LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : L’AMELIORATION DU CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL AU CENTRE DES REFLEXIONS DU CENTIF

Du 12 au 14 juin 2013, la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières de Côte d’Ivoire (CENTIF-CI) a organisé à l’hôtel Belle Côte un atelier pour mener la réflexion sur l’amélioration du cadre juridique et institutionnel de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. A travers cet atelier, qui a regroupé les acteurs impliqués dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), la CENTIF-CI recherche les conditions d’une meilleure conformité du dispositif de la Côte d’Ivoire aux normes requises par le GAFI.

Le Président COULIBALY Adama et son équipe entendent principalement recenser l’ensemble des recommandations formulées par les experts du GIABA dans le rapport d’Evaluation Mutuelle (REM), relativement aux faiblesses identifiées dans le dispositif national.

Il s’agit également d’identifier les mesures à prendre pour corriger lesdites faiblesses puis déterminer la nature des textes à prendre pour pallier les insuffisances.
Enfin, la Cellule propose la mise en place d’un organe chargé de leur élaboration selon un agenda. En somme, il s’agit pour ces acteurs nationaux de s’approprier, en vue d’une meilleure maîtrise, les conditions d’application des Conventions des Nations-unies et des meilleures pratiques en matière de LBC/FT.

Pour rappel, du 06 au 21 mai 2012, le dispositif de LBC/FT de la Côte d’Ivoire a été évalué par les experts du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA). Le rapport issu de cette évaluation, adopté par la 18ème plénière du GIABA en novembre 2012 à Dakar a relevé des faiblesses et formulé des recommandations en vue de leur correction. L’atelier de la CENTIF-Ci s’inscrit dans la prise en compte des recommandations en vue de l’adoption de mesures idoines afin de doter la Côte d’Ivoire d’un dispositif efficace.