CULTURE : LE MINISTRE MAURICE BANDAMAN LANCE LES GRANDES CONFERENCES DE LA CULTURE

Le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a procédé le 3 août au Palais de la Culture de Treichville, au lancement de la 1ere édition des « Grandes Conférences de la Culture » sur le thème : « L’Ivoirien nouveau, Mythe ou réalité ». Cette plate-forme d’échanges, co-animée par des acteurs du monde politique, économique, universitaire, culturel, voire religieux, s’inscrit dans le cadre du vaste programme d’atteinte de l’émergence ». Elle a permis de mener la réflexion sur la problématique de l’Ivoirien de « type nouveau ».

Le Ministre Maurice Bandaman a salué la qualité des échanges, puis affirmé que ce genre de rencontre est une occasion unique de partage avec le grand public qui pourra découvrir la diversité et la qualité des offres culturelles, économiques, intellectuelles de la Côte d’Ivoire.

Selon lui, l’Ivoirien Nouveau doit être « travailleur, discipliné, formé et préparé à affronter les enjeux du monde nouveau ». Pour y parvenir, il faut créer une thérapie de choc. Ce qui sous-tend que cet individu doit « se départir des valeurs anciennes, mortes pour construire les valeurs nouvelles ».
« Ce concept n’est guère un mythe et peut se réaliser dans l’immédiat », pourvu que l’Ivoirien Nouveau s’inspire du passé. Car le développement des nations fortes est basé sur le retour aux sources. « Il ne faut pas jeter le riche patrimoine du passé », a-t-il conseillé, invitant à l’occasion, les Ivoiriens à prendre part aux conférences qui se tiendront chaque mois.

Venance Konan, Directeur général de Fraternité Matin, qui a pris part à ladite conférence, a appelé à l’émergence d’un ivoirien qui respecte les lois, conscient de ses devoirs, doté d’une bonne moralité, ajoutant « qu’il appartient au politique et à l’intellectuel de travailler de concert, à l’effet de semer la bonne graine pour que cet ivoirien nouveau que nous appelons de tous nos vœux naisse ».

Pour leur part, les deux dignitaires religieux qui ont apporté leur contribution, notamment l’abbé Norbert Abekan et l’imam Diabaté Al Fousseni, ont indiqué que pour se prévaloir de ce concept, l’Ivoirien doit se bâtir lui-même, s’inculquer des valeurs cardinales et spirituelles. En outre, il doit avoir une référence et un repère dans la société.