REGROUPEMENT DES EX-COMBATTANTS FN ET UNICITE DE CAISSE DE L’ETAT : LE PREMIER MINISTRE ENGAGE LES FORCES NOUVELLES

Le Premier ministre Guillaume Soro a eu une séance de travail avec l’ensemble de la hiérarchie militaire et politique des Forces Nouvelles, le mardi 22 avril 2008 à Bouaké, pour faire accélérer les procédures sur l’unicité de caisse de l’Etat et le désarmement des ex-combattants issus des Forces Nouvelles.

A l’issue de cette réunion, les Forces nouvelles (FN) ont annoncé qu'elles redémarreraient à partir du 2 mai le regroupement des ex-combattants, première étape du processus de désarmement des ex-combattants. />La relance du regroupement, déjà annoncé à plusieurs reprises depuis l'accord de paix de Ouagadougou de mars 2007, a été décidée lors d'une réunion mardi matin au quartier général de l'ex-rébellion, à Bouaké (centre).
La réunion s'est tenue en présence du chef des FN, le Premier ministre Guillaume Soro, et des responsables du mouvement, notamment tous les commandants
militaires. />« Le premier groupe qui va démarrer ce plan de regroupement est le groupe (comprenant les éléments FN) de Bouaké et Séguéla (centre-ouest) », a indiqué à la presse le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major de l'ex-rébellion. />« Cela va démarrer effectivement le 2 mai prochain », a-t-il précisé en expliquant que tous les éléments des FN allaient progressivement se regrouper sur les sites récemment remis aux FN après leur réhabilitation par l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).
A l'issue du regroupement, une partie des ex-combattants est censée être reversée dans l'armée régulière, tandis que l'autre partie doit être démobilisée par le programme de service civique national, ou un programme de ré
insertion. />Le processus de désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR) est prévu dans l'accord de paix de mars 2007 signé entre le président Laurent Gbagbo et les FN. />Prévu depuis 2003, ce processus a été relancé à plusieurs reprises depuis l'accord de paix mais sans succès. Les ex-rebelles, qui contrôlent la moitié nord du pays depuis septembre 2002, ont attribué ces échecs à un manque de moyens financiers. />