PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT : LE GUICHET UNIQUE DES FORMALITES D’ENTREPRISES PRESENTE SES SERVICES
En prélude à la campagne de communication sur les activités du Guichet unique des formalités d’entreprises (GUFE) qui va bientôt démarrer, le Directeur Général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), M Emmanuel Esmel Essis a rencontré la presse, le vendredi 8 février 2013, au siège du GUFE au Plateau. Pour le Directeur Général du CEPICI, cette démarche a pour objectif de sensibiliser toutes les personnes qui veulent investir en Côte d’Ivoire, sur les opportunités qu’offre le GUFE, dont le but principal est de susciter la création d’entreprise. En effet, explique-t-il, le GUFE a la spécificité de permettre la création d’une entreprise dans un délai de 48h, contre 32 jours auparavant, selon l’indice Doing Business. Le tout pour un coût qui tourne autour de 187.400 FCFA, sous réserve de son approbation par les textes réglementaires. Alors qu’il fallait antérieurement à la mise en place du GUFE, engager en moyenne près de 600.000 FCFA pour les mêmes prestations.
L’idée qui a guidé toutes ces facilités selon M. Emmanuel Esmel Essis, « est d’éviter par exemple qu’un jeune qui veut créer son entreprise avec un million de FCFA, soit obligé d’investir la moitié de son capital dans les frais de création de sa société ». Ces opportunités offertes par le GUFE en terme de coût et de temps contribuent à promouvoir l’essor des Petites et moyennes entreprises (PME), afin de permettre à Côte d’Ivoire d’arpenter les voies des grandes économies du monde qui sont dotées d’un important tissu de PME, créatrices d’emplois, a-t-il souligné.
M. Emmanuel Esmel Essis a fait l’étalage des différentes étapes qui participent à la facilitation de la création d’une entreprise au sein des bureaux sans cloisons du GUFE, expression de la volonté du CEPICI à écarter toute situation favorable à la corruption. En effet, le guichet unique est doté de quatre guichets aux tâches spécifiques. Il s’agit du guichet unique des formalités d’entreprises, du guichet unique des agréments, du guichet unique des terrains industriels et du guichet unique de facilitation des formalités administratives.
Toutes ces services ont pour mission de permettre à l’opérateur économique de trouver en un seul lieu, toutes les commodités nécessaires à l’accomplissement des formalités indispensables à son implantation et à l’exercice de ses activités en Côte d’Ivoire.
Pour ce faire, différents services administratifs sont regroupés au sein du GUFE pour constituer une entreprise en 48 heures. Il s’agit entre autres, de la Direction générale des Impôts (DGI) pour l’enregistrement des actes d’attribution du compte contribuable. Du greffe du tribunal de commerce d’Abidjan pour l’immatriculation au registre de commerce et du crédit immobilier (RCCM). Du ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME pour l’immatriculation au code import-export. Et enfin de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) pour l’immatriculation de l’employeur.
Dans la pratique, explique le Directeur Général du CEPICI, l’opérateur économique après avoir passé les formalités du front office du GUFE, concernant l’ouverture de son dossier et le paiement des frais y afférents, est appelé à revenir dans 48 heures pour retirer son numéro de compte contribuable, son registre de commerce et son numéro de compte d’exportation. Des prestations qui sont assurés par les agents de suivi interne des dossiers du back office du GUFE.
Par ailleurs, M. Emmanuel Esmel Essis a tenu à préciser que les prestations du GUFE sont gratuites. Les frais prélevés concernent uniquement les droits administratifs. Il a produit un bilan provisoire du GUFE du 02 janvier au 07 février 2013. Durant cette période, 101 dossiers ont été traités en 48 heures chacun, pour un total de 1072 visiteurs. Il a ajouté que les locaux du GUFE situés au 2ème étage de l’immeuble Djékanou au Plateau, à proximité de l’Hôtel Pullman, ont une capacité de création de 30 entreprises par jour. Si la demande devient plus importante, le Directeur du CEPICI envisage l’éventualité de doter le GUFE de locaux aux capacités d’accueil plus importantes.
