LUTTE CONTRE LA CONTREFACON : LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES INSTALLE LE COMITE NATIONAL

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, a procédé, jeudi 26 novembre, à la salle de conférence de la Chambre de Commerce et de l’Industrie, à l’installation officielle du Comité national de Lutte contre la Contrefaçon (CNLC). La création de ce comité qui s’inscrit dans le vaste programme de l’assainissement de l’économie a pour objectif d’élaborer un plan d’actions cohérent pour organiser le combat contre la contrefaçon des produits industriels et des œuvres artistiques sur toute l’étendue du territoire national, a mentionné le ministre. « La lutte contre la contrefaçon revêt une grande importance », a déclaré le ministre Jean-Claude Brou qui a fait observer que la contrefaçon qui est liée à l’importation des biens et services, à la piraterie, au vol des idées et des efforts touche globalement tous les secteurs d’activités, citant notamment, le secteur pharmaceutique, textile, alimentaire et culturel.

La contrefaçon est un « véritable fléau à l’échelle mondiale » qui « menace les économies des Etats » et constitue une entrave à leur croissance économique, a-t-il souligné en outre.

Pour lui, une telle situation a imposé au Gouvernement de « mettre en place un dispositif légal et institutionnel» en vue de mener des « actions préventives et d’assister les pouvoirs publics dans la constatation et les poursuites des infractions » en lien avec la contrefaçon.

Chose qui justifie, à l’en croire, l’instauration du Comité national de Lutte contre la Contrefaçon qui s’appuiera sur une cellule opérationnelle chargée d’exécuter ses orientations.

Le ministre de l’Industrie et des Mines a exhorté les membres du comité à faire preuve « d’engagement et de détermination dans l’accomplissement de leur mission ». Vous êtes tous « des experts » en la matière, a-t-il affirmé, précisant que le gouvernement « compte sur eux ». Non sans leur assurer la disponibilité et le soutien sans faille de son département ministériel ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Pour le président du CNLC, N’Zi Brou Gabriel, le Comité devra combattre ce phénomène avec beaucoup d’abnégation, avec la plus grande fermeté et faire preuve de probité à l’effet de mériter la confiance des mandants.

Révélant que la contrefaçon affecte le commerce mondial en ce qu’elle engendre la « concurrence déloyale, menace les emplois et gangrène les marchés des entreprises », le président du CNLC s’est engagé à « établir la cartographie des secteurs concernés, échanger, proposer une approche participative de tous les acteurs et entreprendre une vaste campagne de sensibilisation » pour éradiquer l’intrusion des produits contrefaits sur le marché national.

Le comité national de lutte contre la contrefaçon est composé de 15 membres issus de l’administration, de la société civile et du secteur privé et assisté dans sa mission de sept membres représentant la cellule opérationnelle. Ces 22 membres ont reçu des kits, en guise feuille de route.