IDENTIFICATION DES PME : 31 292 INSCRITES AU REGISTRE DE L’INSTITUT IVOIRIEN DE L’ENTREPRISE

L’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE), a abrité dans ses locaux, sis dans la commune de Cocody, le mardi 18 décembre 2012, une séance de travail avec plusieurs groupements d’entreprises, en vue de présenter son rapport d’étape à mi-parcours de l’opération d’identification des petites et moyennes entreprises (PME) qu’elle a entamé il y a de cela trois mois, le 11 octobre 2012. Selon le Directeur Général de l’INIE, M. Kalil Konaté, la collecte a permis d’identifier 31.292 PME sur toute l’étendue du territoire national à la date du 11 décembre 2012. Parmi elles, 38,06% ont été enregistrées à Abidjan, la ville qui comptabilise le plus fort taux d’entreprises identifiées, contre le taux le plus bas (1,17%) constaté dans les zones d’Odienné et de Korhogo.

Ces données ont permis à l’INIE d’opérer des statistiques à plusieurs niveaux sur 20 934 entreprises enregistrées. Il en ressort que 84% de ses entreprises proviennent du secteur tertiaire, 15% sont issues du tissu industriel et 1% du secteur primaire. Et que ses PME, qui sont à 70% détenues par des actionnaires de nationalité ivoirienne ; se catégorisent comme suit : 95% des micro-entreprises, 3% de petites entreprises et 2% de moyennes entreprises.

Par ailleurs, et conformément à l’un des objectifs principaux de cette opération d’identification des PME, les différentes difficultés que rencontrent les entreprises ont fait l’objet d’une classification afin de pouvoir y adapter les solutions. En effet, selon les résultats de l’INIE, « 84,5% des PME ont des difficultés d’accès au financement. De plus, 65,7% d’entre elles arrivent difficilement à obtenir des clients ou des marchés. La moitié des PME qui se sont faites identifiées a cité les impôts et les taxes élevés comme des obstacles au développement de leurs activités».

Partant de ces données, le Directeur général de l’INIE a révélé certaines entorses à l’opération d’identification. Notamment, la faible mobilisation des entreprises de la Chambre de commerce libanaise à cette opération qui a enregistré seulement 1,20% de ses PME. Même constat avec les entreprises qui travaillent dans le secteur de la santé et du social, qui malgré leur importance dans le tissu économique, comptabilisent que 0,96% d’entreprises identifiées.

Face à ces problèmes d’adhésion, M. Kalil Konaté a interpellé les chefs d’entreprises libanaises à faire identifier leurs structures car le questionnaire afférant à l’identification des PME prend en compte la nationalité de l’actionnaire principal.