INFRASTRUCTURES: LE PREMIER MINISTRE LANCE LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PONT DE DIOULATEDOUGOU DANS LE DENGUELE

Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan a procédé au lancement officiel des travaux de construction du pont de Dioulatiedougou, le lundi 25 janvier. Peu après le lancement des travaux de bitumage de la route Odienné-Gbéléban le même jour, le Chef du Gouvernement a donné le premier coup de pioche du pont de la Tiéman dont l’achèvement dans 12 mois permettra de désenclaver la sous-préfecture de Dioulatièdougou qui regorge d’importantes productions agricoles.

Daniel Kablan Duncan a souligné que ce pont d’un coût de 928 millions FCFA.va “relier deux régions et deux communautés de femmes et d’hommes qui en fait sont les mêmes car elles partagent la même culture faite d’hospitalité, de solidarité et d’acharnement au travail”, à savoir le Kabadougou et du Worodougou.

Mais a précisé le Premier ministre, le Gouvernement a conscience que pour rentabiliser cet ouvrage de façon optimale, il y a lieu de traiter l’ensemble des trois points critiques qui se trouvent sur l’axe Odienné-Dioulatièdougou-Séguéla.

“En effet, ces points critiques constituent des points de coupure franche pendant la saison des pluies et nécessitent des travaux de construction de dalots dont le coût vient d’être évalué à 670 millions FCFA”, a-t-il fait savoir non sans rassurer les populations que qu’une solution définitive sera apportée à ce problème dans les mois à venir.

Tout en félicitant les ministre Patrick ACHI, en charge des Infrastructures Economiques, et Adama KONE, chargé de l’Economie et des Finances pour leur forte implication dans la remise en route de ce projet, le Chef du Gouvernement leur a demandé de tout mettre en œuvre pour que les délais soient respectés “pour soulager enfin les vaillantes populations de la région qui ont tant souffert de la situation qui prévaut”.

Les mêmes recommandations ont été formulées à l’endroit des responsables de l’entreprise SODISTRA en charge des travaux, qui n’ont pas selon Daniel kablan Duncan, “droit à l’erreur compte tenu des difficultés que le projet a connues et des attentes déjà trop pa-tientes des populations bénéficiaires”.