ENVIRONNEMENT : LA MINISTRE ANNE OULOTO OUVRE LA 12EME CONFERENCE RELATIVE A LA COOPERATION EN MATIERE DE PROTECTION ET DE MISE EN VALEUR DU MILIEU MARIN ET DES ZONES COTIERES

La Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, Anne Désirée Ouloto a procédé le 27 mars à Cocody, à l’ouverture des travaux de la 12ème Conférence des parties à la convention relative à la coopération, en matière de protection et de mise en valeur du milieu marin et des zones côtières de la Côte Atlantique de la région de l’Afrique de l’ouest, du centre et du sud. Cette rencontre a pour thème : « Politique de Gestion intégrée des océans en Afrique » avec pour objectif, selon la Ministre, d’assurer une gestion durable et rationnelle des ressources marines et côtières dans sa zone d’application.

Partant du constat que « les Etats concernés subissent gravement, et depuis des années, un état écologique pitoyable des eaux marines du fait des activités humaines et du manque ou l’insuffisance de coordination des interventions des acteurs du milieu», Mme Anne Ouloto a assuré qu’il « est plus que nécessaire de conjuguer les efforts pour le développement durable de la biodiversité afin de sauvegarder le potentiel de ce milieu marin pour les générations actuelles et futures». Elle a par ailleurs, souligné que cette 12ème Conférence qui est un « outil de gestion écologique des écosystèmes des zones côtières, mais également un outil de développement socio-économique contribue davantage au renforcement des liens de coopération entre nos Etats».

Pour la Ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, la Côte d’Ivoire fera tout ce qui est en son pouvoir pour réunir toutes les conditions permettant d’atteindre les buts communs : « La Côte d’Ivoire est bel et bien consciente de sa responsabilité à garantir la cohérence des réflexions, des décisions et des ambitions communes des experts dont les travaux changeront de façon significative la nature du débat sur les océans, et leur impact socio-économique ». Aussi, la présente Conférence d’Abidjan, a-t-elle fait comprendre, aura-t-elle à évaluer le programme de travail 2015-2017 et permettra à tous les Etats de se doter d’un cadre compréhensif de gouvernance de l’océan, qui englobe tous les secteurs pertinents, afin de parvenir à un développement harmonieux et durable du littoral.

Abou Bamba, Secrétaire exécutif d’ONU Environnement, a indiqué que le rendez-vous d’Abidjan va être marqué par d’intenses moments de travaux assortis de recommandations et décisions concrètes. « Nous allons passer en revue 2 types de décisions. Dans un premier temps, nous verrons les décisions d’ordre administratif telles que celles relatives au programme de travail ainsi que le budget 2017-2020. Ensuite, nous allons pénétrer l’intimité des décisions « opérationnelles » qui, si elles sont approuvées, détermineront la mise en œuvre de la convention pendant les trois prochaines années », a-t-il fait savoir, ajoutant que son souhait est d’avoir « une COP de rupture, une COP qui marque la fin du processus de revitalisation et enfin une COP de l’action qui consolide la position de la Convention d’Abidjan ».