LUTTE ANTI-CORRUPTION : LES MEDIAS ET LA SOCIETE CIVILE RECOMMANDENT LA MISE EN PLACE D’UN OBSERVATOIRE ET D’UN MECANISME DE SANCTION

Le séminaire de renforcement des capacités des acteurs de la société civile et des médias organisé par le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC) s’est achevé le mercredi 29 mai 2013 au Golf hôtel de Cocody. Le Secrétaire général du SNGRC, M. Meité Sindou s’est réjouit de la forte mobilisation (environ 200 participants) des acteurs des organisations de la société civile et des médias à ces travaux qui ont débuté le 28 mai.

Cela dénote selon lui, de l’intérêt qui est accordé à la lutte contre ce fléau. C’est pourquoi, dans la perspective de réduire son impact, il a déclaré que le SNGRC s’attèlera à mettre en place deux points des recommandations faites par les organisations de la société civile et les médias à l’issue de ce séminaire.
Il s’agit en l’occurrence de définir clairement le statut de l’Observatoire de la gouvernance et de la lutte contre la corruption et d’impulser un vrai mécanisme de sanction des faits de corruption avérés.

Il a justifié cette dynamique parce qu’il considère qu’« il faut beaucoup plus que des déclarations d’intention, de la volonté politique et des textes pour lutter contre la corruption». Considérant qu’ils ont été bien outillés durant ce séminaire, le Secrétaire général du SNGRC veut pouvoir compter sur les actions des médias et des organisations de la société civile pour accompagner le gouvernement dans son ambition de se doter d’instruments efficaces pour lutter contre la corruption dans le cadre de la promotion de la bonne gouvernance.

« Il vous revient, médias et société civile, de prendre votre part dans ce combat contre la corruption. Le gouvernement continuera à vous accompagner pour sa part » a-t-il assuré aux participants. Pour le Secrétaire général du SNGRC, ce séminaire est le point de départ d’un long partenariat avec le gouvernement.

Par ailleurs, M. Meité Sindou a demandé aux médias et aux organisations de la société civile de prolonger en interne les réflexions qui ont animé ce séminaire et à se constituer en réseau comme cela se fait dans plusieurs pays, pour booster leurs actions de lutte anti-corruption.

Il faut noter en outre, que ce séminaire a débouché sur des recommandations faites par les participants. Entre autres, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la prévention et la lutte anti-corruption, l’introduction dans les programmes scolaires de modules relatifs à la lutte contre ce fléau, l’utilisation des médias de proximité comme moyens de lutte et l’implication de la société civile dans la réalisation des lois anti-corruption.