ELECTIONS : DES MEMBRES DU PARTI SOCIALISTE FRANÇAIS PROPOSENT LEUR CONTRIBUTION POUR LA MOBILISATION DES RESSOURCES

M. Jack Lang, ancien ministre français de la Culture, et M. Jean-Marie Leguen, député-maire adjoint de Paris, ont rencontré le Premier ministre le samedi 29 mars 2008. Les discussions ont tourné autour des élections en général et du financement de cette opération. Les deux personnalités françaises ont proposé d’intervenir pour aider à la mobilisation de ressources pour l’organisation de cette opération.

A sa sortie d’audience, M. Jack Lang a fait la déclaration qui suit : « Je suis très honoré d’avoir été reçu par lui (Le Premier ministre, ndlr) avec mon ami, Jean-Marie Leguen, député-maire adjoint de Paris. En même temps, je suis très heureux parce qu’à travers sa fonction et sa personne, c’est le signe ou l’un des signes de la réconciliation nationale ivoirienne. J crois que c’est très important que la Côte d’Ivoire puisse, après ces années de crise, s’engager résolument vers la paix, vers la réconciliation et donc du coup, vers le développement et le progrès. Je crois que les personnalités éminentes que sont le président Gbagbo et le Premier ministre Soro est la preuve de leur intelligence politique, de leur courage, de leur générosité et leur sens de responsabilité vis-à-vis du peuple ivoirien. Ce n’est pas si fréquent. C’est même assez rare. Voilà la chose principale que nous voulons lui dire : Nous vous félicitons et nous sommes heureux pour la Côte d’Ivoire et pour les Ivoiriens. Par ailleurs, nous avons dit avec Jean-Marie Lequesne que nous sommes à la disposition du Gouvernement pour faciliter les choses dans les relations avec notre pays, avec l’Union européenne et pour notre compte, avec les socialistes français. Nous voulons sur un plan amical contribuer à soutenir tous les efforts qui sont entrepris ici en Côte d’Ivoire pour la paix, pour le progrès, pour la démocratie. C’est donc une visite d’amitié pour la Côte d’Ivoire et les dirigeants de la Côte d’Ivoire qui ont décidé de choisir le chemin de la paix. Nous avons parlé de l’organisation des élections. Je crois en effet que les dirigeants ivoiriens quels que soient leur appartenance politique souhaitent que le peuple ivoirien puisse par des élections s’exprimer. Comme vous le savez, il y a une difficulté technique à résoudre pour le recensement exact du corps électoral, l’établissement des listes électorales de façon incontestable. Une opération comme celle-là est une opération qui n’est pas simple, qui doit être faite en toute transparence et réalisée par des techniciens. Il y a un coût financier qui malheureusement est très élevé. Pour notre part, nous allons en parler à la fois au responsable du Fonds Monétaire International (FMI), dont le directeur est un ami, Dominique Strauss Khan, mais aussi aux autorités françaises pour faciliter matériellement l’organisation de cette opération technique si couteuse. Si les autorités ivoiriennes souhaitent réellement l’organisation aussi rapide que possible des élections, je crois qu’il faut que chacun apporte sa contribution. Notamment la France ou l’Union européenne ou les organisations internationales ».