Déclarations & Discours
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DISCOURS DE SEM ALASSANE OUATTARA
DISCOURS DE SEM ALASSANE OUATTARA A LA CLOTURE DU CONCLAVE DES CHEFS COUTUMIERS ET DES COMMUNAUTES ET DES ANCIENS DE LA ZONE FRONTALIERE COTE D’IVOIRE – LIBERIA (Guiglo, 16 au 18 janvier 2016)
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Madame Ellen Johnson Sirleaf, présidente de la
République du Liberia, Prix Nobel de la paix, chère
sœur;
Monsieur le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et
de la Sécurité de Côte d’Ivoire ;
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères de Côte d’Ivoire;
Monsieur le Ministre des Affaires Intérieures du
Liberia ;
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères du
Liberia ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Madame AICHATOU Mindaoudou, Représentante
Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en
Côte d’Ivoire ;
Monsieur le Représentant Spécial du Adjoint
Secrétaire Général des Nations Unies au Liberia ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Messieurs les Officiers Généraux ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps
Préfectoral ;
Mesdames et Messieurs les Elus ;
Distingués Chefs Coutumiers et des Communautés des
localités de la zone frontalière Côte d’Ivoire Liberia ;
Mesdames les Représentantes des associations des
Femmes ;
Mesdames et Messieurs les représentantes des
associations des Jeunes des localités de la zone
frontalière Côte d’Ivoire Liberia ;
Mesdames et Messieurs les Journalistes ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs
Excellence, Madame la Présidente
Je voudrais au nom du Gouvernement et du peuple ivoiriens, ainsi qu’en mon nom propre vous souhaiter à Guiglo, en terre la bienvenue ivoirienne, à l’occasion de la deuxième rencontre des Chefs traditionnels et des communautés de nos deux pays.
Awo dao ! Awo dao ! Bienvenue, welcome Madame la Présidente!
Trois années après la rencontre de Zwedru qui fut un franc succès, je garde encore en mémoire l’excellent et fraternel accueil qui nous a été réservé de même que les constantes marques d’attention dont a été l’objet toute la délégation ivoirienne.
Je voudrais également vous féliciter pour vos efforts inlassables qui ont permis de venir à bout de l’épidémie de la fièvre Ebola, dont la fin ouvre des perspectives de développement économique pour votre pays.
J’ai écouté avec beaucoup d’attention la demande relative à la réouverture de la frontière. Nous avons abordé cette question au cours d’une séance de travail entre nos deux délégations; comme vous le savez, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande d’attendre 90 jours après la fin de la fièvre Ebola, après les 42 jours de la dernière incubation, pour procéder à l’ouverture de la frontière.
Je peux donc vous rassurer et vous dire que nous sommes impatients de rouvrir la frontière dès le mois de mars prochain.
Mesdames et Messieurs,
Honorables Chefs traditionnels
Je me félicite de la rencontre de ce jour entre les Chefs traditionnels et les représentants des communautés de notre zone frontalière parce qu’elle nous permet de prime abord, de célébrer la fraternité retrouvée entre nos deux peuples, unis par une histoire et une culture communes.
Elle nous offre également l’opportunité en tant que dirigeants politiques, de renforcer les liens de coopération qui unissent la Côte d’Ivoire et le Libéria en vue de garantir une paix et une stabilité durables, gages d’un développement harmonieux pour le bienêtre de nos populations. Je voudrais donc saluer l’institution de ce cadre privilégié d’échange et de dialogue continu qui nous a permis progressivement de retrouver et de consolider la paix, la sécurité et la stabilité dans nos deux pays.
En effet, les conditions de sécurité à notre frontière commune se sont considérablement améliorées et la paix est aujourd’hui une réalité tangible grâce aux efforts déployés au plus haut niveau, à votre au renforcement de la coopération entre nos initiative, autorités à tous les niveaux, notamment nos Ministres de l’Intérieur et de la Sécurité.
Je voudrais ici saluer l’assistance inestimable des deux opérations des Nations Unies, l’ONUCI en Côte d’Ivoire et la MINUL au Libéria, qui nous appuient sans réserve dans les efforts de stabilisation de la situation sécuritaire et de reconstruction mais également dans le domaine de la consolidation de la paix et de la réconciliation. les risques sécuritaires Mesdames et Messieurs, existent toujours, comme en témoignent les attaques sporadiques dont la dernière a eu lieu en décembre 2015 à Olodio, à proximité de Tabou, mais ces attaques doivent être bien maîtrisées et nous ne ménageons aucun effort pour y parvenir.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais vous assurer du caractère irréversible de la dynamique que nous avons amorcée à travers la rencontre des Chefs Coutumiers et les réunions quadripartites destinées à passer en revue la mise en œuvre des recommandations que nous venons d’adopter.
Il en est de même pour la coopération bilatérale à travers la reprise des travaux de la grande commission mixte ivoiro-libérienne, dont la cinquième session se tiendra au mois de février à Abidjan. 2016, Cette dynamique qui se traduit aujourd’hui par le retour volontaire de de nos compatriotes milliers refugiés au Liberia, constitue un réel motif de et de satisfaction.
Je voudrais à cet égard, exprimer sincères mes remerciements aux agences humanitaires du système des Nations Unies, en l’occurrence le HCR et le PAM, qui ne ménagent aucun effort dans le cadre de l’assistance à nos compatriotes refugiés et de l’appui au Gouvernement pour leur réintégration dans le tissu social.
Mesdames et Messieurs,
Honorables Chefs traditionnels
L’engouement suscité par ce conclave témoigne de la confiance réciproque retrouvée entre les communautés vivant le long de la frontière et la fraternité qui a toujours caractérisé les relations entre nos deux pays.
L’élan impulsé par cette rencontre doit nous inciter à mutualiser nos efforts afin de créer ensemble les conditions d’un développement durable pour le bonheur de nos populations respectives qui aspirent à un mieux-être économique et social, au-delà des attentes sécuritaires.
La mise en œuvre des projets structurants que nous avions convenus à Zwedru tels que l’interconnexion de nos réseaux électriques, la construction d’une route bitumée entre Zwedru et Toulépleu, la construction et la réhabilitation des services sociaux de base ainsi que les projets à impact rapide, constitueront les leviers indispensables du développement inclusif que nous voulons impulser à notre zone frontalière.
Je voudrais donc dire aux populations du Cavally que nous ferons tout pour continuer de tenir nos promesses. Les projets qui ont été engagés dans le cadre du Programme Présidentiel d’Urgence seront bien exécutés.
Nous profiterons également de la reprise des travaux de la grande commission mixte ivoirolibérienne, pour passer en revue les accords existants en vue de les adapter à la situation actuelle et donner un nouvel élan à notre coopération, notamment dans le domaine du renseignement et dans le domaine militaire.
Mesdames et Messieurs Représentants de la chefferie traditionnelle, des femmes, des jeunes, des confessions religieuses, des anciens,Chers participants,Pendant ces trois jours de conclave, vous avez été au contact de thématiques essentielles telles que la consolidation de la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale qui sont au cœur de politique la gouvernementale dans nos deux pays.
Cette approche pragmatique vous a conduit au terme de débats enrichissants, ouverts et inclusifs à produire des recommandations de qualité dont nousavons pu apprécier la justesse et la pertinence à la lecture du rapport final des travaux du communiqué par le Ministre Abdallah Albert MABRI Toikeusse.
Je et je assurer voudrais vous en féliciter peux vousque ces recommandations ne resteront pas lettre
morte car Madame la Présidente SIRLEAF JOHNSON et moi-même veilleront à la mise en œuvre effective et diligente de celles-ci.
Je voudrais pour terminer me réjouir de cette importante rencontre qui n’a pu se tenir plus tôt du fait de la Fièvre Ebola. Je voudrais donc vous dire ma joie de voir le Liberia enfin débarrassé de la fièvre Ebola ainsi que les autres pays de l’Union du fleuve Mano tels que la Sierra Leone et la Guinée. Je me félicite que la Côte d’Ivoire, grâce au travail des civils et des militaires, notamment le ministère de la Santé et les Préfets, n’ait pas vécu ce drame.
Madame la Présidente, nous sommes très fiers de vous.
Bravo pour ce que vous avez fait pour votre
peuple.
Vive la coopération Côte d’Ivoire-Liberia.
Je vous remercie
République du Liberia, Prix Nobel de la paix, chère
sœur;
Monsieur le Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et
de la Sécurité de Côte d’Ivoire ;
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères de Côte d’Ivoire;
Monsieur le Ministre des Affaires Intérieures du
Liberia ;
Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères du
Liberia ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Madame AICHATOU Mindaoudou, Représentante
Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en
Côte d’Ivoire ;
Monsieur le Représentant Spécial du Adjoint
Secrétaire Général des Nations Unies au Liberia ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
Messieurs les Officiers Généraux ;
Mesdames et Messieurs les membres du Corps
Préfectoral ;
Mesdames et Messieurs les Elus ;
Distingués Chefs Coutumiers et des Communautés des
localités de la zone frontalière Côte d’Ivoire Liberia ;
Mesdames les Représentantes des associations des
Femmes ;
Mesdames et Messieurs les représentantes des
associations des Jeunes des localités de la zone
frontalière Côte d’Ivoire Liberia ;
Mesdames et Messieurs les Journalistes ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs
Excellence, Madame la Présidente
Je voudrais au nom du Gouvernement et du peuple ivoiriens, ainsi qu’en mon nom propre vous souhaiter à Guiglo, en terre la bienvenue ivoirienne, à l’occasion de la deuxième rencontre des Chefs traditionnels et des communautés de nos deux pays.
Awo dao ! Awo dao ! Bienvenue, welcome Madame la Présidente!
Trois années après la rencontre de Zwedru qui fut un franc succès, je garde encore en mémoire l’excellent et fraternel accueil qui nous a été réservé de même que les constantes marques d’attention dont a été l’objet toute la délégation ivoirienne.
Je voudrais également vous féliciter pour vos efforts inlassables qui ont permis de venir à bout de l’épidémie de la fièvre Ebola, dont la fin ouvre des perspectives de développement économique pour votre pays.
J’ai écouté avec beaucoup d’attention la demande relative à la réouverture de la frontière. Nous avons abordé cette question au cours d’une séance de travail entre nos deux délégations; comme vous le savez, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande d’attendre 90 jours après la fin de la fièvre Ebola, après les 42 jours de la dernière incubation, pour procéder à l’ouverture de la frontière.
Je peux donc vous rassurer et vous dire que nous sommes impatients de rouvrir la frontière dès le mois de mars prochain.
Mesdames et Messieurs,
Honorables Chefs traditionnels
Je me félicite de la rencontre de ce jour entre les Chefs traditionnels et les représentants des communautés de notre zone frontalière parce qu’elle nous permet de prime abord, de célébrer la fraternité retrouvée entre nos deux peuples, unis par une histoire et une culture communes.
Elle nous offre également l’opportunité en tant que dirigeants politiques, de renforcer les liens de coopération qui unissent la Côte d’Ivoire et le Libéria en vue de garantir une paix et une stabilité durables, gages d’un développement harmonieux pour le bienêtre de nos populations. Je voudrais donc saluer l’institution de ce cadre privilégié d’échange et de dialogue continu qui nous a permis progressivement de retrouver et de consolider la paix, la sécurité et la stabilité dans nos deux pays.
En effet, les conditions de sécurité à notre frontière commune se sont considérablement améliorées et la paix est aujourd’hui une réalité tangible grâce aux efforts déployés au plus haut niveau, à votre au renforcement de la coopération entre nos initiative, autorités à tous les niveaux, notamment nos Ministres de l’Intérieur et de la Sécurité.
Je voudrais ici saluer l’assistance inestimable des deux opérations des Nations Unies, l’ONUCI en Côte d’Ivoire et la MINUL au Libéria, qui nous appuient sans réserve dans les efforts de stabilisation de la situation sécuritaire et de reconstruction mais également dans le domaine de la consolidation de la paix et de la réconciliation. les risques sécuritaires Mesdames et Messieurs, existent toujours, comme en témoignent les attaques sporadiques dont la dernière a eu lieu en décembre 2015 à Olodio, à proximité de Tabou, mais ces attaques doivent être bien maîtrisées et nous ne ménageons aucun effort pour y parvenir.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais vous assurer du caractère irréversible de la dynamique que nous avons amorcée à travers la rencontre des Chefs Coutumiers et les réunions quadripartites destinées à passer en revue la mise en œuvre des recommandations que nous venons d’adopter.
Il en est de même pour la coopération bilatérale à travers la reprise des travaux de la grande commission mixte ivoiro-libérienne, dont la cinquième session se tiendra au mois de février à Abidjan. 2016, Cette dynamique qui se traduit aujourd’hui par le retour volontaire de de nos compatriotes milliers refugiés au Liberia, constitue un réel motif de et de satisfaction.
Je voudrais à cet égard, exprimer sincères mes remerciements aux agences humanitaires du système des Nations Unies, en l’occurrence le HCR et le PAM, qui ne ménagent aucun effort dans le cadre de l’assistance à nos compatriotes refugiés et de l’appui au Gouvernement pour leur réintégration dans le tissu social.
Mesdames et Messieurs,
Honorables Chefs traditionnels
L’engouement suscité par ce conclave témoigne de la confiance réciproque retrouvée entre les communautés vivant le long de la frontière et la fraternité qui a toujours caractérisé les relations entre nos deux pays.
L’élan impulsé par cette rencontre doit nous inciter à mutualiser nos efforts afin de créer ensemble les conditions d’un développement durable pour le bonheur de nos populations respectives qui aspirent à un mieux-être économique et social, au-delà des attentes sécuritaires.
La mise en œuvre des projets structurants que nous avions convenus à Zwedru tels que l’interconnexion de nos réseaux électriques, la construction d’une route bitumée entre Zwedru et Toulépleu, la construction et la réhabilitation des services sociaux de base ainsi que les projets à impact rapide, constitueront les leviers indispensables du développement inclusif que nous voulons impulser à notre zone frontalière.
Je voudrais donc dire aux populations du Cavally que nous ferons tout pour continuer de tenir nos promesses. Les projets qui ont été engagés dans le cadre du Programme Présidentiel d’Urgence seront bien exécutés.
Nous profiterons également de la reprise des travaux de la grande commission mixte ivoirolibérienne, pour passer en revue les accords existants en vue de les adapter à la situation actuelle et donner un nouvel élan à notre coopération, notamment dans le domaine du renseignement et dans le domaine militaire.
Mesdames et Messieurs Représentants de la chefferie traditionnelle, des femmes, des jeunes, des confessions religieuses, des anciens,Chers participants,Pendant ces trois jours de conclave, vous avez été au contact de thématiques essentielles telles que la consolidation de la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale qui sont au cœur de politique la gouvernementale dans nos deux pays.
Cette approche pragmatique vous a conduit au terme de débats enrichissants, ouverts et inclusifs à produire des recommandations de qualité dont nousavons pu apprécier la justesse et la pertinence à la lecture du rapport final des travaux du communiqué par le Ministre Abdallah Albert MABRI Toikeusse.
Je et je assurer voudrais vous en féliciter peux vousque ces recommandations ne resteront pas lettre
morte car Madame la Présidente SIRLEAF JOHNSON et moi-même veilleront à la mise en œuvre effective et diligente de celles-ci.
Je voudrais pour terminer me réjouir de cette importante rencontre qui n’a pu se tenir plus tôt du fait de la Fièvre Ebola. Je voudrais donc vous dire ma joie de voir le Liberia enfin débarrassé de la fièvre Ebola ainsi que les autres pays de l’Union du fleuve Mano tels que la Sierra Leone et la Guinée. Je me félicite que la Côte d’Ivoire, grâce au travail des civils et des militaires, notamment le ministère de la Santé et les Préfets, n’ait pas vécu ce drame.
Madame la Présidente, nous sommes très fiers de vous.
Bravo pour ce que vous avez fait pour votre
peuple.
Vive la coopération Côte d’Ivoire-Liberia.
Je vous remercie