RETRAIT DU PARC NATIONAL DE LA COMOE DE LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL EN PERIL : LE MINISTRE OULOTO EXPRIME LE MESSAGE DU GOUVERNEMENT IVOIRIEN
La Ministre de la Salubrité, l’Environnement et du Développement Durable, Anne Désirée Ouloto participe du 2 au 6 juillet, en Pologne, à la 41ème session du Comité du Patrimoine mondial. La Ministre Ouloto a saisi cette opportunité pour exprimer, le 4 juillet, le message du Gouvernement ivoirien, relativement au retrait du Parc National de la Comoé de la liste du patrimoine mondial en péril.
Mme Ouloto a traduit la fierté et surtout la gratitude de la Côte d’Ivoire à l’UNESCO et à l’ensemble des partenaires pour leur « appui inlassable dans la mise en œuvre de la Convention du Patrimoine mondial », annonçant que la décision que vient de prendre le Comité est « la marque d’une organisation qui sait évaluer les progrès des Etats parties et dynamiser la marche résolue vers une gestion efficiente des biens du Patrimoine mondial ».
Elle a révélé que pour atteindre ce résultat, l’Etat ivoirien s’est résolument impliqué en dotant les services des parcs nationaux et réserves naturelles de moyens humains, financiers et techniques pour leur gestion. La restauration de l’autorité de l’Etat et la reprise en mains du Parc national de la Comoé ont ainsi constitué une priorité nationale.
Consciente que plusieurs défis demeurent à relever, la Ministre a assuré que le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, prend toute la mesure de la décision du Comité et traduira les recommandations formulées en plan d’actions pour assurer leur mise en œuvre et leur suivi régulier.
Dans cette perspective, elle a ajouté que la Côte d’Ivoire s’engage à accompagner cette dynamique et « jouera sa partition pour relever ces défis et maintenir les aires protégées » en général, et en particulier les sites du Patrimoine mondial en Côte d’Ivoire, dans des états de conservation excellents.
Pour conclure, Mme Ouloto a appelé au soutien de tous, en vue de renforcer tous les niveaux de gestion du Parc national de la Comoé, afin qu’il soit un modèle réussi de mise en œuvre de la Convention et un lieu de partage d’expériences pour la Région Afrique et pour le monde.
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