Mesdames et Messieurs les Médiateurs,

Madame et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Honorables invités, Mesdames et Messieurs,


C’est pour moi, un réel plaisir et un véritable honneur d’être parmi vous ce matin, à l’ouverture de la réunion de concertation des Médiateurs de la zone Ouest-Africaine, membres de l’Association des Ombudsmän et Médiateurs Africains (AOMA).

Je voudrais, au nom de Son Excellence, Monsieur le Président de la République Alassane OUATTARA, vous souhaiter la cordiale bienvenue en Côte d’Ivoire.

Mesdames et Messieurs les Médiateurs,

Monsieur le Président de la République, empêché, me charge également de vous exprimer toute sa sympathie et ses encouragements.

En sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA suit, avec une attention toute particulière, la présente rencontre participe aux actions visant à consolider l’intégration sous-régionale.

Au demeurant, il se propose de vous recevoir ce jour même à 16 heures.


Excellences,
Mesdames et Messieurs,

La tenue de la réunion préparatoire de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire de votre association, en même temps qu’elle honore la Côte d’Ivoire, est le signe incontestable de l’intérêt que vous accordez à notre pays, qui est en train de retrouver progressivement la place qui est la sienne dans les organisations régionales et internationales.

Je tiens donc à remercier tous les Médiateurs qui nous font l’honneur d’être présents à Abidjan.

Mes remerciements s’adressent tout particulièrement à Monsieur Paolo TJIBILICA, Président de l’AOMA.

Je tiens également à saluer le Professeur Albert TEVOEDJERE, bien connu des Ivoiriens pour avoir été, dans un passé récent, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dans la gestion de la crise ivoirienne.


Excellences,
Mesdames et Messieurs les Médiateurs,

La Côte d’ Ivoire, sous l’impulsion du Président de la République, s’est engagé dans un important processus de réconciliation nationale et de retour définitif de la paix ; car la reprise du développement économique et social de la Côte d’Ivoire est tributaire d’un environnement paisible et stable.

Dans cette quête de paix et de cohésion sociale, qui, plus que vous, nos Médiateurs de la République, est le mieux placé pour orienter nos populations ?

Est-il besoin de rappeler que le Médiateur de la République est chargé principalement, par son action, d’améliorer les relations des citoyens avec l’Administration et celles des citoyens entre eux-mêmes, en favorisant les solutions amiables.

C’est pourquoi, la présente réunion est une opportunité d’échanges et de partage de vos expériences diverses, afin de consolider la place des Médiateurs de la République comme acteur de paix et de cohésion sociale. C’est une exigence dans le contexte actuel où un des défis majeurs pour nos pays, reste la consolidation de la paix et la résolution des conflits qui agitent, hélas, notre sous-région Ouest-Africaine.

A ce propos, il m’apparait judicieux que les Médiateurs s’engagent à soutenir tous les efforts de résolution de ces conflits, notamment ceux du Mali et de la Guinée-Bissau.


Excellences,
Mesdames et Messieurs les Médiateurs,

Sans préjuger de l’issue de vos débats, lors de cette session préparatoire de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire de votre Association, je voudrais énoncer quelques idées sur le thème central «Le renforcement des capacités des Ombudsmän et Médiateurs et la consolidation de la bonne gouvernance ».

Dans nos sociétés où les conflits de toutes sortes, entre l’Administration et les usagers et les populations entre elles, deviennent de plus en plus nombreux. Il importe que les Médiateurs de la République puissent disposer de pouvoirs et de moyens d’actions importants et variés, pour accomplir efficacement leur mission de régulation.

En effet, la formation et le renforcement des capacités, nous en convenons tous, sont une nécessité incontournable pour l’actualisation de nos connaissances dans un monde en pleine mutation, où la science et les techniques de communication évoluent très vite.

Il nous faut également, parvenir à faire de nos Médiateurs de la République, des instruments d’alerte et de prévention des conflits majeurs, grâce à leur capacité à régler en amont les problèmes ou à anticiper les conflits sous-jacents.

Par ailleurs, l’évolution des connaissances se déroule dans un système mondialisé dont l’un des paradigmes est la bonne gouvernance. C’est dire que la médiation en Afrique, tout en s’appuyant sur nos principes traditionnels de sagesse, de tempérance, de recherche permanente du consensus, doit aujourd’hui s’enrichir des apports des sciences humaines et des principes qui gouvernent le monde actuel, à savoir, la démocratie, le respect des droits de l’Homme, etc...

C’est à cette seule condition que nos Médiateurs renforceront davantage leur notoriété et la crédibilité auprès des populations.

Je souhaite donc ardemment, que la rencontre d’Abidjan ouvre des perspectives nouvelles pour les Instances de médiation que vous dirigez pour qu’émergent des instruments puissants de régulation de nos sociétés et de prévention des conflits.

C’est avec cet espoir et en souhaitant plein succès à vos travaux, que je déclare ouvert, la réunion de concertation des Médiateurs de la zone Ouest-Africaine.

Je vous remercie de votre aimable attention.