APRES DEUX JOURS DE TRAVAUX, LA DEUXIÈME EDITION DU FORUM AFRICAIN DE LA FINANCE ISLAMIQUE A PRIS FIN A ABIDJAN

Après deux jours de travaux, la deuxième édition du Forum africain de la finance islamique a pris fin ce mardi 18 octobre, sous la présidence de Mme Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement, représentant le Premier ministre. Initié par la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD),le FAFI a formulé douze recommandations dont la mise en œuvre devrait booster cette finance en Afrique. Ces recommandations portent sur " l’accomplissement des diligences en vue de l’émission de Sukuk par les entreprises opérant dans le secteur privé, la promotion de l’économie numérique en soutien à la vulgarisation de la finance islamique, l’insertion de modules de finance islamique dans les programmes de formation initiale et continue dispensés en Afrique , l’examen des modalités d’optimisation de financement islamique pour les Etats africains sous-programme avec les Institutions internationales de financement conventionnel du développement".

Figurent également au titre des recommandations, le renforcement des capacités des Etats africains en matière de contractualisation suivant le mode de "Partenariat Public Privé qui se présente comme une solution palliative à la contrainte de taux d’endettement, la poursuite des activités de sensibilisation des acteurs et des populations africaines à la finance islamique, la standardisation des produits islamiques et leur simplification en vue d’en faciliter l’appropriation par les utilisateurs, l’ouverture des réflexions sur l’intégration des spécificités des opérations financières islamiques dans le cadre comptable africain de manière à garantir la fiabilité de l’information financière, l’élaboration de directives par les Institutions monétaires centrales".


Au terme des travaux, Mme Nialé Kaba a fait savoir que la Côte d’Ivoire accorde «beaucoup d’intérêt et d’importance dans l’optique de voir la Finance islamique devenir un instrument privilège du développement des pays de la sous-région».



Pour la ministre du Plan et du Développement, l’expansion de la finance islamique représente une opportunité pour le continent africain, eu égard aux importants besoins de financement qu’exige la transformation structurelle de nos économies, condition essentielle pour un développement durable et inclusif.