureux. Quand on est arrêté on s’écoute, on se regarde, est-ce qu’on n’est pas content ? Mais vous trouverez des gens qui sont toujours insatisfaits qui vous diront « on ne fait pas ça, on ne fait pas ça ». Ceux qui critiquent Ouagadougou, qu’est-ce qu’ils proposent comme alternative, qu’est-ce qu’ils proposent ? Mais quand on n’a rien à proposer, on se tait et on profite de la petite paix qu’on vous a apportée. La petite paix qu’on vous a apportée, profitez de cela, profitez de cela parce que ce qui parlent, qui critique l’accord politique de Ouagadougou, si on était dans une situation de guerre, si on tirait partout, vous voulez de cette Côte d’Ivoire où chacun à son baluchon sur la tête...
Nous voulons une Côte d’Ivoire apaisée, c’est pourquoi à un moment donné, on a décidé de s’asseoir pour signer la paix, et nous avons signé la paix, nous allons réaliser la paix, dans la dignité, dans la considération mutuelle, c’est que nous voulons. C’est pourquoi, je dis aux ivoiriens, à la Côte d’Ivoire, la petite paix que nous avons, il faut la préserver, il faut la faire grandir, il faut la propager dans toute le Côte d’Ivoire et que ce pays redevienne ce pays modèle, ce pays respecté dans la sous-région et dans l’Afrique. C’est ce que je suis venu dire à mes parents de Gagnoa parce que je suis ici chez moi à Gagnoa. Je le disais tout à l’heure au comité d’organisation quand j’ai ms les pieds à Gagnoa, c’était avec beaucoup d’émotions parce que c’est le 12 décembre 1998 que j’ai parcouru les rues de Gagnoa pour la dernière fois, aujourd’hui, je viens ici et je constate la chaleur humaine, je constate des visages pétris d’espoir, des visages qui veulent la paix. Et c’est ce que nous voulons pour notre pays.
Je regarde les journalistes, ils sont nombreux, écrivez ce que j’ai dit parce que généralement, les journalistes écrivent ce qu’ils veulent. Ecrivez ce que j’ai dit, écrivez ce que j’ai dit parce que c’est grâce à l’accord politique de Ouagadougou qu’on a cette relative paix que les uns et les autres se trouvent en sécurité et en sûreté. C’est pourquoi, je voudrais encore le répéter, il faut aider le président de la république et le premier ministre à aller à la paix et je compte sur Gagnoa. Je compte sur Gagnoa parce le président est d’abord et avant tout votre fils. Il faut qu’on lui donne la possibilité d’avancer dans l’accord politique de Ouagadougou ; il ne faut pas que nos entourages parce que moi aussi, je suis concerné, il ne faut pas que nos entourages soient un obstacle à la paix. C’est un cri que je lance à partir de Gagnoa, je veux que Gagnoa soutienne la paix, je veux que Gagnoa soutienne l’accord politique de Ouagadougou, je veux que Gagnoa soutienne le processus de sortie de crise que nous avons engagé. Je suis heureux d’avoir été ici, vive la paix, vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Je suis vraiment à Gagnoa.
Jeunes, cadres, peuple de Gagnoa, peuple de la cité du fromager, je vous salue et je vous dis toute ma joie de me retrouver à Gagnoa ce jour parce que l’heure de Gagnoa a sonnée aujourd’hui, l’heure de se parler à sonnée, l’heure de parler de la paix a sonnée.
Mais avant tout propos, en m’adressant aux populations de Gagnoa, je voudrais commencer par saluer un de vos illustres fils, j’ai nommé le président Laurent Gbagbo. Je le salue parce que je suis dans sa région, il est de mon devoir en tant que citoyen ivoirien mais en tant que premier ministre de lui rendre hommage et de saluer toutes ses populations qui se sont mobilisées pour me réserver un accueil chaleureux. Je voudrai appeler et remercier tous les cadres de Gagnoa, qui se sont impliqués pour que la cérémonie de ce jour, puisse être une fête réussie. Je vois là dans la tribune le ministre Danon Djédjé que je salue, M. Otro Zirignon que j’appelle l’oncle, je le salue, je vois M. Kadet Bertin, je le salue. Vous voyez, la paix a permis que tous ces cadres sans distinction ni division, organisent une telle cérémonie pour recevoir à Gagnoa Guillaume Soro.
Je vais vous parler sincèrement, il y a de cela dix mois, quand on me disait Kadet Bertin, j’étais déjà énervé, avant même qu’on ne finisse son nom, je suis fâché. Mais on a signé l’accord de Ouagadougou et l’accord de Ouagadougou, c’est d’abord la paix, s’accepter entre ivoiriens, s’accepter comme fils et citoyen de ce pays parce que ce que nous voulons c’est que chacun parce qu’il est originaire de ce pays puisse vivre libre et en paix dans ce pays. C’est pourquoi, je suis heureux et je voudrais les saluer.
Je profite de l’occasion que j’ai aujourd’hui pour m’adresser aux populations de Gagnoa pour leur dire le langage de vérité. C’est vrai le président de la république est issu de Gagnoa, il faut que les parents de Gagnoa aident le président. Généralement, il y a des gens autour du président qui sont là, au lieu de donner les bons conseils au président, c’est eux qui sont là « Monsieur le Président, faut pas parler à Alassane Ouattara, faut pas parler à Bédié, Monsieur le président, faut pas parler à Soro Guillaume ». Gbagbo n’est pas le président d’un parti, ni le président d’une ethnie, il est le président de la république.
En tant que président de la république, il doit parler à tout le monde. Je souhaite que les parents de Laurent Gbagbo, ne soient pas un obstacle pour son propre bien, c’est pourquoi, vous devez plutôt encourager votre fils. Quand on est président de tout un pays, on ne peut être sectaire, quand on est président de tout le pays, on parle à tout le pays. Gagnoa, il faut aider le président à avancer dans sa volonté à appliquer l’accord politique de Ouaga, c’est pourquoi, je suis heureux d’être venu ici. Quand j’avais annoncé que je venais à Gagnoa, beaucoup ne croyaient pas que je serais venu. Mais aujourd’hui, ce n’est pas mon sosie, c’est moi-même qui suis là. Il faut qu’on aide le président et le premier ministre à avancer.
Quand j’ai dit que je venais, d’autres m’ont dit « Mais monsieur le premier ministre, qu’est-ce-que vous allez faire à Gagnoa, qu’est-ce-que cela apporte à la paix ? ». Mais la cérémonie d’aujourd’hui, apporte à la Côte d’Ivoire la paix. Ceux qui ne savent pas ce que la cérémonie d’aujourd’hui apporte à la Côte d’Ivoire, je vais le leur expliquer. C’est vrai, que peut être on allait jamais faire les audiences foraines si le président de la république n’était pas allé à Bouaké au mois de juillet. C’est parce le président de la république s’est rendu à Bouaké et qu’il à trouvé dans la ville des citoyens mobilisés pour l’accueillir que la confiance progressivement à commencé à renaître, que les tensions ont commencé à s’apaiser et qu’on a commencé à avancer dans l’application de l’accord politique de Ouagadougou.
Je suis venu ici, cela montre aux populations de Bouaké, de Man, de Korhogo qu’ils peuvent venir à Gagnoa et être en sécurité et en paix. Je suis venu ici avec des éléments des forces armées des Forces Nouvelles qui sont ici. Demain quand ils retourneront à Bouaké, ils iront dire à leurs frères d’armes, « Nous avons trouvé des frères à Gagnoa ». Vous savez, il faut que notre Afrique reste digne. Je suis venu à Gagnoa, d’autres disent on ne sait pas ce que cela apporte à la paix. Mais regardé en Corée, la Corée est un pays qui a été divisé en deux, la Corée du sud et la Corée du nord. Le président de la Corée du sud, il y a seulement quelques mois a traversé la frontière qui divisait la Corée du sud et la Corée du nord, en Europe, les gens ont applaudit. Mais quand cela se fait en Côte D’ivoire, en Afrique, on trouve que c’est de la plaisanterie. Il faut que l’Afrique soit digne et fière et c’est pourquoi, l’accord politique de Ouagadougou est un bien précieux parce que dans l’accord politique de Ouagadougou, je vois d’abord et avant tout, la volonté des ivoiriens qui disent : c’est vrai nous nous sommes battus mais maintenant, nous avons décidé parce que nous sommes responsables, parce que nous sommes matures de se parler et de faire la paix pour nous même.
C’est cela l’accord politique de Ouagadougou, il faut que l’Afrique montre un autre visage à la planète, il faut que l’Afrique montre un autre visage au monde entier, un visage de la maturité, de la responsabilité, un visage de paix. Il ne faut pas que se soit l’Afrique des guerres, l’Afrique des maladies, l’Afrique de la sauvagerie mais l’Afrique de la légendaire solidarité, l’Afrique qui est capable de régler ses problèmes par elle-même, l’Afrique qui est capable d’assumer son destin, l’Afrique qui est capable de prendre en main son développement, c’est cette Afrique que nous voulons, c’est cela le sens de l’accord politique de Ouagadougou. Je pense que l’accord politique de Ouagadougou, est une chance pour nous tous et je suis venu ce matin à Gagnoa pour vous dire d’adopter l’accord politique de Ouagadougou.
A partir de cette tribune, je demande à l’ensemble des ivoiriens, qu’on se trouve à Bondoukou, à Man, à San-Pedro, à Guiglo, ivoiriens, vous avez la possibilité de réaliser la paix, faisons la paix pour notre pays, laissons tomber les rancœurs, laissons tomber les rancunes et donnons nous la main pour bâtir notre pays. Mais comme je connais les ivoiriens, ils sont jamais rassasiés, nous sommes là, on dêmê-dêmê (ndlr : débrouiller en malinké) pour faire cette paix là, il y a d’autres qui sont là « mais on n’avance pas vite, on ne fait pas ça, on ne fait pas ci ». Mais ce que nous vivons avec l’accord politique de Ouagadougou, soyons en heureux. Quand on est arrêté on s’écoute, on se regarde, est-ce qu’on n’est pas content ? Mais vous trouverez des gens qui sont toujours insatisfaits qui vous diront « on ne fait pas ça, on ne fait pas ça ». Ceux qui critiquent Ouagadougou, qu’est-ce qu’ils proposent comme alternative, qu’est-ce qu’ils proposent ? Mais quand on n’a rien à proposer, on se tait et on profite de la petite paix qu’on vous a apportée. La petite paix qu’on vous a apportée, profitez de cela, profitez de cela parce que ce qui parlent, qui critique l’accord politique de Ouagadougou, si on était dans une situation de guerre, si on tirait partout, vous voulez de cette Côte d’Ivoire où chacun à son baluchon sur la tête...
Nous voulons une Côte d’Ivoire apaisée, c’est pourquoi à un moment donné, on a décidé de s’asseoir pour signer la paix, et nous avons signé la paix, nous allons réaliser la paix, dans la dignité, dans la considération mutuelle, c’est que nous voulons. C’est pourquoi, je dis aux ivoiriens, à la Côte d’Ivoire, la petite paix que nous avons, il faut la préserver, il faut la faire grandir, il faut la propager dans toute le Côte d’Ivoire et que ce pays redevienne ce pays modèle, ce pays respecté dans la sous-région et dans l’Afrique. C’est ce que je suis venu dire à mes parents de Gagnoa parce que je suis ici chez moi à Gagnoa. Je le disais tout à l’heure au comité d’organisation quand j’ai ms les pieds à Gagnoa, c’était avec beaucoup d’émotions parce que c’est le 12 décembre 1998 que j’ai parcouru les rues de Gagnoa pour la dernière fois, aujourd’hui, je viens ici et je constate la chaleur humaine, je constate des visages pétris d’espoir, des visages qui veulent la paix. Et c’est ce que nous voulons pour notre pays.
Je regarde les journalistes, ils sont nombreux, écrivez ce que j’ai dit parce que généralement, les journalistes écrivent ce qu’ils veulent. Ecrivez ce que j’ai dit, écrivez ce que j’ai dit parce que c’est grâce à l’accord politique de Ouagadougou qu’on a cette relative paix que les uns et les autres se trouvent en sécurité et en sûreté. C’est pourquoi, je voudrais encore le répéter, il faut aider le président de la république et le premier ministre à aller à la paix et je compte sur Gagnoa. Je compte sur Gagnoa parce le président est d’abord et avant tout votre fils. Il faut qu’on lui donne la possibilité d’avancer dans l’accord politique de Ouagadougou ; il ne faut pas que nos entourages parce que moi aussi, je suis concerné, il ne faut pas que nos entourages soient un obstacle à la paix. C’est un cri que je lance à partir de Gagnoa, je veux que Gagnoa soutienne la paix, je veux que Gagnoa soutienne l’accord politique de Ouagadougou, je veux que Gagnoa soutienne le processus de sortie de crise que nous avons engagé. Je suis heureux d’avoir été ici, vive la paix, vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.