LUTTE CONTRE LES EPIDEMIES DE GRIPPE : LA CÔTE D’IVOIRE EVALUE SON SYSTEME DE SURVEILLANCE

La Côte d’Ivoire et une dizaine de pays africains procèdent à l’évaluation de leurs systèmes de surveillance épidémiologique, avec un accent particulier sur la surveillance des différents types de grippe. Un atelier régional d’évaluation s’est ouvert à cet effet à Abidjan, le 12 octobre réunissant des professionnels de la santé venus d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis. Durant cinq jours, les pays participants vont travailler à rendre leurs systèmes de surveillance épidémiologiques capables de capter très tôt l’information pour donner les alertes en cas d’épidémie, afin de pouvoir circonscrire la maladie, a fait savoir le Directeur général de l’Institut national de l’Hygiène publique (INHP), Pr Simplice Dagnan.

Pour ce faire, les acteurs vont bénéficier des outils, des informations et de l’assistance technique nécessaires pour évaluer systématiquement et objectivement leurs systèmes de surveillance épidémiologique.

L’accent sera mis durant ces travaux sur la surveillance sentinelle pour répondre aux propagations de grippes saisonnières qui font de nombreuses victimes sur le continent.
Le Directeur de l’INHP a fait savoir que le système de surveillance de la Côte d’Ivoire est « efficace », toutefois, « on a toujours besoin de se faire évaluer » a-t-il ajouté.

En prenant part à cet atelier, les autorités ivoiriennes poursuivent leur engagement à veiller à la révision de leur système de surveillance des épidémies. La dernière évaluation des systèmes de surveillances épidémiologiques à laquelle la Côte d’Ivoire a pris part avec des pays africains s’est tenue en juin 2012, a rappelé le Pr Simplice Dagnan.

Cette même année, la surveillance nationale a été réorientée vers « la célérité » avec l’appui du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) du gouvernement américain, partenaire à l’organisation du présent atelier. Aussi, avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Côte d’Ivoire procède à des évaluations régulières de son système de surveillance des épidémies, a souligné le Directeur général de l’INHP.

Il a rappelé qu’après avoir mis en place en 2007 son système national de surveillance, la Côte d’Ivoire a démarré sa surveillance épidémiologique en 2009, année où l’Institut Pasteur a été reconnu par l’OMS.