COHESION SOCIALE : LE MINISTERE DE LA SOLIDARITE INDEMNISE 108 PERSONNES

Débuté le 4 août 2015, le processus d’indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire se poursuit sur l’ensemble du territoire ivoirien. Le 2 décembre, 108 personnes ont reçu réparation, au cours d’une cérémonie qui s’est tenue au siège du Programme National de Cohésion Sociale sous la présidence de la Ministre Mariatou Koné, de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes. Il s’agit de 99 ayant-droits de personnes décédées dont 32 ayant-droits de militaires et 67 ayant-droits de civils ainsi que 9 blessés.

Au cours de son intervention, la Ministre Mariatou Koné a exprimé la compassion de la nation aux victimes et les a rassuré de la volonté du Chef de l’Etat d’indemniser toutes les victimes, elle est ensuite revenue sur le processus d’indemnisation dont la première phase est en cours d’achèvement.

Cette première phase comprenait 4500 victimes dont 3500 personnes décédées et 1000 blessés. Il y a encore quelques cas résiduels dus au fait des difficultés pour certaines familles à designer l’ayant-droit, Il y a également des ayant droits injoignables, a fait comprendre la Ministre.

S’agissant de la grande phase d’indemnisation, la Ministère a dit « être toujours en attente » de la base de données de la CONARIV, cette institution qui a procédé au recensement et à la consolidation des listes.
Très attendue par les populations, cette grande phase d’indemnisation, prendra également en compte les personnes ayant perdu des biens matériels pour une réparation symbolique.

La première phase de l’indemnisation est faite à partir de la liste fournie par la Commission Nationale d’Enquête (CNE). Cette liste a été transmise à la Cellule Spéciale d’Enquête et d’Instruction (CSEI) et sert de document de référence pour l’indemnisation des ayants-droit des victimes décédées.

Pour la prise en charge médicale et psychologique des blessés, les listes utilisées sont celles fournies par la Direction des Victimes de Guerre et l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR). Le processus prend en compte les populations cibles suivantes : les civils, les militaires, les policiers et les gendarmes.

Service Communication