OISSU : LE DIRECTEUR GENERAL SOLLICITE LA CONTRIBUTION DES MENAGES POUR SOUTENIR LE RETOUR DE L’ENGOUEMENT AUTOUR DES COMPETITIONS SPORTIVES A L’ECOLE

Après des années de désintérêt, les compétitions de l’Office ivoirien des sports scolaires et universitaires (OISSU) renouent avec l’engouement des élèves et étudiants. Ce retour prend son départ avec la décision du Chef de l’Etat en 2012, de rendre l’OISSU, capable d’organiser toutes les compétitions scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national. Il s’en est suivi un travail de structuration qui permet aujourd’hui à l’OISSU, d’être en plein développement, car depuis cette année 2012, l’OISSU est passé de 17.000 licenciés à 90.000 actuellement.

C’est le constat que le Directeur général de l’OISSU, M. Koné Mamadou Souleymane a fait lors de l’interview qu’il a accordé à la presse, le 30 juillet au Plateau, dans le cadre de la série d’interviews que les structures rattachées au ministère des Sports et des Loisirs réalisent en marge des 100 jours de leur ministre de tutelle, M. François Amichia à la tête de ce département.

Pour consolider ce regain d’engouement dont il a fait part, M. Koné Mamadou Souleymane a souhaité le retour de la contribution des ménages pour soutenir les compétitions de l’OISSU, qui affichent d’importants besoins financiers, notamment pour la construction d’infrastructures sportives dans les écoles.

A cet effet, il a souhaité que le gouvernement donne la possibilité à l’OISSU de récolter ces cotisations auprès des ménages comme cela se faisait auparavant. Rejetant l’idée que cette contribution soit considérée comme des frais de scolarité pour ne pas faire d’entorse à la gratuité de l’école, le Directeur de l’OISSU entend mobiliser ces cotisations dans une approche communautaire, car selon lui, tous les ménages doivent participer volontairement à la promotion du sport à l’école, facteur d’éclosion pour les élèves.

Avec les ressources que vont apporter les ménages pour consolider les allocations de l’Etat, le premier responsable de l’OISSU veut donner aux compétitions scolaires et universitaires un niveau de notoriété capable de susciter l’intérêt du secteur privé pour gagner des sponsors.

Mais encore, s’offrir les moyens de faire participer les élèves et étudiants ivoiriens aux compétitions scolaires et universitaires internationales. Et en la matière, il reste convaincu des compétences des élèves et étudiants ivoiriens qui ont raflé à la 28ème Universiade de Gwandju en Corée du sud, trois médailles dont celle de champion du monde universitaire au 200 mètres.

Cela a valu à la Côte d’Ivoire de finir cette compétition à la 36ème place sur les 140 nations présentes, et à la 2ème place africaine derrière l’Afrique du sud. Des succès obtenus sans bruit, car la communication qui aurait permis aux ivoiriens de vivre cet évènement demande aussi des moyens dont l’OISSU ne dispose pas, a relevé son Directeur général.

« Se battre pour avoir plus d’appui budgétaire, de l’Etat, du secteur privé et de la part des partenaires au développement », c’est l’objectif prioritaire que s’est donné M. Koné Mamadou Souleymane, pour donner offrir à l’OISSU, les moyens d’assurer tous ces besoins en faveur du sport à l’école.

Créé en 1962, l’OISSU a mis en place dorénavant, une nouvelle stratégie qui implique tous les élèves et étudiants, disposés ou non au sport. Elle compte, fort de son développement actuel, 89 délégations sportives sur toute l’étendue du territoire nationale et enregistre, 89 ligues, 3 fédérations et 2.874 associations sportives réparties dans 32 régions du pays.