TIC : LES JOURNEES DU RESEAU IVOIRIEN DE TELECOMMUNICATION POUR L’ENSEIGNEMENT ET LA RECHERCHE ONT DEBUTE A L’UNIVERSTE DE COCODY

L’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan-Cocody accueille du 26 au 30 mai 2014, les premières journées du réseau ivoirien de télécommunication pour l’enseignement et la recherche (RITER). La cérémonie d’ouverture de ces journées a eu lieu ce mardi 27 mai 2014. Le Directeur Général de l’Enseignement supérieur et des Œuvres universitaires, M. Grezoit Emmanuel, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a situé l’enjeu de ces journées. Elles engagent selon lui, « les gestionnaires du RITER à trouver des mécanismes idoines et des procédures adaptées au système Licence-Master-Doctorat et aux structures de recherche ». Puisque, ces journées vont servir d’une part à présenter le potentiel de la recherche en Côte d’Ivoire et d’autre part, à un partage d’expériences. Notamment avec les autres réseaux membres du Réseau d’Education et de Recherche de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (WACREN).

Pour M. Grezoit Emmanuel, la seule interconnexion des universités est insuffisante, « il s’agit d’aller plus loin ». A savoir, aller au-delà de la première phase du RITER qui a permis d’interconnecter trois universités (Félix Houphouët Boigny, Nangui Abrogoua et Alassane Ouattara).


La phase 2 du RITER qui solutionne en partie cette ambition d’aller plus loin prévoit selon le représentant du ministre ; d’interconnecter en 2014, les universités Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, Jean Lorougnon Guédé de Daloa et l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro.


Ainsi que d’aménager en plus de 8 premiers réalisés dans la première phase, 10 autres amphithéâtres de téléenseignements et un Data Center pour servir de relai au premier.


D’autres actions pour construire le réseau physique du RITER sont en cours et vont alimenter de même, les réflexions de ses assises. Il s’agit de la mise en place d’une base de données biométriques des étudiants et du personnel des universités.


Du développement d’un dépôt numérique national des thèses, mémoires et publications des universités et des centres de recherche. Ainsi que du déploiement de l’espace numérique de travail des services Internet.


La dynamique de toutes ces opérations est de faire du RITER, l’outil de mutualisation des ressources documentaires qui sera doté d’une base de données et de passerelles de renforcement de capacité. Le RITER va être également, un véritable réseau d’interconnexion des universités et des centres de recherche.


Le président du Comité scientifique de ses journées du RITER ; le Professeur Koty Coulibaly a mis le doigt sur l’importance à plusieurs niveau du RITER. Car, note-t-il, ce réseau permet de résoudre les questions d’espace, de temps, de qualité et bien plus encore de sécurité.


Autant d’atouts qui nécessitent pour son développement, un véritable soutien de la part des autorités, en l’occurrence le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a-t-il fait remarquer.


En termes de recherche, le Professeur Koty Coulibaly a distingué huit pôles de compétences des programmes nationaux déclinés en priorité. A cet effet, il a souligné l’intérêt pour le RITER « de soutenir cette configuration afin de donner une énergie nouvelle à notre système, diffuser les résultats et promouvoir la recherche scientifique et technologique ».


Il faut noter que le RITER, financé par l’Etat de Côte d’Ivoire en 2012 a vu ses infrastructures réalisées dans sa première phase inaugurées par le Président de la république le 03 septembre de la même année dans le cadre de la réouverture des universités publiques. Le RITER est inscrit dans la matrice d’actions du gouvernement et est intégré au Programme E-éducation.