ENQUETE SUR LA SANTE 2011-2012 : LA MINISTRE REMET LE RAPPORT DE SYNTHESE AUX PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT

Le ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, Mme Raymonde Goudou Coffie a procédé à la remise du rapport de synthèse de l’enquête démographique et de santé à indicateurs multiples (EDS-MICS) de 2011-2012, aux partenaires au développement. C’était à l’occasion de l’ouverture du séminaire national de dissémination des résultats de l’EDS-MICS 2011-2012 au Plateau, le jeudi 12 septembre 2013. Mme Raymonde Goudou Coffie a félicité l’Institut national de la Statistique (INS), les Ong et les partenaires au développement, qui ont contribué à différents niveaux à la réalisation de cette enquête qui a couté près de 1,4 milliards de FCFA.

En effet, cette troisième EPS-MICS, qui vient actualiser celles de 1984 et de 1998, constitue au regard de la ministre en charge de la Santé, « un outil d’orientation de l’action sanitaire et de son développement », car « notre action ne peut être appréciée, ni évaluée sans ces indicateurs », a-t-elle expliquée.

Précisant également que, ces données représentent « un robuste instrument qui doit fédérer tous les acteurs et responsables du système de santé autour de données fiables et acceptables par tous, pour le renforcement du dialogue politique et technique autour des programmes de développement ».

En l’occurrence, le Plan national de développement (PND 2012-2015) et à travers lui, le Plan national de développement sanitaire (PNDS) et le Plan national stratégique de lutte contre le SIDA, dans la perspective des Objectifs du millénaire (OMD 2015) a-t-elle indiquée.

L’enjeu pour elle, étant de réaliser le vœu du Chef de l’Etat de débarrasser le pays de toutes les maladies handicapantes dans la vision d’une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020. Des résultats de cette enquête, Mme Raymonde Goudou Coffie se félicite de ce qu’ils révèlent des améliorations dans certains domaines, en l’occurrence dans le cadre de la lutte contre le SIDA, où l’enquête permet de constater que la prévalence du VIH de façon générale a baissé d’un point.

Toutefois, elle constate qu’il y a encore du travail à faire au niveau de son département, vu le recul de certains indicateurs, notamment ceux qui concernent les violences faites aux femmes et la mortalité maternelle et infantile. A cet effet, elle a souligné l’engagement du gouvernement à œuvrer de sorte à ce qu’aucune femme ne meurt en couche sur le territoire national. Ce qui a motivé la mise en place de la gratuité ciblée par le gouvernement, qui permet d’offrir gracieusement des kits d’accouchement et des soins gratuits aux enfants de 0 à 5 ans.

La ministre de la Santé et de la Lutte contre le SIDA a sollicité le soutien de toutes les couches de la société afin que les données de la prochaine enquête soient meilleures.

Pour leur part, les différents partenaires au développement ont réaffirmé leur volonté à continuer à accompagner le développement sanitaire de la Côte d’Ivoire, car les résultats de ces enquêtes démontrent que le gouvernement est soucieux de la santé de ces administrés. Ce qui constitue pour eux, un encouragement à poursuivre leur collaboration avec l’Etat ivoirien, notamment pour l’actualisation dudit rapport à l’horizon 2015, date butoir des OMD.