LITTERATURE : LE MINISTRE MAURICE BANDAMAN FAIT LA DEDICACE DE SON NOUVEAU LIVRE ‘’L’ETAT Z’HEROS OU LA GUERRE DES GAOUS’’

Le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman a présidé, le 19 juillet, à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’Hôtel du district d’Abidjan, la cérémonie de dédicace officielle de son œuvre littéraire, intitulée : l’Etat Z’héros ou la guerre des Gaous, en présence de plusieurs personnalités du monde de la culture. L’œuvre littéraire de 488 pages, la 14ème du Ministre Bandaman, est co-éditée par Frat Mat Editions et Michel Lafon, pour un coût de 7 000 FCFA.

Le critique littéraire, Foua Ernest de St Sauveur a présenté le livre qu’il qualifie de « véritable chef d’œuvre et d’offrande aux lecteurs ». Pour lui, le nom de l’auteur, devenu « un label », le titre « énigmatique » et la couleur « bleu nuit du livre » sont des éléments qui fonctionnent en synergie », donnant une valeur ajoutée à l’œuvre. A l’en croire, ce conte romanesque a permis à l’auteur de « revisité la crise post-électorale » et de mettre en relief les méfaits de la guerre sur les populations.

A l’occasion, le Ministre-écrivain a marqué sa surprise devant l’attitude de certains de ses pairs écrivains qui le croyaient « perdu dans la fournaise de la politique ». Pour lui, un « artiste ne se perd jamais, il continue toujours de créer et de produire » quelle que soit la fonction qu’il occupe. Il a évoqué les cas emblématiques d’Aimé Césaire et de Senghor, deux hommes d’Etat qui ont su « concilier la création artistique et l’action ». Et d’établir la parallèle entre l’art et l’action, estimant que « l’écrivain appartient au monde de la contemplation tandis que le politique découle du monde de l’action ».

Mettant en avant le rôle des écrivains dans la construction de la société, consistant à « faire montre de générosité artistique et faire rêver le peuple », Maurice Bandaman les a appelé à utiliser leur « âme qu’est la plume pour se révolter », car c’est ce privilège qui leur permettra de faire « reculer la misère et la souffrance du peuple », notant, toutefois que la révolte a des limites. Pour ce faire, il a invité les auteurs à être partiaux, à défaut, « le parti pris de l’écrivain doit être le peuple », a-t-il dit.

Le Ministre Bandaman a révélé avoir eu recours au conte pour dépeindre les souffrances du peuple et faire ressortir « des êtres d’une humanité supérieure ». Car selon lui, ce genre littéraire permet de « critiquer le roi » et offre un « éventail très large de pouvoir s’exprimer ». Evoquant le sens de son œuvre ‘’l’Etat Z’heros ou la guerre des Gaous’’, Maurice Bandaman ambitionne de faire la promotion de l’homme. Celui qui part de l’Etat zéro pour franchir l’Etat 1 puis l’Etat 2, etc… pour atteindre le sommet.