MONT PEKO : L’AMBASSADEUR DU BURKINA FASO EN COTE D’IVOIRE SALUE LES EFFORTS DU GOUVERNEMENT IVOIRIEN POUR LA GESTION PACIFIQUE DU DOSSIER ET LES ACTIONS HUMANITAIRES

Une réunion du comité mixte ivoiro burkinabé s’est tenue le 25 novembre sous la présidence de la Ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes. Il s’est agi pour les deux parties de faire le point de la situation humanitaire des personnes déplacées, de mettre en place un comité technique et d’examiner les dispositions pratiques de la mission mixte à venir. La partie ivoirienne était composée de plusieurs ministères notamment celui de la défense, de l’intérieur et de la sécurité, des Eaux et Forêts, des Affaires Etrangères, de l’Economie et des Finances ainsi que celui de la santé.

La Ministre Mariatou Koné, a salué la mobilisation des ministères et fait le point de la situation humanitaire post évacuation et les actions en cours. « La situation est en train d’être jugulée par le Gouvernement ivoirien accompagné de ses partenaires. C’est une distribution alimentaire avec la participation de la Cote d’Ivoire et de ses partenaires mais, il y a d’autres activités qui sont menées, au niveau sanitaire, au niveau de l’hygiène, au niveau de la santé de la reproduction, et de façon globale, le processus est en cours et c’est un processus qui est fort apprécié par les populations affectées ».
Mahamadou Zongo, Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire a remercié le gouvernement ivoirien et la Ministre pour les efforts qui sont faits pour gérer de manière pacifique l’évacuation du parc national du Mont Peko. C’est une situation qui est ancienne puisque l’occupation remonte au début des années 2000 et beaucoup d’initiatives ont été développées.

Il y a eu des campagnes de sensibilisation qui ont été faites jusqu’à l’étape actuelle, ce qui a permis d’évacuer de manière pacifique le mont Peko. Il y a un « travail sérieux, souterrain » qui a été fait pour que les milliers de personnes puissent quitter le parc sans affrontements.

La suite, a-t-il soutenu, « c’est comment éviter une réoccupation du parc, c’est dans ce sens qu’une équipe est mise en place pour travailler afin de proposer un plan d’actions pour que les solutions soient durable ».


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