CIVISME : LE MINISTRE SIDI TOURE ENTAME L’ELABORATION D’UN AVANT-PROJET DE LOI ET D’UNE STRATEGIE NATIONALE POUR LE SERVICE CIVIQUE

Un atelier de deux jours s’est ouvert à Grand-Bassam le 26 mai pour élaborer d’une stratégie nationale du service civique et un avant-projet de loi y afférent. Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique, M. Sidi Touré, a initié ces travaux en vue doter le Gouvernement d’un mode opératoire annexé à un mode de financement pour la promotion du service civique en Côte d’Ivoire.

Une démarche qu’il qualifie « d’impératif » au regard des nombreux actes d’incivismes dont font preuve les populations aujourd’hui, a-t-il déploré, avec notamment, la destruction des biens publics, la mauvaise gestion des deniers publics, le non-respect du code de la route, etc.

Face à un tel constat, le Ministre a indiqué que le service civique va servir à « corriger ces insuffisances afin de faire de l’ivoirien, un citoyen responsable et respectueux des valeurs de vie en communauté ». En somme, il s’agit selon le ministre, d’œuvrer à l’avènement de l’Ivoirien nouveau avec lequel le Chef de l’Etat entend conduire la Côte d’Ivoire à l’émergence à l’orée 2020.

De façon pratique, cet atelier qui réunit tous les acteurs de la société va travailler durant ces deux jours, à évaluer les conséquences de l’incivisme sur le pays, recenser les anciennes initiatives de promotion du service civique et faire l’état des lieux du civisme pour aboutir à l’élaboration d’un avant-projet de loi et d’une stratégie nationale du service civique pour le développement. Ces documents une fois achevés, viendront renforcer le programme national de volontariat adopté à l’initiative du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique.

A titre de rappel, le Ministre Sidi Touré a fait savoir que les premiers jours du service civique en Côte d’Ivoire date des années 1961. Faute de résultats, il a été supprimé en 1984 pour réapparaitre, sans grand effet, en 1996, sous le couvert des ministères chargés de la jeunesse. Il a définit cette notion de service civique comme « l’ensemble des actions tendant à l’épanouissement de la personnalité et à la socialisation du jeune pour en faire un citoyen conscient de ses devoirs envers l’Etat et de ses responsabilités envers la communauté sociale ».