BAKARY SANOGO, DIRECTEUR DU CICG : « ALASSANE OUATTARA, LE SOCLE DU DEVELOPPEMENT DE LA COTE D’IVOIRE »

Abidjan, le 5 avril 2018 - « Impact Développement » est le magazine du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG). Un magazine axé sur les résultats et impacts des actions de développement du gouvernement. Le 2ème numéro parle entre autres, des efforts enregistrés dans le secteur du transport public et de la lutte contre la pauvreté. Entretien avec Bakary Sanogo, Directeur du CICG.

Pourquoi le choix du thème du transport ?

Comme dans toutes les grandes villes du monde, se déplacer à Abidjan n’est pas toujours aisé. Mais, depuis quelques années, notamment 2017, les choses s’améliorent. La mobilité des Abidjanais est plus grande. Le parc de la Société des Transports Abidjanais (SOTRA) a été renforcé par l’acquisition de 500 nouveaux autobus en 2017 et 500 autres sont attendus en 2018. La création de deux nouvelles compagnies de bateaux-bus (Société des Transports Lagunaires et Compagnie ivoirienne de Transports), en plus des bateaux-bus de la Sotra, contribuent à cette amélioration. Les nouvelles compagnies de taxis, plus propres et plus sécurisés, connaissent un succès. Toutes choses qui montrent que les efforts du gouvernement donnent des résultats, à la satisfaction des passagers.

La rubrique ‘’En chantier’’, parle du Stade Olympique d’Ebimpé. Qu’en retenir ?

A trois ans de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2021), on constate que les travaux avancent bien. A février 2018, le taux d’exécution des travaux était d’environ 20 %. Mais, ce qui a surtout attiré notre attention, ce sont les activités économiques qui naissent autour du stade. Des activités génératrices d’emplois et de revenus dans le domaine de la restauration, du transfert d’argent, etc. Des particuliers et promoteurs immobiliers s’activent également à achever la construction de leurs maisons. Le Stade d’Ebimpé est entrain de métamorphoser la zone. C’est donc dire l’importance de cette infrastructure, non seulement pour le sport, mais aussi pour tout l’environnement socio-économique.

Vous allez ‘’Plus loin avec’’ la Ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba. Que retenir de son entretien sur la réduction de la pauvreté en Côte d’Ivoire?

On retient que les réformes institutionnelles et les politiques économiques mises en place par le gouvernement ont contribué à faire reculer la pauvreté. Les investissements massifs faits dans les secteurs sociaux, notamment l’éducation, la santé et l’eau potable ont contribué à ce progrès. Les conditions de vie des paysans se sont améliorées, avec leurs revenus passant de 3000 milliards de FCFA en 2012, à 6000 milliards en 2016. Au total, le taux de pauvreté dans le pays, est passé de 48,9% en 2008 à 46,3% en 2015. Le gouvernement entend faire davantage, à travers une meilleure redistribution des fruits de la croissance économique, notamment en faveur des populations défavorisées.

L’éditorial est intitulé : Côte d’Ivoire, le Capital Ouattara. Qu’est-ce à dire ?
Les progrès socio-économiques sont notables dans tous les aspects de la vie. L’eau potable, l’électricité ou les centres de santé ruraux ne sont plus des rêves pour des millions d’Ivoiriens qui étaient laissés pour compte. Depuis 7 ans, le pays est en chantier : l’aéroport d’Abidjan est devenu le hub de la sous-région, les rencontres internationales à Abidjan ne se comptent plus, la Côte d’Ivoire siège au Conseil de Sécurité de l’ONU, etc. Le pays a retrouvé toute sa place sur l’échiquier international. La dernière opération de mobilisation de ressources Eurobond 2018, où le pays a capté 1,7 milliard d’euros (1 115 milliards de FCFA), alors qu’il recherchait 850 millions d’euros, atteste de la crédibilité de la signature de la Côte d’Ivoire. L’idée centrale de l’éditorial est que ces développements positifs sont sous-tendus par la vision et le leadership du Président Alassane Ouattara. Le président Alassane Ouattara est aujourd’hui le capital majeur du pays, le socle sur lequel repose le développement du pays. Les Ivoiriens, les investisseurs, les opérateurs économiques et les partenaires techniques et financiers sont séduits par ses résultats. Je pense que c’est le moins que les Ivoiriens pouvaient espérer d’un expert du développement, un ancien économiste et financier des institutions de Bretton Woods.

http://www.gouv.ci/impact-developpement/