SOMMET DE HAUT NIVEAU SUR LE PARTENARIAT MONDIAL POUR UN DEVELOPPEMENT EFFICACE : LA MINISTRE EUPHRASIE YAO PARTAGE L’EXPERIENCE IVOIRIENNE

La Ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant, Euphrasie Yao a pris part, du 29 novembre au 1er décembre, à Nairobi au Kenya, à la Réunion de haut niveau du Partenariat mondial pour une coopération efficace au développement, qui vise à amplifier l’impact positif de la coopération au développement au cours des quinze prochaines années. A cette occasion, elle a partagé, avec les participants à ce sommet, l’expérience ivoirienne en matière de Progrès et défis pour un développement efficace. Elle a affirmé que « la Côte d’Ivoire a pu renforcer ses infrastructures socioéconomiques et créer des millions d’emplois en moins de 5 années, pour un mieux-être des Ivoiriens ».

Ce, « grâce à la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) qui a permis à la Côte d’Ivoire de rejoindre le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde, avec un taux moyen annuel de croissance du PIB réel d’environ 9% ».

Concernant les nombreux efforts consentis par l’Etat ivoirien sous la clairvoyance du Président de la République, SEM. Alassane Ouattara, pour une participation équitable de tous les Ivoiriens au processus de développement, Mme Euphrasie Yao a relevé les réformes réalisées permettant aujourd’hui aux femmes et aux filles d’accéder à des corps de métiers longtemps demeurés la chasse gardée des hommes et des garçons. Notamment « l’entrée des filles à l’Ecole Militaire Préparatoire Technique (EMPT) de Bingerville et à la Gendarmerie ».

Elle a également fait cas de l’expérience du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) dont elle reste l’initiatrice et une fervente promotrice.

La Ministre de la Promotion de la Femme a reconnu toutefois, qu’en dépit de cette dynamique amorcée par la Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat et le Gouvernement sont conscients que des défis restent à surmonter pour un meilleur développement du pays. A savoir le renforcement de la synergie d’actions avec l’ensemble des structures décentralisées, des partenaires au développement, des organisations de la société civile nationale et internationales, afin que chaque acteur puisse utiliser son avantage comparatif pour l’atteinte des objectifs globaux du pays.