PROTECTION SOCIALE : LES JOURNALISTES FORM֤ÉS POUR VULGARISER LA MISE EN ŒUVRE DE LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) a initié le 19 juillet, à son siège, une session de formation et d’information à l’intention d’une vingtaine de journalistes sur la Couverture Maladie Universelle (CMU). Cette rencontre avait pour finalité d’outiller les médias, de les instruire sur la CMU et les modalités de sa mise en œuvre, afin de jouer davantage leur rôle de relais auprès des populations.

M. André Débleza, Directeur de l’information à la CNAM et Chef du projet CMU qui a fait une présentation de l’architecture et de l’état d’avancement a indiqué qu’elle est fondée sur le principe de solidarité, a pour principal objectif de « garantir l’accès à des soins de santé de qualité à l’ensemble de la population résidant en côte d’ivoire dans des conditions financières soutenables ».

Selon lui, l’enjeu principal est d’offrir, à terme, une couverture santé à l’ensemble des populations, soulignant qu’à la date du 17 juillet, ce sont au total 789 535 personnes qui ont été enrôlées et que « depuis mai 2017, les étudiants sont pris en charge par la CMU ».

M. Débleza a également annoncé que le prélèvement des cotisations est fixé en octobre 2017, tandis que le démarrage effectif des prestations généralisées aura lieu en janvier 2018. Il a ajouté que plusieurs étapes sont à franchir en vue de bénéficier effectivement de la prise en charge des soins de santé. Il s’agit notamment de l’enrôlement (opération entièrement gratuite), l’immatriculation, les cotisations et les prestations.

Puis, Oumar Koné, Chef du service juridique de la CNAM a mis un accent particulier sur les aspects juridiques, l’assujettissement et l’immatriculation, le recouvrement des cotisations et l’accès aux prestations de cette assurance.

Il a fait remarquer que la CMU est prévue et régie par plusieurs dispositions constitutionnelles, légales et conventionnelles faisant d’elle, « le seul régime légal obligatoire de couverture contre le risque maladie en Côte d’Ivoire ». Ainsi, chaque assuré doit débourser 1000 FCFA par mois et sera prélevée directement sur les revenus provenant des traitements, des salaires, des soldes, des pensions, des rentes viagères ou de toute activité génératrice de revenus.