CAMPAGNE INTERMEDIAIRE DE COMMERCIALISATION DU CACAO : LE CONSEIL DU CAFE-CACAO FIXE LE PRIX DU KILOGRAMME A 700 FCFA

Le Conseil du Café-cacao a fixé à 700 FCFA le prix du kilogramme du cacao pour la saison intermédiaire qui débute le 1er avril. L’annonce a été faite ce vendredi 29 mars, par le président du conseil d’administration de cette structure, M. Lambert Kouassi Konan à son siège sis à l’immeuble de la CAISTAB. Ce prix qui se situe en dessous de celui de la campagne principale est justifié par la décote qui découle du rétrécissement des fèves occasionné par la sécheresse. Mais ce prix reste conforme à la promesse du Chef de l’Etat de fournir aux producteurs un prix minimum garanti équivalent à 60% du prix international, a-t-il précisé. Pour cette campagne celui-ci est fixé à 1150 FCFA. L’ancien ministre de l’Agriculture a fait savoir que le dispositif de veille mis en place par le CCC pendant la grande campagne de commercialisation reste actif pour empêcher toute réfaction de ce prix indiqué. Outre cette annonce, M. Lambert Kouassi Konan, faisant le bilan de la campagne écoulée, a souligné que celle-ci a été marquée par la bonne qualité des produits vendus et par très peu de fuite du cacao vers le Ghana. Ce qui lui a fait dire le que la réforme est un succès. Pour lui, la bonne qualité des produits témoigne de l’adhésion des cacaoculteurs aux messages que le Conseil du Café-cacao a véhiculés sur le terrain.

Au titre des facilités offertes aux producteurs afin d’accroître leur capacité opérationnelle, il a mentionné la distribution de sacs pour un montant de 6 milliards de FCFA, le réprofilage des routes pour un montant 6 milliards de FCFA, la distribution de semences améliorées d’un montant de 600 millions FCFA. Le conseil du café-cacao, ne comptant pas s’arrêter à ces premiers pas, envisage d’engager de travaux de reprofilage de grande envergure pour faciliter sur l’ensemble du territoire national, l’écoulement des produits.


Enfin, le président du conseil du café-cacao a exhorté les producteurs à continuer de travailler à l’amélioration de la qualité de leur production.