COOPÉRATION: LE PREMIER MINISTRE LANCE LES TRAVAUX D’UNE MISSION FRANÇAISE

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a accueilli ce mercredi 12 juillet, à la Primature, une mission française. Arrivée à Abidjan un mois après la rencontre des Présidents Alassane Ouattara et Emmanuel Macron, cette mission devrait de l’avis du Chef du Gouvernement, « permettre d’échanger autour des priorités à inscrire dans la coopération avec la France » en vue de contribuer au maintien de la dynamique économique. Se réjouissant des priorités retenues pour les discussions qui auront lieu au cours des 48 heures, en ligne avec le Plan National de Développement 2016-2020, à savoir : la sécurité, l’éducation-formation et l’emploi, les technologies propres, la résilience climatique, le Premier ministre a confié que les travaux contribueront significativement au maintien d’une dynamique de croissance économique forte, en la rendant davantage durable et inclusive.

Pour le Chef du Gouvernement qui ne doute pas de la convergence des priorités au regard de l’important travail concerté effectué dans le cadre de la préparation de cette mission, la question à enjeu demeure le niveau de l’engagement financier français en appui à cette programmation à moyen terme.



« C’est le paramètre essentiel pour répondre aux attentes des deux Chefs d’Etat de donner un nouveau souffle à la coopération économique et financière franco-ivoirienne dont les atouts sont nombreux et insuffisamment valorisés de part et d’autre », a-t-il insisté.



Pur autant, il n’a pas manqué de se féliciter de l’orientation claire donnée dans le sens de la mobilisation de tous les instruments financiers de la coopération française. Il s’agit entre autres des prêts souverains de l’AFD, des prêts du Trésor, des crédits garantis au nom de l’Etat par Bpifrance Assurance Export, en n’omettant pas le C2D dont il a souhaité une programmation « flexible pour répondre aux attentes de notre coopération ».



Saluant la synergie de ces différents instruments, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a exprimé le souhait du Gouvernement qu’ils permettent de répondre à la totalité du besoin financier de la ligne 1 du Métro d’Abidjan dans le schéma franco-français de sa mise en œuvre.



« L’objectif du Gouvernement est de mettre en œuvre ce projet dans son périmètre initial de 37 km, allant d’Anyama à Port-Bouët, pour un coût de l’ordre de 1,4 milliard d’Euros », a précisé le Chef du Gouvernement, ajoutant qu’en ce qui concerne les autres priorités, les discussions devront permettre aux deux parties de s’accorder sur les instruments financiers à mobiliser et les enveloppes nécessaires pour une action efficace, « dans l’intérêt de nos deux parties ».