FILIERE ANARCARDE : LES ACTEURS REFLECHISSENT A UNE TRANSFORMATION LOCALE POUR AMELIORER LES REVENUS

Dans le cadre de la redynamisation de la filière anacarde, le ministère de l’Industrie a organisé un atelier sur la transformation de l’anacarde le lundi 1er juillet 2013 au plateau. Les réflexions ont porté sur le thème « Stratégie pour le développement de la transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire ». Ceci afin de définir un plan stratégique pour le développement de la transformation de l’anacarde. Et en perspective, l’organisation d’un forum international sur la transformation de l’anacarde avec les investisseurs.

En effet, pour le ministre de l’Industrie Jean Claude Brou, « il est en effet, urgent de trouver les voies et moyens pour accélérer la transformation de l’anacarde en Côte d’Ivoire ».

Selon lui, « l’anacarde est devenu aujourd’hui une filière agricole importante pour l’économie ivoirienne et une source de revenu appréciable pour les populations rurales en Côte d’Ivoire ».

La production ivoirienne fait-il remarquer, a connu un essor spectaculaire en passant « de 185 000 tonnes en 2005 à 450 000 tonnes en 2012, soit près de 20% de l’offre mondiale de noix de cajou.
Cette culture occupe près de 250.000 producteurs et fait vivre près de 2,5 millions de personnes, a-t-il mentionné.

Cependant, le niveau de transformation réel est estimé à peine à 5,2% en 2012, soit environ 24 000 tonnes, reflétant les profondes difficultés pour les opérateurs à optimiser leur outil de production.

Pour le ministre de l’Industrie, « Il est donc urgent que des efforts soient faits pour accélérer la transformation de la noix de cajou, afin d’accroître la valeur ajoutée de ce secteur ».

Il a félicité à l’occasion tous les acteurs actuellement impliqués dans la transformation de l’anacarde, et les a encouragé à poursuivre leurs efforts malgré parfois des difficultés de tout ordre.

4 conférences sur des sujets en rapport avec le thème principal ont animé l’atelier auquel ont pris part, les industriels, des partenaires au développement et des organisations socioprofessionnelles de la filière. Notamment le ministère de l’Agriculture, l’Areca, la Banque mondiale, SFI, l’APBEF, l’Aca, Technoserve.