RETARD DANS LE DEMARRAGE DES ACTIVITES DE LA COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE L’HOMME

Le bureau de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire a été reçu, le mercredi 21 mai 2008, par M. Koné Tiémoko Meyliet, Directeur de Cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, pour faire un tour d’horizon des difficultés qui empêchent le démarrage des activités de cette institution.

A la fin de cette audience, Mme Victorine Wodié, présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDH-CI) a fait la déclaration suivante : « Je dois dire en tant que présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, que le Premier ministre Guillaume Soro m’avait reçue il y a moins de huit jours. Il m’avait accordée une longue audience au cours de laquelle j’avais eu l’occasion de lui présenter la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire et le souhait des membres de la Commission de voir cette institution démarrer ses activités. Le Premier ministre nous avait écoutés avec beaucoup d’attention et de manière diligente, il avait organisé cette après-midi. Il n’a pas pu présider lui-même cette rencontre, il s’en est excusé, et avec son Cabinet et le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, nous avons fait le tour de toutes les questions qui pour le moment retarde un peu le lancement des activités de la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Nous avons eu l’assurance que le gouvernement mettrait tout en œuvre pour que très prochainement, la Commission Nationale des Droits de l’Homme démarre ses activités. En tout état de cause, il y aura une grande conférence de presse pour présenter officiellement la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Mais nous ne pouvions pas démarrer nos activités sans avoir été reçu par l’exécutif. C’est ce qui a été fait avec le chef du Gouvernement. Nous attendions de pouvoir obtenir tous les décrets de nomination des membres de la Commission, après la tenue de l’assemblée générale élective qui s’est tenue le 23 juillet 2007. Maintenant, nous attendons aussi de pouvoir disposer des lignes budgétaires qui nous ont été accordées par l’Etat de Côte d’Ivoire, parce que comme vous le savez la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire est une autorité administrative indépendante et à l’instar de la Commission Electorale Indépendante, nous sommes dans la même définition juridique, à savoir autorité administrative indépendante, dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Nous attendions de pouvoir disposer pleinement et effectivement des crédits qui nous ont été alloués pour démarrer nos activités ».