FINANCES PUBLIQUES : LE MINISTRE ABDOURAHMANE CISSE PRESENTE LE BUDGET DE L’ETAT 2017

Le Ministre auprès du Premier Ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Abdourahmane Cissé a présenté le 28 novembre aux députés membres de la Commission des Affaires économiques et financières (CAEF) du Parlement, le projet de loi de finance portant budget de l’Etat pour l’année 2017 et le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2016-205 du 06 avril portant modification des articles 1, 3 et 5 de l’ordonnance n°2014-631 du 22 octobre 2014, portant exonération de taxes et redevances du cacao, telle que ratifiée par la loi n°2014-853 du 22 décembre 2014. Les députés membres de la CAEF ont adopté à l’unanimité des 37 membres présents sur 41 lesdits textes.

Concernant le projet de loi de finance portant budget de l’Etat pour l’année 2017, le Ministre Cissé a annoncé qu’il s’établit à 6 501 421 152 075 FCFA est en hausse de 5,4% par rapport au budget révisé de 2016. Ce budget a-t-il dit « devrait contribuer prioritairement à l’accroissement de l’offre de services de base de qualité, à l’amélioration du système éducatif devant former des compétences adaptées aux besoins de l’économie, au renforcement du système de santé accessible aux plus vulnérables, à l’électrification et enfin à la baisse des prix des denrées de première nécessité ».

Puis, il a précisé que « les priorités de ce budget demeurent le financement des secteurs de l’éducation, de la santé avec l’effectivité de la Couverture Maladie Universelle en 2017, de la sécurité et de la dématérialisation de la passation des marchés (entre autres, la réduction du cautionnement, du délai) ».
Relativement au projet de loi portant ratification de l’ordonnance n°2016-205 du 06 avril portant modification des articles 1, 3 et 5 de l’ordonnance n°2014-631 du 22 octobre 2014 portant exonération de taxes et redevances du cacao telle que ratifiée par la loi n°2014-853 du 22 décembre 2014, le Ministre a souligné que « la logique est de faire des producteurs nationaux de cacao des champions en leur faisant une exonération de 15% maximum sur la taxe fiscale ».

Parce que, a-t-il fait comprendre, « le secteur du cacao est le plus taxé », et qu’il faut donner un coup d’accélérateur pour l’émergence des sociétés nationales exportatrices de cacao de poids aussi bien en Afrique que dans le monde.