Déclarations & Discours
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MOT INTRODUCTIF DU PREMIER MINISTRE DUNCAN
MOT INTRODUCTIF DU PREMIER MINISTRE DUNCAN A L’OCCASION DE LA SEANCE DE TRAVAIL AVEC LE MOUVEMENT DES ENTREPRISES DE FRANCE (MEDEF).
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• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire,
• Monsieur le Président du MEDEF,
• Messieurs les Vice-Présidents du MEDEF International,
• Mesdames et Messieurs les Présidents de Conseil d’Administration, Directeurs Généraux et Chefs d’entreprises,
• Distingués membres de la délégation du MEDEF,
• Honorables invités,
• Chers Amis des médias,
• Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un réel plaisir de prendre la parole au cours de cette rencontre qui se tient à l’initiative du MEDEF, à l’occasion du Forum d’affaires France-Afrique de l’Ouest et Centrale.
Permettez-moi de saluer et de remercier particulièrement, au nom de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, et au nom du Gouvernement, M. Pierre GATTAZ, Président du MEDEF et l’ensemble des opérateurs économiques français, qui ont accepté volontiers de s’associer à cet important évènement.
Cette visite traduit le dynamisme du partenariat économique entre le secteur privé français et la Côte d’Ivoire.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
La politique de développement économique impulsée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, depuis son accession à la magistrature suprême à mi-2011, a permis à notre pays d’entrer dans le cercle vertueux des économies en forte croissance dans le monde.
Les performances économiques de notre pays sont en effet remarquables, depuis 2012 :
- Le taux de croissance du PIB est de 9% en moyenne annuelle de 2012 à 2015 ;
- Le taux d’investissement de plus de 20 % du PIB aujourd’hui ;
- Un déficit budgétaire de 2,9% et un ratio d’endettement de 41,3% du PIB en 2015 ;
- Des exportations en hausse de 7,6% en 2015 ;
- Le taux d’inflation est maitrisé à 1,2% en 2015, contre une norme communautaire de 3%.
En 2015, 65,8 % des investissements effectués dans le pays relevaient du secteur privé. L’objectif est d’atteindre un taux de 70 % en 2020.
Sur ces cinq dernières années, le Gouvernement a déployé beaucoup d’efforts, afin de mettre en place des réformes structurelles et sectorielles d’envergure dans plusieurs domaines. On peut citer entre autres :
- Des réformes politiques pour garantir l’Etat de droit, les libertés civiques et améliorer la Bonne Gouvernance notamment en luttant contre la corruption,
- Des réformes économiques pour améliorer le cadre macro-économique et l’environnement des affaires en général,
- Des réformes des finances publiques pour renforcer la viabilité de notre budget en prenant en compte les acquis substantiels de l’allègement de la dette publique en 2012, après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE),
- La restructuration du secteur financier, dans toutes ses composantes (banques, microfinances, assurances et bourse régionale), avec l’appui des institutions financières internationales, notamment la Banque Mondiale et le FMI, pour une meilleure contribution au financement de notre économie,
- L’amélioration du capital humain en investissant lourdement notamment, dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la nutrition et du logement.
Concernant l’environnement des affaires, les mesures spécifiques prises dans le cadre du Doing Business de la Banque Mondiale, se rapportent principalement :
- à la création d’entreprises,
- au transfert de propriété,
- à l’obtention de prêt,
- à la protection des investissements,
- au commerce transfrontalier,
- au permis de construire,
- à la dématérialisation des procédures administratives dans de nombreux domaines.
L’ouverture du Tribunal de commerce d’Abidjan pleinement fonctionnel, et la simplification des formalités de paiement des impôts figurent parmi les acquis des réformes engagées.
Le Gouvernement a élaboré en 2015, un important plan de réforme fiscale dont la mise en œuvre a été amorcée dans le cadre de la loi de finances 2016. Les nouvelles mesures visent à alléger le poids de l’impôt tout en améliorant son rendement, notamment par l’élargissement de l’assiette fiscale.
Le Gouvernement attache une importance toute particulière à l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation à travers l’adéquation formation-emploi, afin de mettre à la disposition des entreprises une main d’œuvre de qualité, adaptée aux besoins économiques.
En matière de gouvernance, la lutte contre la corruption, la promotion de la Bonne Gouvernance et la modernisation de la justice pour un système judiciaire crédible, constituent une priorité de notre politique avec notamment la mise en place de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance.
En entreprenant ces différentes réformes structurelles et sectorielles, le Gouvernement a à cœur d’amplifier le dynamisme du partenariat public-privé. Il s’agit d’améliorer tous les facteurs pouvant faciliter une intégration réussie du secteur privé tant national qu’extérieur, au tissu économique ivoirien et dans les chaînes de valeur internationales.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Depuis 2011, le dynamisme de la coopération se traduit par la hausse constante des échanges commerciaux qui sont passés de 673 milliards de F CFA en 2011 à 1234,5 milliards de F CFA à fin 2015, soit une hausse de 83%.
En 2014, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers la Côte d’Ivoire se sont élevés à 209 milliards de FCFA, selon les données de la BCEAO.
Je note avec une certaine satisfaction que la France avec une part de 40,5% est la 4ème origine des investissements directs étrangers, après l’Ile Maurice, le Maroc et l’Inde.
Selon les données du CEPICI, les entreprises françaises ont investi dans plusieurs secteurs d’activités, plus particulièrement dans l’agro-industrie et agro-alimentaire (représentant 20% en moyenne sur les 3 dernières années), les BTP (18%), les Transports (10%), le Tourisme et hôtellerie (11%) et les TIC (9%). Les 32% restant correspondent aux autres secteurs, notamment l’électricité, le gaz et le pétrole, la communication, l’industrie textile, chimique et l’imprimerie.
La coopération financière entre nos deux Etats s’est renforcée par :
- la conclusion, le 1er décembre 2012, du 1er Contrat de Désendettement et de Développement (1er C2D), pour un montant de 630 millions d’euros (413 milliards de FCFA), sur la période de juin 2012 à décembre 2015 ;
- la signature du 2e C2D, le 05 décembre 2015, pour un montant de 1,125 milliard d’euros (738 milliards de F CFA).
Ces deux contrats permettent de soutenir et d’accélérer le rythme des investissements dans six (6) secteurs de concentration que sont :
• l’Education, la Formation et l’Emploi,
• la Santé,
• l’Agriculture, le Développement Rural et la Biodiversité,
• le Développement Urbain, la Décentralisation l’Eau et l’Assainissement,
• les Infrastructures de Transport,
• la Justice et l’Etat de Droit.
Le dynamisme de cette coopération est marqué par le resserrement des liens politiques entre les deux Chefs d’Etat. Je voudrais rappeler la visite mémorable effectuée par le Président de la République Française, Son Excellence Monsieur François Hollande, le 17 juillet 2014 en Côte d’Ivoire et plusieurs visites du Président de la République SEM Alassane OUATTARA en France dont la visite d’Etat de janvier 2012.
• Excellences, Mesdames et Messieurs
Il faut rappeler qu’en octobre 2015, la Côte d’Ivoire a organisé sans heurts des élections présidentielles transparentes, démocratiques et plurielles qui ont abouti à la reconduction du Président Alassane Ouattara pour un nouveau mandat de cinq (5) ans. Ce gage d’une stabilité politique et de paix est également un facteur de maintien d’une croissance robuste, soutenue et inclusive.
Le Programme National de Développement (PND) 2016-2020 vise à maintenir cette dynamique, à préserver la stabilité macroéconomique et à accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. Ce plan se décline en un important programme d’investissement évalué à près de 30 000 milliards de FCFA (environ 60 milliards de dollars) dont 62% sont attendus du secteur privé.
Il est à rappeler également que le PND 2012-2015 s’est élevé à plus de 11 000 milliards de FCFA dont 60% ont été financés par le secteur privé.
Pour financer le PND 2016-2020, il se tiendra à Paris les 17 et 18 mai 2016, le Groupe Consultatif organisé avec l’appui de la Banque Mondiale. A cette occasion, le Gouvernement présentera les projets publics prioritaires et les projets privés devant faire l’objet de financements et d’investissements.
• Mesdames et Messieurs,
De nombreux domaines ont besoin de l’assistance du Gouvernement et des investisseurs français.
Dans le secteur agricole, de l’agro-industrie et dans le cadre du Programme National d’Investissement Agricole, d’un montant de 2040 milliards de FCFA (environ 4 milliards de dollars) par exemple, notre objectif est de rehausser, avec l’appui du secteur privé, le niveau de transformation de nos produits (café, cacao, caoutchouc, huile de palme, anacarde…) et d’atteindre des taux de transformation d’au moins 25% à 50% selon les secteurs, à l’horizon 2020.
De même, dans le domaine minier, notre pays regorge d’importantes réserves d’or, de diamant, de manganèse, de bauxite, de fer, de nickel, de palladium et de scandium, pour lesquels le Gouvernement souhaite accroître la production.
Plusieurs autres secteurs prioritaires à haut potentiel sont à explorer. Ce sont, entre autres :
- les infrastructures socio-économiques ;
- l’énergie (centrales thermiques, barrages) où le besoin d’investissement est évalué à plus de 16 milliards d’Euros ;
- les TIC à travers, notamment, le VITIB et le programme de construction de 7000 km de fibres optiques, dont 2000 km déjà réalisés et 5000 km à réaliser fin 2017 ;
- les logements avec le vaste projet de construction de 150 000 logements sociaux lancés par le Gouvernement ;
- les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
• Distingués membres du MEDEF,
La Côte d’Ivoire est redevenue un formidable gisement d’investissements et d’opportunités d’affaires, grâce à la grande vision du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, d’en faire un « pays émergent à l’horizon 2020 ».
Je puis vous assurer que le Gouvernement travaille activement à mettre en œuvre cette grande ambition. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Chef de l’Etat, à l’occasion de sa visite d’Etat en France, a rencontré les Patrons des entreprises françaises, le 27 janvier 2012, au siège du MEDEF. J’ai moi-même eu, le 04 décembre 2014, une rencontre d’envergure avec le Patronat français, sur les potentialités et les opportunités dans les trois grands secteurs de l’agroalimentaire, de l’énergie et des infrastructures en Côte d’Ivoire.
Pour terminer, je formule à nouveau le vœu de la consolidation du partenariat gagnant-gagnant avec les entreprises et les hommes d’affaires français, à travers ce dialogue constructif et régulier avec le MEDEF.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire,
• Monsieur le Président du MEDEF,
• Messieurs les Vice-Présidents du MEDEF International,
• Mesdames et Messieurs les Présidents de Conseil d’Administration, Directeurs Généraux et Chefs d’entreprises,
• Distingués membres de la délégation du MEDEF,
• Honorables invités,
• Chers Amis des médias,
• Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un réel plaisir de prendre la parole au cours de cette rencontre qui se tient à l’initiative du MEDEF, à l’occasion du Forum d’affaires France-Afrique de l’Ouest et Centrale.
Permettez-moi de saluer et de remercier particulièrement, au nom de SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, et au nom du Gouvernement, M. Pierre GATTAZ, Président du MEDEF et l’ensemble des opérateurs économiques français, qui ont accepté volontiers de s’associer à cet important évènement.
Cette visite traduit le dynamisme du partenariat économique entre le secteur privé français et la Côte d’Ivoire.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
La politique de développement économique impulsée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, depuis son accession à la magistrature suprême à mi-2011, a permis à notre pays d’entrer dans le cercle vertueux des économies en forte croissance dans le monde.
Les performances économiques de notre pays sont en effet remarquables, depuis 2012 :
- Le taux de croissance du PIB est de 9% en moyenne annuelle de 2012 à 2015 ;
- Le taux d’investissement de plus de 20 % du PIB aujourd’hui ;
- Un déficit budgétaire de 2,9% et un ratio d’endettement de 41,3% du PIB en 2015 ;
- Des exportations en hausse de 7,6% en 2015 ;
- Le taux d’inflation est maitrisé à 1,2% en 2015, contre une norme communautaire de 3%.
En 2015, 65,8 % des investissements effectués dans le pays relevaient du secteur privé. L’objectif est d’atteindre un taux de 70 % en 2020.
Sur ces cinq dernières années, le Gouvernement a déployé beaucoup d’efforts, afin de mettre en place des réformes structurelles et sectorielles d’envergure dans plusieurs domaines. On peut citer entre autres :
- Des réformes politiques pour garantir l’Etat de droit, les libertés civiques et améliorer la Bonne Gouvernance notamment en luttant contre la corruption,
- Des réformes économiques pour améliorer le cadre macro-économique et l’environnement des affaires en général,
- Des réformes des finances publiques pour renforcer la viabilité de notre budget en prenant en compte les acquis substantiels de l’allègement de la dette publique en 2012, après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE),
- La restructuration du secteur financier, dans toutes ses composantes (banques, microfinances, assurances et bourse régionale), avec l’appui des institutions financières internationales, notamment la Banque Mondiale et le FMI, pour une meilleure contribution au financement de notre économie,
- L’amélioration du capital humain en investissant lourdement notamment, dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la nutrition et du logement.
Concernant l’environnement des affaires, les mesures spécifiques prises dans le cadre du Doing Business de la Banque Mondiale, se rapportent principalement :
- à la création d’entreprises,
- au transfert de propriété,
- à l’obtention de prêt,
- à la protection des investissements,
- au commerce transfrontalier,
- au permis de construire,
- à la dématérialisation des procédures administratives dans de nombreux domaines.
L’ouverture du Tribunal de commerce d’Abidjan pleinement fonctionnel, et la simplification des formalités de paiement des impôts figurent parmi les acquis des réformes engagées.
Le Gouvernement a élaboré en 2015, un important plan de réforme fiscale dont la mise en œuvre a été amorcée dans le cadre de la loi de finances 2016. Les nouvelles mesures visent à alléger le poids de l’impôt tout en améliorant son rendement, notamment par l’élargissement de l’assiette fiscale.
Le Gouvernement attache une importance toute particulière à l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation à travers l’adéquation formation-emploi, afin de mettre à la disposition des entreprises une main d’œuvre de qualité, adaptée aux besoins économiques.
En matière de gouvernance, la lutte contre la corruption, la promotion de la Bonne Gouvernance et la modernisation de la justice pour un système judiciaire crédible, constituent une priorité de notre politique avec notamment la mise en place de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance.
En entreprenant ces différentes réformes structurelles et sectorielles, le Gouvernement a à cœur d’amplifier le dynamisme du partenariat public-privé. Il s’agit d’améliorer tous les facteurs pouvant faciliter une intégration réussie du secteur privé tant national qu’extérieur, au tissu économique ivoirien et dans les chaînes de valeur internationales.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Depuis 2011, le dynamisme de la coopération se traduit par la hausse constante des échanges commerciaux qui sont passés de 673 milliards de F CFA en 2011 à 1234,5 milliards de F CFA à fin 2015, soit une hausse de 83%.
En 2014, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers la Côte d’Ivoire se sont élevés à 209 milliards de FCFA, selon les données de la BCEAO.
Je note avec une certaine satisfaction que la France avec une part de 40,5% est la 4ème origine des investissements directs étrangers, après l’Ile Maurice, le Maroc et l’Inde.
Selon les données du CEPICI, les entreprises françaises ont investi dans plusieurs secteurs d’activités, plus particulièrement dans l’agro-industrie et agro-alimentaire (représentant 20% en moyenne sur les 3 dernières années), les BTP (18%), les Transports (10%), le Tourisme et hôtellerie (11%) et les TIC (9%). Les 32% restant correspondent aux autres secteurs, notamment l’électricité, le gaz et le pétrole, la communication, l’industrie textile, chimique et l’imprimerie.
La coopération financière entre nos deux Etats s’est renforcée par :
- la conclusion, le 1er décembre 2012, du 1er Contrat de Désendettement et de Développement (1er C2D), pour un montant de 630 millions d’euros (413 milliards de FCFA), sur la période de juin 2012 à décembre 2015 ;
- la signature du 2e C2D, le 05 décembre 2015, pour un montant de 1,125 milliard d’euros (738 milliards de F CFA).
Ces deux contrats permettent de soutenir et d’accélérer le rythme des investissements dans six (6) secteurs de concentration que sont :
• l’Education, la Formation et l’Emploi,
• la Santé,
• l’Agriculture, le Développement Rural et la Biodiversité,
• le Développement Urbain, la Décentralisation l’Eau et l’Assainissement,
• les Infrastructures de Transport,
• la Justice et l’Etat de Droit.
Le dynamisme de cette coopération est marqué par le resserrement des liens politiques entre les deux Chefs d’Etat. Je voudrais rappeler la visite mémorable effectuée par le Président de la République Française, Son Excellence Monsieur François Hollande, le 17 juillet 2014 en Côte d’Ivoire et plusieurs visites du Président de la République SEM Alassane OUATTARA en France dont la visite d’Etat de janvier 2012.
• Excellences, Mesdames et Messieurs
Il faut rappeler qu’en octobre 2015, la Côte d’Ivoire a organisé sans heurts des élections présidentielles transparentes, démocratiques et plurielles qui ont abouti à la reconduction du Président Alassane Ouattara pour un nouveau mandat de cinq (5) ans. Ce gage d’une stabilité politique et de paix est également un facteur de maintien d’une croissance robuste, soutenue et inclusive.
Le Programme National de Développement (PND) 2016-2020 vise à maintenir cette dynamique, à préserver la stabilité macroéconomique et à accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne. Ce plan se décline en un important programme d’investissement évalué à près de 30 000 milliards de FCFA (environ 60 milliards de dollars) dont 62% sont attendus du secteur privé.
Il est à rappeler également que le PND 2012-2015 s’est élevé à plus de 11 000 milliards de FCFA dont 60% ont été financés par le secteur privé.
Pour financer le PND 2016-2020, il se tiendra à Paris les 17 et 18 mai 2016, le Groupe Consultatif organisé avec l’appui de la Banque Mondiale. A cette occasion, le Gouvernement présentera les projets publics prioritaires et les projets privés devant faire l’objet de financements et d’investissements.
• Mesdames et Messieurs,
De nombreux domaines ont besoin de l’assistance du Gouvernement et des investisseurs français.
Dans le secteur agricole, de l’agro-industrie et dans le cadre du Programme National d’Investissement Agricole, d’un montant de 2040 milliards de FCFA (environ 4 milliards de dollars) par exemple, notre objectif est de rehausser, avec l’appui du secteur privé, le niveau de transformation de nos produits (café, cacao, caoutchouc, huile de palme, anacarde…) et d’atteindre des taux de transformation d’au moins 25% à 50% selon les secteurs, à l’horizon 2020.
De même, dans le domaine minier, notre pays regorge d’importantes réserves d’or, de diamant, de manganèse, de bauxite, de fer, de nickel, de palladium et de scandium, pour lesquels le Gouvernement souhaite accroître la production.
Plusieurs autres secteurs prioritaires à haut potentiel sont à explorer. Ce sont, entre autres :
- les infrastructures socio-économiques ;
- l’énergie (centrales thermiques, barrages) où le besoin d’investissement est évalué à plus de 16 milliards d’Euros ;
- les TIC à travers, notamment, le VITIB et le programme de construction de 7000 km de fibres optiques, dont 2000 km déjà réalisés et 5000 km à réaliser fin 2017 ;
- les logements avec le vaste projet de construction de 150 000 logements sociaux lancés par le Gouvernement ;
- les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
• Distingués membres du MEDEF,
La Côte d’Ivoire est redevenue un formidable gisement d’investissements et d’opportunités d’affaires, grâce à la grande vision du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, d’en faire un « pays émergent à l’horizon 2020 ».
Je puis vous assurer que le Gouvernement travaille activement à mettre en œuvre cette grande ambition. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le Chef de l’Etat, à l’occasion de sa visite d’Etat en France, a rencontré les Patrons des entreprises françaises, le 27 janvier 2012, au siège du MEDEF. J’ai moi-même eu, le 04 décembre 2014, une rencontre d’envergure avec le Patronat français, sur les potentialités et les opportunités dans les trois grands secteurs de l’agroalimentaire, de l’énergie et des infrastructures en Côte d’Ivoire.
Pour terminer, je formule à nouveau le vœu de la consolidation du partenariat gagnant-gagnant avec les entreprises et les hommes d’affaires français, à travers ce dialogue constructif et régulier avec le MEDEF.
Je vous remercie pour votre aimable attention.