LUTTE CONTRE LA TRYPANOSOMIASE ANIMALE : LA FAO APPORTE UN APPUI A LA COTE D’IVOIRE

Le ministère de la Production animale et des Ressources halieutiques et le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) ont signé une convention le mardi 31 mars 2009, qui porte sur l'Appui à la lutte contre la trypanosomiase animale en Côte d’Ivoire. Cette cérémonie a eu lieu au 11ème étage de la Caistab.

Dans son discours M. Alphonse Douati, ministre de la Production animale et des Ressources halieutiques a déclaré que la signature de cette convention est d’une importance capitale, car la trypanosomiase animale a augmenté sur les élevages ivoiriens. « La Côte d’Ivoire n’est pas à sa première lutte contre cette maladie. EN 1978, la Côte d’Ivoire avait mis en place un programme national avec la FAO. Ce programme géré par le département de la production animale a été soutenu par la coopération allemande, le PNUD, la coopération française et la FAO », a-t-il expliqué. M. Alphone Douati que de nombreux résultats avaient été atteints lors de ces programmes.



Mais la crise socio-politique a dispersé l’essentiel des acquis de 23 ans. Le personnel technique et administratif a été relocalisé, si bien que la lutte en zone CNO n’a pu se tenir. Il a dit toute la gratitude de la Côte d’Ivoire au Secrétaire général de FAO, qui a toujours été attentif aux besoins de la Côte d’Ivoire. « Nous nous réjouissons que dans ce contexte, l’Union européenne et la FAO ont accepté de donner une réponse positive à notre requête. Suite à la crise, il nous revient que la trypanosomiase animale est devenue une contrainte majeure dans le Nord, le Centre et l’Ouest de la Côte d’Ivoire », encore ajouté le ministre.



Le projet se déroule sur 12 mois et sera localisé dans la région du Bafing, du Denguélé, des Savanes, des 18 montagnes, de la Vallée du Bandama, du Worodougou et du Zanzan. Par anticipation, certaines actions du projet sont en cours. « La zone du projet couvre globalement la zone cotonnière. Il est donc aisé de comprendre que la réussite de cette opération renforce la vitalité de cette culture et donc, que la production cotonnière et de la production vivrière », a déclaré le ministre. Les bénéficiaires directs sont les éleveurs de bétail et les producteurs de coton, soit environ 215 mille ménages qui verront l’état sanitaire et la productivité de leurs troupeaux et leurs exploitations s’améliorer.