SUITE AU DRAME DE MARCORY : LA MINISTRE RAYMONDE GOUDOU COFFIE PREND DE GRANDES DECISIONS

À peine rentrée de sa mission d’Istanbul (Turquie) où elle a participé à la 5ème conférence islamique des ministres de la santé, la ministre Raymonde GOUDOU COFFIE a convoqué une réunion d’urgence le samedi 21 novembre 2015 à son cabinet avec les différents syndicats des agents de santé, les directeurs généraux des CHU, l’ordre des sages-femmes etc. Il s’agissait, pour elle de faire le point sur le drame survenu à l’hôpital général de Marcory. Au cours de cette réunion d’urgence, la ministre Raymonde GOUDOU COFFIE n’a pas du tout été tendre à l’endroit de l’ordre et du syndicat des sages-femmes de Côte d’Ivoire.

« J’ai trouvé dommage et regrettable qu’au lieu de compatir à la douleur qui frappait la famille éplorée, que les responsables de l’ordre des sages-femmes aient cherché à protéger leurs membres.


À votre place, j’aurais gardé profil bas d’autant plus que, manifestement, il y a eu négligence des sages-femmes et mort d’homme dans cette affaire…», a fait savoir Dr Raymonde GOUDOU COFFIE à l’assistance.


Bien avant, la parole a été donnée à toutes les parties présentes dans la salle pour donner leur version des faits. A leur suite, l’inspection générale de santé (IGS), rendant son verdict, a relevé un manquement au sein de cet hôpital. Fort de cela, la ministre Raymonde GOUDOU COFFIE a pris 5 décisions d’envergure.


Notamment, l’interdiction de réunion des ordres de santé au sein des hôpitaux, l’organisation d’un atelier pour expliquer le fonctionnement du système sanitaire, la révision des critères de recrutement des enseignants de l’INFAS, le renforcement de la plate-forme d’échanges entre le ministère et les syndicats et la nécessité de faire un point mensuel des décès maternels et infantiles des différents centres de santé y compris les CHU.


À cela, il faut ajouter l’élaboration imminente d’une charte des hôpitaux. Car pour la ministre Raymonde GOUDOU COFFIE, c’est la responsabilité et l’engagement du personnel de santé qui fait défaut. Elle a donc exhorté chacune des parties à jouer pleinement sa partition afin que les ivoiriens bénéficient d’une meilleur prise en charge des services de santé publique.


Source : Service Communication MSLS