JOURNEE MONDIALE DE LA RADIO: LE GOUVERNEMENT VEUT UNE RADIO EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE

Le jeudi 21 mars 2013 a été marqué en Côte d’Ivoire par la célébration de la deuxième édition de la Journée mondiale de la radio sur le thème « la radio, partenaire du développement durable et de la lutte contre la pauvreté ». C’est la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau qui a accueilli la cérémonie officielle co-présidée par le ministre de la Communication, Mme Affoussiata Bamba Lamine et le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Salubrité urbaine, M. Rémi Alla Kouadio. Les deux membres du gouvernement ont consécutivement appelé les différents acteurs de la radio présents à cette occasion, à apporter leur contribution aux défis du développement durable et de la lutte contre la pauvreté dans la perspective d’une Côte d’Ivoire émergeante à l’horizon 2020. Car pour le ministre de la Communication, dans la quête d’un développement équilibré pour tous, la radio apparait comme le partenaire idéal dans la mise en œuvre du concept du développement durable par sa capacité à lier le sommet à la base et vice-versa. Car au delà de ses fonctions d’information, d’éducation et de sensibilisation, la radio dispose des compétences nécessaires pour stimuler la mobilisation autour de projet consensuel.

A cet effet, Mme Affoussiata Bamba Lamine attend des hommes de radio, des programmes plus attrayants au service du développement durable et de la lutte contre la pauvreté. Elle a exprimé la volonté du gouvernement à poursuivre son soutien aux besoins des stations de radio, comme entamé à travers le programme présidentiel d’urgence et le Fonds de soutien au développement de la presse (FSDP).

Le ministre Rémi Alla Kouadio pour sa part se réjouit de ce partenariat avec les radios dans la mise en œuvre des politiques pour un développement durable qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futurs à répondre à les leurs. Car pour lui, cet objectif ne peut être atteint sans ce média qui est facile d’accès et qui a la particularité de toucher les populations les plus reculées.

Les acteurs de la radio nationale par la voix de M. Karamoko Bamba, président de l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI) ont affiché leur adhésion à cette dynamique de promotion du développement durable insufflé par le gouvernement. Toutefois, il espère de lui, une attention à certaines de leurs doléances. Qui portent essentiellement sur leurs problèmes d’équipements, de financement et de formation des acteurs. Il espère à cet effet, le renforcement des moyens mis à la disposition de la FSDP pour qu’il puisse mieux aider les radios du pays.

M. Karamoko Bamba s’est par ailleurs réjouit de la célébration de cette deuxième édition de la journée mondiale de la radio initié par l’UNESCO le 13 février 2012 et qui a permis aux acteurs du milieu de se rencontrer et d’échanger en ce jour sur leurs réalités. En effet, conformément au thème de la Journée, deux conférences ont été prononcé notamment sur « rôle de la radio dans la promotion du développement durable » et sur « le paysage radiophonique en Côte d’Ivoire, quelle réalité ? ».

Il faut noter que la radio est née en Côte d’Ivoire expérimentalement en 1949 et officiellement le 13 février 1962 avec la Radio télévision ivoirienne (RTI). Elle a été libéralisée le 25 décembre 2011. Aujourd’hui, on compte sur la plate forme radiophonique nationale, des radios privés commerciales (2), des radios privés non-commerciales (4), la radio ONUCI FM, des radios confessionnelles (9), des radios écoles (6) et des radios rurales (7), ainsi qu’une pléiade de radios de proximité.